« Coeur de ville », un nouveau caca marchand à Buxerolles (banlieue de Poitiers), gracieusement financé par les deniers publics…
Lente gestation du projet » Coeur de ville »
Les premiers travaux vont débuter. – (dr)
Coeur de ville va revitaliser le centre de Buxerolles. Initiée au printemps 2009 et toujours en gestation, « cette opération ambitionne de décloisonner les espaces et de mieux relier les différentes parties du centre-ville pour créer une unité de lieu favorable à la fois à l’activité commerciale et à la vie sociale » affirmait Jean-Marie Paratte, le défunt maire à l’origine de ce projet d’envergure.
Après les études d’urbanisme du cabinet Traverse en 2009, trois phases étaient arrêtées. Les premières réalisations porteront sur l’espace comprenant la place des Castors, le parking du centre commercial et les alentours de l’église du Planty, cet aménagement donnera une plus grande unité.
Préalablement, la mise à niveau des principaux réseaux (eaux pluviales, eaux usées), du ressort de Grand Poitiers, débutera en fin d’année 2012. Un cabinet d’architecte, en cours de désignation, formalisera le projet final de cette première tranche qui comprend des surfaces des domaines publics mais aussi privé comme le parking ou les abords de l’église. Les travaux devraient s’achever au cours de l’année 2013 pour cette première tranche.
Pour le maire, Jean-Louis Chardonneau, « Coeur de ville » est nécessaire : « la ville progresse en population. Cette opération de » redynamisation » doit offrir de nouvelles possibilités d’implantation pour les commerces et les services. La troisième tranche, prévue sur les rues de l’Hôtel de ville et des écoles, devrait attirer des services et des commerces supplémentaires. Entre-temps, la zone périphérique à la mairie et la rue Maurice Ravel seront remodelées, il s’agit de la deuxième tranche de travaux. Le conseil municipal a récemment accepté d’acheter les bâtiments laissés disponibles par la poste. Toutes ces opérations demandent du temps, de la concertation et des moyens financiers ». La première tranche bénéficiera d’un autofinancement par la ville et d’une partie couverte par un emprunt.
Nouvelle République, Corr. NR, Jean-Jacques Baud, 24 décembre 2011