APRÈS VALOGNES : BLOQUONS L’INDUSTRIE NUCLÉAIRE PRES DE CHEZ NOUS Deuxième assemblée
Dans deux mois aura lieu l’anniversaire de l’explosion de la centrale de Fukushima, et alors que les conséquences sur la santé des gens commencent à se faire sentir, au Japon et même au-delà, l’idée de faire de cette date un moment fort de l’opposition au nucléaire commence à se dessiner.
À Valognes, le 23 novembre dernier, des militants du Réseau Sortir du Nucléaire, des syndicalistes de Sud, mais aussi des collectifs et des individus de toute la France se sont retrouvés, afin d’imaginer ensemble comment sortir de l’action symbolique et renouer avec les actions de masse où se composent les différentes stratégies ayant le même objectif : l’arrêt immédiat du nucléaire.
Lors de cette journée, le départ du train de déchets nucléaires CASTOR, en partance pour Gorleben, a été retardé de quelques heures au cours d’une action de blocage de voies ferrées, à l’image de ce qui se pratique plus largement depuis des années en Allemagne. Une telle action a semblé redonner de l’énergie et des perspectives à l’opposition au nucléaire en France, aussi nous avons voulu lui donner une suite.
Nous nous sommes réunis une première fois à Montreuil pour faire un bilan de l’action de Valognes. Il est apparu évident que nous étions nombreux à avoir apprécié cette tentative d’agir directement contre le nucléaire, et que nous étions près à préparer d’autres actions dans le même goût. L’enjeu d’une nouvelle réunion est donc de trouver désormais les moyens d’organiser une ou plusieurs actions de blocage de l’industrie nucléaire, et plusieurs perspectives s’offrent à nous. Faut-il, pour agir dans la continuité, se constituer en collectif ? Ou peut-on se donner des outils pour agir en maintenant la forme de l’assemblée générale ?
Comme il en a été également question lors de la précédente assemblée, des trains de déchets nucléaires passent régulièrement en région parisienne, nous pourrions donc être à l’initiative du blocage d’un tel train. Cela permettrait de rendre visible aux habitants de la métropole ce trafic de matières radioactives et d’imaginer ainsi une résistance large et populaire à l’industrie nucléaire.
Rendez-vous mardi 10 janvier, à 18h30, au CICP, 21 ter rue Voltaire dans le 11ème arrondissement (métro rue des boulets ou Nation).
L’assemblée générale sera suivie d’un bon repas, comme la dernière fois !
Vu sur Indymedia Paris-IDF, 3 janvier 2012