NdPN : Trente-cinq incidents ont été déclarés en 2012 à Civaux. En 2013, voici le douzième incident…
Centrale de Civaux : le bâtiment d’un réacteur évacué après un incident
La préfecture confirme que le bâtiment du réacteur n°1�de la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne, a été évacué ce jeudi après-midi un peu avant 15�h après un incident. Une source de rayonnement a été émise durant un laps de temps très bref alors que des opérations de maintenance étaient en cours pour le redémarrage du réacteur. Plusieurs personnes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été touchées par cette émission dont l’origine n’a pas été déterminée pour le moment. Le site du bâtiment réacteur est toujours interdit d’accès. Il n’y a pas de radioactivité anormale de détectée dans ce site.
Nouvelle République, 27 juin 2013
Un ouvrier de la centrale de Civaux reçoit une dose radioactive inexpliquée
Douze employés de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) qui travaillaient dans le réacteur n°1, à l’arrêt pour maintenance, ont été évacués jeudi, confirment l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et EDF.
Les dosimètres électroniques d’un ouvrier qui se trouvait dans une piscine, vide, du bâtiment réacteur, et de cinq de ses collègues qui se situaient plus haut dans la même enceinte, ont déclenché simultanément leur alarme vers 10h du matin, indique EDF.
Avant chaque intervention en zone nucléaire, une dose limite de radioactivité est fixée pour chaque intervenant. Si celle-ci est dépassée, une alarme se déclenche et le personnel doit évacuer. C’est ce qui s’est produit jeudi à Civaux. Chaque employé porte deux dosimètres, l’un électronique, l’autre, qui ressemble à un film, plus fiable.
L’analyse du dosimètre film, indiquait EDF jeudi soir, confirme qu’un employé a reçu une dose dépassant la limite prévue pour cette intervention. Cette dose, de 1,17 millisieverts (mSv) est à comparer aux 20mSv qu’un employé du nucléaire est autorisé à absorber pendant une année. Elle ne présente pas de danger pour la santé, assure Anne-Cécile Rigail, responsable de l’ASN pour la région Sud-Ouest.
« C’est un événement sans conséquence pour la santé des travailleurs ni pour l’environnement », affirme la responsable de l’ASN mais « c’est insolite » car les balises fixes, dans le bâtiment réacteur, n’ont pas enregistré de radioactivité anormale.
EDF va devoir déterminer si l’employé a effectué un déplacement non prévu dans son intervention ou s’il a rencontré une source radioactive qui n’avait pas été identifiée sur son parcours.
En cas d’évacuation du bâtiment réacteur, EDF est tenu d’en informer l’ASN et la Commission locale d’information, indique Anne-Cécile Rigail.
Le Figaro, 27 juin 2013