[Le Blanc] Plus de 5000 personnes manifestent contre la fermeture de la maternité

86 –  Le Blanc. Plus de 5.000 personnes selon la gendarmerie pour soutenir la maternité

Finalement, ce sont plus de 5.000 personnes qui ont participé à la manifestation de soutien à la maternité du Blanc (Indre). Une manifestation qui vient à peine de se terminer. Les Blancois ont été soutenus par des habitants venus de la Vienne et même de l’Indre-et-Loire. Historique !

Nouvelle République, 2 décembre 2011

Voir aussi l’article du 3 décembre 2011

ndPN : Pour info :

MATERNITE MENACEE

La maternité est reconnue 

Nous devons la garder !

  • 370 naissances en 2011 comme en 2010
  • en 2002 le nombre de naissances était de 249 et les autorités indiquaient alors qu’il faudrait atteindre 300 : c’est largement le cas !!
  • les conditions de sécurité sont remplies
  • le suivi de la grossesse et l’accompagnement post-natal sont  assurés
  • la qualité  du service et de l’accueil est  reconnue bien au-delà du Blanc

Si la maternité est supprimée….

….les mamans devront effectuer 60 km pour accoucher 

PEUT-ON L’IMAGINER ?

ATTENTION !

Les textes indiquent que toute modification de la carte sanitaire devra tenir compte du  temps d’accès à un bloc opératoire pour toute personne justifiant d’une hospitalisation soit 45 mn.

Si la maternité du Blanc est supprimée la  sécurité des mamans et des bébés ne sera donc pas assurée !

indispensables-maternite-chirurgie-leblanc , 20 novembre 2011

[Orléans] Un chômeur dont l’électricité avait été coupée meurt dans l’incendie de son appartement

Un chômeur meurt dans l’incendie de son appartement

Le sinistre aurait été cause par une bougie : l’homme venait de se voir couper l’electricité pour cause d’impayés.

Un chômeur âgé de 54 ans, qui venait de se voir couper l’électricité pour cause d’impayés, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi 1er décembre à Orléans dans l’incendie de son appartement, apparemment provoqué par une bougie mal éteinte, a-t-on appris de sources concordantes.

L’homme vivait depuis cinq ans, seul, dans ce modeste appartement situé au rez-de-chaussée d’une maison en centre-ville. Au chômage, souffrant d’une jambe, il ne payait plus ses loyers ni ses factures d’électricité depuis des mois, selon la police.

L’électricité avait d’ailleurs été coupée dans son logement quelques heures seulement avant l’incendie, et il a donc allumé plusieurs bougies pour s’éclairer. L’une d’elle serait à l’origine du drame, selon les premiers éléments de l’enquête.

Son corps carbonisé a été retiré des décombres de son appartement jeudi matin.

Le Nouvel Observateur – AFP, 2 décembre 2011

[Brésil] Les Guarani toujours menacés par des tueurs

Après l’assassinat d’un leader guarani, des tueurs brésiliens dressent la liste de leurs prochaines victimes

Le leader Nísio Gomes, assassiné par des hommes de main.
Le leader Nísio Gomes, assassiné par des hommes de main.© Survival

Après l’assassinat, la semaine dernière, de Nísio Gomes, des hommes de main brésiliens terrorisent des communautés indigènes avec la liste de leurs prochaines victimes parmi lesquelles figurent les chefs indiens les plus influents.

A la solde de puissants propriétaires terriens de l’Etat du Mato Grosso do Sul, ces hommes de main font régner un climat de terreur pour déjouer toute tentative des Indiens guarani de retourner sur leur terre ancestrale.

La tactique employée récemment dans l’assassinat de Nísio Gomes est pratiquement identique. Les tueurs encerclent les véhicules transportant les Guarani, les forcent à s’arrêter, les agressent verbalement et interrogent les passagers sur les noms qui figurent sur leur liste.

Un chef guarani a déclaré à Survival International : ‘Ils nous ont identifiés et sont prêts à nous tuer. Nous sommes en grand danger. Ici au Brésil, il n’y a pas de justice. Nous n’avons nulle part où nous réfugier’.

Dimanche dernier, quatre hommes de main ont pris d’assaut une centaine de Guarani revenant d’une réunion dans le district d’Iguatemi. Les témoins guarani ont constaté que l’un d’entre eux était le maire d’une municipalité locale.

Les Guarani ont rapporté que les tueurs les avaient menacés devant des membres des autorités administratives : ‘Nous allons incendier ces bus plein d’Indiens !’

Des menaces incessantes ont également forcé le fils du chef Marcos Veron assassiné en 2003 à fuir sa communauté. Son fils Ladio figure sur la liste des prochaines victimes.

Marcos Veron a été abattu en 2003 lors d'une tentative de réoccupation de sa terre.
Marcos Veron a été abattu en 2003 lors d'une tentative de réoccupation de sa terre. © Joaó Ripper/Survival

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Cette nouvelle tragédie s’inscrit dans le cadre d’une campagne délibérée visant à briser toute opposition des Guarani à la spoliation de leurs terres. Les fermiers sont prêts à tout pour protéger leurs intérêts et l’inertie du gouvernement brésilien devant cet état de non-droit est tout simplement scandaleuse’.

Les assassins de Gomes n’ont pas encore été arrêtés. La semaine dernière, le ministère public brésilien a annoncé que six hommes avaient été inculpés pour le meurtre de deux enseignants guarani en 2009.

Parmi les accusés figure un puissant propriétaire terrien qui avait retenu en otage la communauté de ces enseignants, ainsi qu’un élu local.

Survival France, 1er décembre 2011

Dictature 2.0

On est les champion, on est les champions, on est… oh. Wait.

 

Si l’on classe les technologies de surveillance dans 6 catégories : la surveillance d’internet, des téléphones mobiles, des sms, des système GPS, l’analyse automatique de la voix, et les virus-trojan destinés à espionner un ordinateur ou un mobile, trois pays se distinguent : la France, l’Angleterre et l’Allemagne. Ces trois pays disposent d’entreprises suceptibles de leur fournir l’ensemble des technologies necessaires à la mise en place d’un big brother.

Une forme d’indépendance pour la mise en place d’une dictature numérique, aussi connue sous le nom d’internet civilisé.

Il manque à priori les Etats Unis, qui ne devraient pas tarder à rejoindre le groupe des champions à l’occasion d’une prochaine fuite, on imagine que la Chine fait également partie du peloton de tête, mais là aussi, on manque encore de preuves flagrantes.

C’est donc ça l’économie numérique Française ? Ben oui. En tout cas, c’en est une partie significative. Depuis le temps qu’on vous dit qu’on est des champions en infrastructure et en réseaux… Vous vous imaginiez que ce n’était – que – un hommage appuyé à Free.fr ? Raté.

Le Fond Stratégique d’Investissement ne s’y trompe pas, d’ailleurs. Cet organisme en charge de soutenir financièrement des projets que l’Etat juge stratégiques (d’où son nom) a investi des sommes rondelettes dans deux des entreprises les plus symboliques du big brother made in France : Qosmos (en septembre dernier, alors que ce dernier travaillait à Damas à la mise au point d’un système de surveillance) et Bull/Amesys.

Après cela, on aura beau jeu d’agiter l’impérieuse necessité de trouver un statut fiscal approprié pour les rares startups funky nées en France, force est de reconnaitre que la ‘planification de l’économie numérique’ – plébiscitée également dans le camp du candidat socialiste à la présidentielle, ô surprise – se focalise essentiellement sur l’armement numérique.

La contre révolution : puisqu’on vous dit que ça n’a rien a voir avec les Droit de l’Homme

Le plan était pourtant simple. La mise au point de ces technologies de surveillance necescitait une période de bêta test assez complexe, et des cobayes : Libye, Tunisie, Maroc, Qatar, etc. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde jusqu’au jour où les Tunisiens ont décidé de changer le cours de l’Histoire.

Du coup, on comprend mieux l’empressement de la ministre de la défense Française à prêter main forte à Ben Ali afin de rétablir l’ordre en janvier dernier. La volonté féroce de nouer au plus vite des partenariats étroits avec tout ce qui pourrait ressembler à une opposition en Libye, et la catastrophe que représente pour l’économie numérique Française (et le rayonnement de la France à l’étranger) le printemps arabe.

Non seulement les Tunisiens on bousillé ce qui devait être le plus gros test grandeur nature en matière de dictature numérique, mais ils ont failli révéler au monde le rôle de la France dans la préparation de ce qui s’abbatra inexorablement sur ses propres citoyens : l’internet civilisé.

Peine perdue, quelques mois plus tard, c’est en Libye, puis au Qatar, au Maroc et désormais un peu partout dans le monde arabe (et ailleurs) qu’on trouve ce qui fait l’innovation numérique en France, ou tout du moins une bonne partie : la dictature 2.0.

La Libye, elle, restera dans les annales comme un sommet de l’hypocrisie diplomatique. Ses opposants, désormais en charge du pays, étaient également surveillés par du matériel Français Bull/Amesys, comme le détaille dans cette enquète minutieuse Jean Marc Manach. BHL dont on imagine qu’il aura du mal à répondre à quelque question que ce soit sans passer – au choix – pour un imbécile ou un criminel, ne devrait pas réaparaitre de sitôt sur un plateau télé, ou alors dans une mise en scène savament orchestrée comme la télévision Française en a le secret.

Quant à Nicolas Sarkozy, un journaliste lui posera peut-être un jour la question qui fâche : comment expliquez-vous votre grand écart sur la Libye. Dans un premier temps vous fournissez la technologie nécessaire pour espionner les opposants à Mouammar Kadhafi et dans un second temps, vous envoyez la troupe pour chasser Mouammar Kadhafi du pouvoir… N’y a-t-il pas là comme une sorte de contradiction, d’incongruité inexplicable ?

Et oui, parce que tout de même, monsieur Sarkozy, vous avez une drôle de conception des Droits de l’Homme. N’est-ce pas vous qui disiez :

« Les droits de l’homme sont, pour toutes les démocraties du monde, à la fois un point de départ et un horizon qui se déploie toujours devant eux. La France ne fait pas exception, et il appartiendra au prochain président de lui faire franchir de nouvelles étapes dans la préservation et la conquête des libertés. Je veux être le Président d’une France qui se sente solidaire de tous les proscrits, de tous les enfants qui souffrent, de toutes les femmes martyrisées, de tous ceux qui sont menacés de mort par les dictatures et par les fanatismes. Le Darfour est un scandale inacceptable, la Tchétchénie une horreur, les infirmières bulgares en Libye, une barbarie, Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne une tragédie. Président de la République, je ne me tairai pas devant ces insultes aux droits de l’homme. Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’homme au nom de nos intérêts économiques. Je défendrai les droits de l’homme partout où ils sont méconnus ou menacés et je les mettrai au service de la défense des droits des femmes. »

Comment conciliez-vous ces grandes déclarations et la réalité de votre action, c’est à dire la validation par vous, vos amis, votre gouvernement de la vente d’un vaste système de surveillance des opposants Libyens détaillé dans l’article d’Owni cité plus haut ? Et vous allez voir, ce ne sera pas le dernier, d’autres révélations sur la surveillance des opposants Libyens sont en cours de préparation. Patience©…

Reste à voir quelle sera la réaction des citoyens Français. Il leur reste peu de temps avant de voir s’abattre sur eux ces technologies, au prétexte de lutter contre le piratage, les pédophiles, ou pire encore, les vilains terroristes d’Al Quaida. Au choix. A vrai dire, tout laisse croire qu’il est déjà trop tard. Et Reflets vous l’expliquera d’ici peu.

Reflets info, 1er décembre 2011

[Nantes] Arrestation de deux indignés, violences et gazages par les flics

Arrestation de 2 indignés sur le camp de Nantes – 30 novembre 2011

Le mercredi 30 novembre 2011 vers 21h30, 2 voitures de la police nationale s’arrêtent près du camp des indignés de Nantes, afin de procéder à un simple contrôle d’identité. L’arrestation de 2 copains indignés, ainsi que des actes de violence et du gazage de nombreuses personnes dont des enfants ont alors été réalisé par les agents de police.

Voici les vidéos livestream, parlant d’elle même:
http://bambuser.com/channel/nantes/broadcast/2171909
http://bambuser.com/channel/nantes/broadcast/2171991
http://bambuser.com/channel/nantes/broadcast/2172052

Les agents contrôlent rapidement l’identité de l’un d’entre nous, et se mettent alors à le menotter.

Notre « caméraman » est lui aussi interpellé, refusant de se soumettre à la demandes des agents de reculer et d’arrêter de filmer.

Nos 2 copains sont alors emmenés au commissariat de Waldeck Rousseau. La caméra film toujours!… Le « caméraman » est rapidement libéré.

Rapidement l’information circule sur les réseaux sociaux, et une petite dizaine de personne se retrouvent alors devant le commissariat.

Le nombre de personnes étant insuffisant, nous n’avons pu obtenir des informations et libération de notre camarade, qui est resté quant à lui toute la nuit au poste, et en est ressorti dans la matinée. Ce dernier est convoqué au tribunal correctionnel de Nantes le 08 octobre 2012 pour rebellion et appel à la rebellion (du fait d’avoir appeler du monde pour le soutenir).

Articles mentionnés sur la convocation: 433-6 ; 433-7 al.1 ; 433-22 du code pénal

Un appel à soutien sera émis afin d’accompagner notre camarade lors de sa comparution le 08 octobre 2012.

drmnantes, 1er décembre 2011