Archives de catégorie : Antinucléaire

Des anti-nucléaires appelés devant la justice

Des anti-nucléaires appelés devant la justice

 

Des anti-nucléaires appelés devant la justice

Six militants anti-nucléaire arrêtés pendant les affrontements contre le convoi de déchets nucléaires comparaîtront devant la justice le 31 janvier.

Six militants antinucléaires arrêtés mercredi 23 novembre pendant les affrontements à Valognes seront poursuivis par la justice.

Ils comparaîtront le 31 janvier et le 7 février au tribunal de Cherbourg pour intrusion sur la voie ferrée, port d’arme ou vol.

Au total douze militants, âgés de 30 à 65 ans, avaient été arrêtés lors des actions contre le transport de déchets nucléaires. Ils avaient été placés en garde à vue mercredi après-midi.

Cinq d’entre eux avaient été interpellés le matin sur la commune de Lieusaint, alors qu’ils pénétraient sur la voie ferrée.

Les sept autres ont été arrêtés après l’incendie d’un fourgon de CRS sur la commune de Flottemanville-Bocage.

Lors des interpellations, deux machettes avaient été saisies par les forces de l’ordre.

Les affrontements entre militants anti-nucléaires et forces de l’ordre ont fait au moins trois blessés légers, selon la préfecture.

La Manche Libre, B.M, 24 novembre 2011

Train Castor : affrontements, seize gardes à vue

Train de déchets allemands : le convoi roule vers l’Allemagne

 

 

Areva a dénoncé les démonstrations de violences « inacceptables » qui « ont perturbé le fonctionnement de toute une région ». « C’est incompréhensible puisque ces déchets qui sont issus des combustibles usés doivent retourner dans leur pays d’origine », a déclaré à l’AFP Christophe Neugnot, porte-parole Areva. ( © AFP Damien Meyer)

 

VALOGNES (Manche) (AFP) – Le dernier convoi de déchets nucléaires à destination de l’Allemagne a entamé son périple de plus de 1.500 km après avoir quitté vers mercredi 16H00 le terminal ferroviaire du groupe Areva à Valognes, malgré de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les militants antinucléaires mobilisés pour bloquer le train.

Des heurts survenus le long de la voie ferrée, à quelques kilomètres du terminal, ont fait au moins trois blessés légers -un gendarme et deux manifestants- et entraîné seize arrestations, selon la préfecture.

Des dégâts ont été commis sur les voies ferrées, avec un rail soulevé et des boîtiers électriques incendiés, selon les informations recueillies par l’AFP. « Mais la voie a été réparée en temps voulu », a précisé le préfet de la Manche Adolphe Colrat au cours d’un point de presse.

Seize militants, dont six femmes, ont été interpellés au cours de la journée et placés en garde à vue, a déclaré le procureur de la République de Cherbourg, Eric Bouillard.

« On a plutôt affaire à des casseurs qu’aux habituels antinucléaires », a commenté le procureur, en précisant que deux machettes avaient été saisies.

Un fourgon de CRS a brûlé, non loin des voies, près de Valognes, après avoir été « a priori » incendié par des manifestants munis de cocktails molotov, selon la préfecture.

Areva a dénoncé les démonstrations de violences « inacceptables » qui « ont perturbé le fonctionnement de toute une région ». « C’est incompréhensible puisque ces déchets qui sont issus des combustibles usés doivent retourner dans leur pays d’origine », a déclaré à l’AFP Christophe Neugnot, porte-parole Areva.

Le mouvement Greenpeace qui n’avait pas appelé au blocage du train a condamné « toute forme de violence », tant du côté des antinucléaires que des policiers en soulignant que « tout cela c’est le résultat du nucléaire et du combustible MOX et du choix du retraitement qui est effectué par la France ».

Robin des Bois s’est distancé du collectif « Valognes Stop Castor »: en s’opposant au « retour légitime » du train de déchets vers l’Allemagne qui en a la responsabilité, les militants « favorisent à terme l’exportation des déchets nucléaires » par les pays qui les ont produits, dit un communiqué.

Le collectif « Valognes Stop Castor » qui a installé un camp près de Valognes a mobilisé 200 à 250 personnes selon la préfecture, 400 à 500 selon les organisateurs, surtout des Français mais aussi des Anglais, Allemands, Espagnols et Belges.

Mardi, la préfecture de la Manche avait interdit par arrêté toute manifestation à proximité de la voie ferrée pour deux jours et sur les 70 premiers kilomètres au départ du terminal où étaient stationnés les 11 wagons de déchets nucléaires vitrifiés.

En début de matinée, les forces de l’ordre ont fait abondamment usage de gaz lacrymogènes et parfois employé leurs matraques pour déloger les militants qui essayaient de dégrader la voie ferrée. Pour le préfet, il a été fait un « usage strictement proportionné de la force » pour « répondre à des violences inadmissibles de la part des manifestants ».

Plus de 3.000 gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité de convoi sur la partie française. Après avoir quitté la Manche le convoi a passé sans encombre le Calvados et devait quitter la Seine-Maritime en fin de soirée avant de continuer son parcours vers le nord de la France.

En Allemagne, plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus contre ce qu’on appelle outre-Rhin les « Castors » – du sigle qui désigne ces conteneurs en anglais: Cask for Storage and Transportation of Radioactive Material.

Entre 1977 et 2008, Areva a retraité 5.483 tonnes de combustibles irradiés dans les centrales allemandes dans le cadre d’un contrat – le plus gros contrat étranger de l’usine de retraitement Areva de Beaumont-Hague (Manche) – parvenu à échéance.

Ce contrat, comme d’autres avec l’étranger, n’a pas été renouvelé, mais Areva dit – depuis plusieurs années – être en négociations avec plusieurs pays.

AFP, 23 novembre 2011, repris sur Libération

Une vidéo de BFM TV :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=oIcQATb3CUQ

Train de déchets nucléaires : heurts avec les manifestants, cinq interpellations

Train de déchets nucléaires : heurts avec les manifestants, cinq interpellations

 

Des heurts ont opposé mercredi matin manifestants anti-nucléaires et forces de l’ordre, lesquelles ont procédé à cinq interpellations, a annoncé la préfecture de la Manche.

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Des centaines de militants se trouvaient le long de la voie ferrée que doit emprunter le dernier convoi de déchets nucléaires allemands retraités et pour les repousser, les forces de l’ordre ont fait usage de bombes lacrymogènes.

Pour les repousser, les forces de l’ordre ont fait usage de bombes lacrymogènes peu après 8H00, puis de leurs matraques, et ont menacé de faire usage d’« explosifs », selon la même source, sans autre précision sur la signification de ce terme.

La visibilité était réduite à quelques mètres à cause des gaz et de la brume.

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Un arrêté préfectoral interdit toute manifestation mercredi à 500 mètres de part et d’autres de la voie ferrée entre Valognes et Lison, soit les 70 km de voie que doit emprunter le convoi dans la Manche.

Présent depuis lundi, un hélicoptère continuait à survoler le secteur, tandis que des dizaines de véhicules de CRS et de gendarmes étaient visibles aux alentours.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1322042735.jpgVers 9H00, les manifestants, qui estimaient être 400, semblaient s’éloigner un peu des voies.

Les militants avaient quitté vers 6H00 du matin le camp qu’ils ont installé depuis lundi dans un champ à Yvetot-Bocage, à quelques kilomètres de Valognes, d’où un train de déchets nucléaires allemands retraités par Areva doit partir vers 14H20 selon Greenpeace.

Il s’agit du 12e et dernier convoi de déchets nucléaires allemands retraités par la société à destination de l’Allemagne, le contrat entre Areva et ses partenaires allemands étant parvenu à échéance.

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Des barrières de fer d’environ 2 mètres de haut barraient notamment totalement la principale route permettant d’accéder à la gare SNCF et celle du terminal ferroviaire Areva, à Valognes, où se trouve le convoi hautement radioactif. Le collectif « Valognes Stop Castor », à l’origine du camp, a avancé d’une heure son appel à manifester dans les environs, à Lieusaint, et à bloquer le train.

Le centre de la petite commune était calme mercredi matin et sans force de l’ordre visible, a constaté l’AFP.

Les forces de l’ordre, très discrètes jusqu’alors, ont érigé dans la nuit des barrages sur les principaux accès routiers à la voie ferrée, dans et autour de Valognes, mais la voie ferrée restait mercredi matin, de très bonne heure, accessible dans la campagne.

Leur presse (Agence Faut Payer), 23 novembre 2011 – 10h27

Dernière minute :

On apprend que l’alimentation électrique des voies est détruite a proximité de Valognes. Le départ du train d’Areva cet après midi à 14h26 compromis.

Pour se tenir au jus : http://forum.resistances-caen.org/appel-au-camp-de-valognes-en-novembre-2011-t3517-45.html

[Nantes] Riposte contre EELV

le local d’europe écologie décoré pour fêter leur accord

Communiqué du Comité Vermifuge:

Samedi 19 Novembre une campagne de communication dévoilant les nouvelles orientations du parti Europe Ecologie – Les Verts à été mené à leur local de Nantes par le collectif Vermifuge.

escros écologie
escrocs écologie

Cette semaine « Escrocs Ecologie les Verreux », ont pris le parti de trahir leurs convictions et leurs engagements pour mendier quelques miettes de pouvoir au PS.

Dans la grande tradition politicarde, Escrocs Ecologie, brandit son petit étendard pour instrumentaliser des luttes et manipuler la population avec des discours grandiloquents dans l’unique but de négocier par derrière quelques fauteuils pour leurs postérieurs.

Toutes ces manoeuvres auront fini de décridibiliser la gauche archaïque; et puisque les orientations politiques qui auraient dû être prises il y a au moins 40 ans, sont une fois de plus repoussées nous verront comment l’écologie de salon s’en sortira quand il sera bientôt question de survie dans ce pays.

Tout comme les autres formations politiques qui prétendent diriger des nations de moutons, nous considérons que ce parti est nuisible au développement réel de modes de vies responsables.

Nous invitons les personnes désabusées par ces marchandages de bas étage, à ne plus entretenir le système du pouvoir centralisé, mais à s’organiser pour résister à la destruction globale de nos conditions de vie, en développant des autonomies locales.
Rejoignez-nous sur le terrain, à Notre Dame des Landes, à Vallogne, à Flamanville et partout!

Comité vermifuge, Indymedia Nantes, 19 novembre 2011

Areva Joly

 
Europe Ecologie signe une alliance avec Areva et la parti socialisteBlog de Fanch, 17 novembre 2011

Valognes : Communiqué du 22 novembre

Valognes : Communiqué du 22 novembre

On est toujours a Yvetot-Bocage, rebaptisé pour l’occasion Yvetot-Blocage, près de Valognes, sur le camp antinucléaire « Valognes Stop Castor ».

On est 400 environ et on prépare nos actions de demain pour le départ, ou plutôt le non-départ du train de déchets nucléaires radioactifs à destination de Gorleben, Allemagne. Les routes seront bloquées par les CRS à partir de 7h du matin pour tenter de nous empêcher d’accéder au lieu de rassemblement et de clamer haut et fort qu’on ne veut pas du nucléaire et de ses horreurs. Ils aimeraient continuer à nous faire croire que l’industrie nucléaire n’est pas dangereuse, contrairement à nous, méchants activistes ; que tout est sous controle, y compris les travailleurs nigériens qui en crèvent d’extraire de l’uranium pour les blanc-becs, jusqu’aux déchets qu’on transporte sur des kilomètres, bien discrètement, et qu’on veut enfouir à tout prix dans des zone sous-peuplées.

Et par-dessus tout, le progrès vaut bien ça. Même si on n’y croit plus depuis longtemps, on peut se poser à nouveau la question de la démocratie dans un pays où l’État a besoin de tant de forces de police pour imposer l’idée de cette énergie de nucléocrate. Les gros media étaient également présents en masse au camp aujourd’hui, mais quel message peuvent bien relayer les sbires de Bolloré, Sarkozy et consorts, subventionnés par Areva ? Rien de nouveau sous le règne des mass-media.

En tout cas on vous attend toujours pour rejoindre la lutte, à Yvetot-Bocage et partout ailleurs.

Depuis le camp Valognes Stop Castor
Indymedia Paris, 23 novembre 2011.