[poitiers] Alerte squat

[Poitiers] Alerte squat

Samedi 5 novembre 2011

Message à faire circuler

11H50

Tentative d’ouverture d’un squat dans une maison de l’autre côté de la grande passerelle de la gare de Poitiers, besoin de renforts car la police est déjà sur place et menace d’investir les lieux de façon imminente, ramener de quoi faire des images. Urgent, faire tourner vite.

12h00

Les policiers ont enfoncé la porte, les occupantEs sont actuellement retiréEs unE par unE. Besoin de soutien !

12h45

Des okupantEs, peut-être une dizaine voire plus, ont été emmenéEs au commissariat, par petites fournées. Il y aurait eu des coups de matraques. D’autres occupent encore le squat. Besoin de soutien sur place devant le squat,  et aussi devant le comico pour prendre des nouvelles.

14H10

Toutes les personnes okupant le squat, environ une trentaine, ont désormais été sorties et ont violemment été embarquées.  Un rassemblement a lieu devant le commissariat de Poitiers pour exiger leur libération. Appel à venir le rejoindre !

17H30

En tout, 47 personnes sont au poste, et toutes interrogées.

19h30

Personne n’est sorti du poste de police. Il semblerait que des personnes de plus de 50 soient retenues. Dans un reportage de France 3 Poitou-Charentes au 19-20, Papineau (chef de la sécurité départementale) fait son compte-rendu et explique que face au refus déterminé des okupantEs de sortir, il a fallu enfoncer la barricade qui barrait l’accès aux lieux. Le journal évoque qu’une banderole contre Vinci a été déployée sur la bâtisse promise à la destruction (pour rappel, la passerelle qui se trouve face à la maison va être réaménagée par Vinci).

Libérez nos camarades !

21H40

Des personnes ont commencé à sortir au compte-gouttes.

PS : Des dépêches sont tombées durant la journée, une sur indymedia Nantes et deux dans la presse quotidienne régionale :

La police travaille à Poitiers

Pas de week-end pour la police à Poitiers.

Poitiers, le Samedi 5 Novembre 2011

Ce midi, les forces de l’Ordre, ont forcé à coup de bélier la porte d’une maison occupée et ont embarqué les quarante-sept occupant.e.s. La police a été prévenue par des riverain.e.s. La maison, propriété de la Mairie de Poitiers située au 144 Avenue de Nantes, était inoccupée avant ce matin.
Les occupant.e.s l’ont ornée d’une banderole « Vinci, hors de nos vies ». Pour rappel, elle sera détruite dans quelques mois, pour faciliter la construction d’un viaduc reliant l’Ouest de la ville à l’hypercentre. La municipalité a fait appel au groupe Vinci pour réaliser l’ouvrage d’art*. En tant que propriétaire de la demeure, elle a porté plainte. Elle va également la faire murer.

Les quarante-sept occupant.e.s sont en garde à vue, la police souhaitant tou.te.s les interroger. Des agent.e.s et des avocat.e.s ont du faire une croix sur leur week-end.

Plus d’info à venir.

*http://www.poitierscoeurdagglo.fr/c__4_71__Viaduc_des_R….html

indymedia Nantes, 5 novembre 2011

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86 –  Poitiers : 40 personnes placées en garde à vue

05/11/2011 15:03

Vingt-quatre fonctionnaires de police et gendarmes ont expulsé, aujourd’hui, quarante personnes d’une maison bourgeoise, sise 144 avenue de Nantes à Poitiers. Tous les occupants ont été embarqués au commissariat central et placés en garde à vue. La police est intervenue dans le cadre de la procédure de flagrant délit, suite aux appels de riverains qui ont vu des jeunes escalader l’enceinte de la bâtisse. La mairie, propriétaire de la résidence qui sera détruite dans la perspective du projet du viaduc des Rocs, a porté plainte. Alain Claeys a déclaré suite à cet incident que la maison «sera murée».

86 –  Expulsés pour avoir manifesté contre Vinci

05/11/2011 13:01

Plusieurs personnes ont été expulsées, il y a moins d’une heure, à la suite de l’intervention d’un important dispositif policier au 144, avenue de Nantes à Poitiers. Ce matin, les manifestants avaient investi l’habitation vouée à la destruction dans le cadre des travaux de la future passerelle et déployé une banderole sur laquelle figurait le slogan « Vinci hors de nos vies ». Selon des témoins, les manifestants auraient indiqué que «leur action prendrait fin dimanche soir.»

Nouvelle République/Centre-Presse, 5 novembre 2011