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Le « Très très grand coeur » guetté par l’infarctus du myocarde

Le « Très très grand coeur » guetté par l’infarctus du myocarde

mercredi 19 octobre 2011 à 9h à Montpellier

Tribunal de Grande Instance de Montpellier, Place Pierre Flotte, 34040 Montpellier

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Dans le quartier Figuerolles, nombre de bâtiments sont jugés malades par la SERM, et cette pathologie serait, d’après les experts en sécurité urbaine cités par la mairie, qui s’inspirent d’anciennes analyses de spécialistes anglais et américains, à l’origine de nombreux problèmes rencontrés quotidiennement dans ces quartiers : pauvreté, violence, échanges déséquilibrés de cartes Panini, deal de poissons pas frais…

Par conséquent, soigner Figuerolles serait une priorité. Toutefois, le corps urbain étant une chose sensible, l’opération s’avère délicate et nombreux furent ceux qui s’échinèrent sur cette question. La solution retenue par les plus grands chirurgiens fut de traiter le phénomène à la manière d’un cancer, à savoir en « enlevant les tumeurs une à une ». Le but, à terme, serait d’après Max LEVITA, président de la SERM, « de régénérer le tissu urbain montpelliérain » en lui donnant l’occasion « d’intégrer, à l’aide d’une politique sociale forte, les grands axes fixés par les décisions européennes ». Il est en cela soutenu par feu Georges FRÊCHE qui affirmait lors du lancement de l’Opération Grand cœur en 2001 « J’aime bien la SERM. C’est des gens cools. Mais je préfère la vodka !». Hélène MANDROUX, actuelle maire de Montpellier, se félicite aujourd’hui du succès de l’opération. Dimanche dernier, alors qu’elle discutait avec Martine AUBRY des perspectives à donner à Montpellier quant à la recherche scientifique, elle affirma devant les journalistes : « Wesh, t’as vu grosse ! Figuerolles c’est craignos, y’a même pas de pesos ! Mais avec la SERM, ma sœur, on les désosse !».

Toutefois, une équipe dissidente de médecins formée à la BIERE (Bassin International Éprouvant Rageusement l’Existence) se leva contre ces manières d’agir qu’illes jugèrent « intrusives, brutales, injustes, malsaines et dégueulasses. Et avec des instruments même pas stérilisés !». Pour eux et elles, le diagnostic posé par les médecins subventionnés par la mairie était erroné, car mettant directement en jeu leur réputation et leur portefeuille. La question fut également soulevée de savoir dans quelle mesure ils confondaient avec une grande naïveté l’essence des choses et leur existence : « Si vous injectez de l’héroïne par intraveineuse, le comportement physiologique et psychologique change inévitablement. Toute la misère de notre environnement est de laisser penser alors que l’héroïne n’est pas un problème et que les dommages qu’elle engendre ne dépendent pas d’elle. » mais le parti adverse leur adressa un pli non affranchi contenant une lettre où il était inscrit : « On pine queudalle à quoi tu dis. Maintenant, cassez-vous ou on vous tape dessus. ».

Se levant alors avec rage et courage contre ces immondices proférées par une bande de vautours aigris et sociopathes, illes décidèrent d’axer leur lutte sur trois points :

  • La nécessité vitale, quoi qu’on en dise, de disposer d’un endroit où les corps puissent se reposer
  • Le refus d’une vision du corps réduit à l’état de marchandise
  • La possibilité, pour chaque cellule de chaque organisme conscient, de s’auto-déterminer et la capacité physique et matérielle pour elles d’autogérer leurs projets au sein de structures organiques adaptées
  • Le rejet absolu d’une philosophie utilitariste et l’arrêt immédiat de la prostitution immobilière

Et pour ce faire, ils se mirent à squatter tout à fait illégalement les diverses structures laissées à l’abandon par la SERM et l’Etat. Pointant du doigt des décisions favorisant l’industrie pharmaceutique qui, voyant les tumeurs croître, profite d’une augmentation de ses bénéfices, ils s’installèrent récemment au 31, rue du Père Fabre, une maison composée de trois appartements, les deux du rez-de-chaussée vides depuis cinq ans, celui du haut depuis huit mois.

Le 13 octobre, les propriétaires du premier étage et la SERM les assignèrent à comparaître devant un collège de médecins qui, de toute évidence, a déjà un avis tout fait sur la question.

Le Très très grand coeur, avec ses allées et venues incessantes, ses peintures murales qui feraient pâlir Julie Lascaux, policière de son état et peintre à ses heures perdues, sa joie de vivre et sa gaieté suintantes, ses divers projets d’ateliers (menuiserie, mécanique, photo, théâtre…) risque donc bientôt de s’arrêter de battre.

Une équipe sur place est déjà occupée à le garder en vie. Le 19 octobre, vous aurez vous aussi la possibilité de participer à l’opération de sauvetage en affichant votre soutien indéfectible à une entreprise à la fois personnelle et collective de reconquête de la vie. Pour cela :

RENDEZ-VOUS devant le TRIBUNAL D’INSTANCE
de MONTPELLIER à 9h

Distribution gratuite, soumise à autorisation parentale, de café, brochures et baisers

(à bas le) P.S : Ne pas jeter sur la voie publique. Plutôt sur le tribunal.

Demosphère Montpellier

« YES WE CAMP » les indignés italiens veulent occuper la capitale !

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AGI News, Le Corriere Di Bologna publient à 16 H 50 les derniers évènements qui ont lieu à Rome, à Bologne. Les articles sous droits réservés font l’objet d’un condensé d’informations traduit de l’italien.
A Rome, un manifestant déclare à AGI : « nous faisons comme en Espagne, en Grèce, à New York, dans les pays arabes : nous ne rentrerons pas à la maison ! » En effet, les indignés veulent « occuper Rome » bien après le 15 octobre prochain. Pour samedi, ils en appellent à une manifestation nationale munis de tente afin de camper dans la capitale sous le slogan : « Yes we camp »
Ils reprennent l’appel à un rassemblement européen et mondial : « Occupation des places publiques par les millions de personnes qui ne veulent plus payer l’énorme crise économique et sociale à la place de ceux qui l’ont causée : pouvoirs politiques industriels, économiques et financiers, qui ont imposé un néo-libéralisme catastrophique au monde occidentale quelque soit les partis politiques des gouvernements.
Le rendez-vous mondial du samedi 15 octobre se réclame de la journée du 15 février 2003, quand le mouvement antimondialisation manifestait dans le monde entier contre l’imminente guerre USA/IRAQ.
Les organisateurs ont prévu 500 bus, des trains, des véhicules privés qui vont converger samedi de tous les coins de l’Italie vers Rome.
Les étudiants universitaires soulignent le caractère précaire de leur situation qui reste indissociable du monde du travail mis à mal par la crise. Ils veulent une vie décente et un avenir.
Pour eux, le moment du changement global est arrivé. A la maison, ils ne reviendront pas !
A Bologne, ce 12 octobre, des affrontements ont eu lieu entre les manifestants qui essayaient de pénétrer dans la banque d’Italie, Piazza Cavour et  les policiers anti-émeutes. Une jeune fille de 23 ans a eu les dents cassées et la lèvre coupée.
Les garçons brandissaient des banderoles « Non à la dette ! « A vous la dette, à nous la bourse et la vie »
Puis, à l’aide d’un poteau de métal en guise de bélier, ils pénètrent dans les bureaux de l’Unep (Office des notifications, des exécutions et des protestations) au virage de Monticelli. Ils ont remis au chef de l’établissement, Giorgio Napolitano, une lettre de protestation adressée à Mario Draghi, prochain président de la BCE.
Une procession de manifestants remonte le long de l’avenue de Castiglione vers le centre. Les garçons portent sur leurs épaules une statue religieuse « Sainte insolvabilité »
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Ils condamnent la gestion de l’ordre public pendant les évènements : « Nous allons essayer de savoir qui a frappé Martina, à travers les photos et les vidéos, dit De Pieri, leader du groupe étudiants OPT. Nous déposons une plainte auprès de notre avocat. La personne responsable ne devrait plus faire partie de la police de Bologne ».
Premier décompte dans la presse italienne ce mercredi 13 octobre au matin : plusieurs centaines de manifestants, étudiants, travailleurs, artistes « les dragons rebelles » comme ils se nomment, ont occupé durant la nuit les lieux publics. La police a chargé sur les indignés, leurs tentes démontées.
La protestation s’est donc poursuivie dans la nuit sur l’avenue Nazionale de Rome et par un sit-in devant le Palais des expositions. Les manifestant, pacifiques, tentent d’échapper aux forces de police dans un jeu de résistance formant des petits groupes puis s’organisant en séance plénière.
« No turnin back ! » au moins jusqu’au 15 octobre scande la foule.
La police met en place un cordon de sécurité devant la Banque d’Italie : les campements peuvent alors se mettrent en place de la Piazza de la Republique à la Piazza San Giovanni avec, en prévision, des raids surprises possibles et de nouveaux camps urbains.
Mediapart – par Marie Thérèse Ferrisi – 12/10/2011

[Notre Dame des Landes] Manifestation de réoccupation

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Le 7 mai 2011, nous étions 1000 personnes à manifester fourche en main pour défricher ensemble une terre agricole à l’abandon. Il s’agissait d’aider à l’installation d’une ferme maraîchère qui contribue aujourd’hui à nourrir la lutte contre l’aéroport. Nous nous quittions en nous engageant à défendre cette ferme et les autres espaces occupés de la ZAD (« la Zone d’Aménagement Différé » où est prévue l’aéroport, devenue « Zone A Défendre ».)

Le 24 juin, Vinci lançait des procédures d’expulsion à l’encontre de 8 maisons occupées sur la ZAD, dont « Les Planchettes », espace collectif d’accueil et d’organisation.

Le 10 juillet, des milliers de personnes, à l’appel de la coordination contre l’aéroport, affirmèrent par une fresque humaine « Vinci dégage ! »

Le mardi 23 août, le président de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette, demandait au préfet « de passer au karcher » les occupant-e-s de la ZAD. L’appel à la répression la plus brute est sans ambiguïté, mais cela ne nous empêchera pas de résister, revenir et repousser.

Pour faire suite au 7 mai, des occupant-e-s de la ZAD, et Reclaim The fields, réseau de paysan-ne-s en lutte, appellent à une grande manifestation de réoccupation en cas d’expulsion et invitent tous les collectifs et groupes qui le souhaitent à soutenir cette initiative. Si le karcher policier arrive, nous voulons être de nouveau des milliers pour donner corps aux « Vinci dégage ! » et revenir occuper la zone afin de continuer à empêcher concrètement les travaux. Cette manifestation se veut ouverte à une pluralité de formes et d’engagements.

Depuis quarante ans, les décideurs et bétonneurs planchent sur un nouvel aéroport à côté de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes, pour parfaire leurs rêves voraces de métropole et d’expansion économique. La ZAD, c’est 2000 hectares de terres agricoles et d’habitats qu’ils veulent anéantir sous le béton. La résistance contre ce projet est au carrefour d’enjeux sur lesquels s’unir, croiser des problématiques et penser des stratégies communes.

À travers cette lutte, nous combattons l’alimentation sous perfusion, la société industrielle et son réchauffement climatique, les politiques de développement économique et de contrôle du territoire, les mégalopoles et la normalisation des formes de vie, la privatisation du commun, le mythe de la croissance et l’illusion de participation démocratique…

Les décideurs communiquent à tout va pour vendre leur projet et laisser croire qu’aucun retour en arrière n’est envisageable à ce stade. Car après 40 ans de lutte, les travaux préliminaires à la construction sont aujourd’hui lancés : forages pour les études de sol, expertises environnementales, qu’ils espèrent faire suivre cet automne de fouilles archéologiques et de travaux de défrichages pour la construction du barreau routier… autant de prérequis au bétonnage de la ZAD.

Mais les opposant-e-s sont loin d’avoir baissé les bras et les actions s’intensifient : opposition aux forages, perturbations des études d’impact de Biotope, occupations de bureaux et chantiers, péages gratuits, diffusion de journaux, etc, etc … En outre, depuis plus de 2 ans, au lieu que la ZAD se vide progressivement, au rythme des rachats et des destructions, la vie et l’activité s’y est redensifiée.

De nombreuses maisons laissées à l’abandon ont été réhabilitées et occupées, des cabanes ont été construites au sol et dans les arbres, des collectifs occupent des terres pour y faire du maraîchage. Des espaces de réunion, boulangerie, bibliothèque, gîte sont ouverts à tous et toutes. Ce sont plus d’une centaine de personnes qui occupent en permanence la ZAD, soutenues par de nombreuses personnes du coin et d’ailleurs qui s’y rencontrent et s’y organisent. Les occupations font partie prenante d’un mouvement qui prend des formes diversifiées. Elles ont entre autres permis, ces derniers mois, des réactions rapides face aux premières démarches entreprises par Vinci en vue des travaux.

En juin 2011, Vinci a entamé les procédures d’expulsion afin de se doter des moyens légaux pour expulser les occupant-e-s « sans droit ni titre » de la ZAD. Ils veulent aujourd’hui enrayer la croissance du mouvement, et pour commencer les travaux, il faut faire place nette : après l’expulsion des occupant-e-s « sans titre », ils pensent passer aux locataires, propriétaires et exploitants agricoles. En parallèle, les pro-aéroport font tout leur possible, campagnes de presse à l’appui, pour isoler les occupants de la ZAD, tentent de diviser le mouvement et de briser les solidarité, et renforcent la présence policière au quotidien et la répression des initiatives collectives.

Malgré ce contexte, nous gardons en mémoire les victoires passées contre les projets mégalos, du nucléaire au militaire, comme au Carnet, à Plogoff ou au Larzac, et nous savons que cet aéroport peut encore être stoppé. Nous regardons de l’autre coté des Alpes où l’opposition à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin mobilise toute une vallée, où des dizaines de milliers de personnes empêchent les travaux. Nous nous préparons pour qu’ici aussi toute tentative de bétonnage desterres leur coûte cher.

Cet appel à manifester est une manière de signifier que les expulsions ne signifie en rien la fin de la lutte ; il permet également de se projeter dans des formes offensives collectives après de potentielles évacuations. C’est affirmer qu’ils ne peuvent militariser cette zone en permanence et la stériliser, et que, quels que soient leurs efforts, ils ne pourront nous empêcher de nous y réinstaller. C’est marquer la volonté commune de conserver le levier des occupations pour empêcher le projet d’aéroport.

Cette manifestation permettra, suivant les nécessités, la reconstruction d’espaces d’organisation collective, d’habitats ou encore la mise en culture de nouvelles terres.

Même si nous ne pouvons savoir quand ils lâcheront la cavalerie, nous lançons aujourd’hui cet appel afin d’anticiper une réaction rapide, et massive. Nous proposons de se retrouver le 4ème samedi après les premières expulsions – fourches, outils et poutres en main – pour reprendre les terres et reconstruire ensemble.

Outre cet appel à réoccupation, d’autres initiatives sont évidemment les bienvenues : actions de solidarité aux quatre coins de la France, présence lors des expulsions-mêmes pour obstruer l’opération policière… Et d’ici là, les initiatives pour empêcher l’aéroport continuent, et la vie sur la ZAD aussi !

Infos pratiques :

– Guettez les infos ! Consultez régulièrement ce site, et d’autant plus en cas d’expulsion. La date et le lieu exact de rendez-vous seront précisés à ce moment là.

– Il sera possible d’arriver la veille de la manif, pour les derniers préparatifs et échanges d’infos. Amenez de quoi camper.

– On vous invite à rester sur place après la manif pour protéger les espaces réoccupés et continuer les constructions.

À l’appel de : Reclaim the Fields et d’occupant-e-s de la ZAD

Contact : reclaimthezad [arrobase] riseup [point] net

Télécharger les affiches (1 ; 2 ; 3) et le tract d’appel à la manifestation.

Appel à rassemblement devant le tribunal de St Nazaire le 17 août

La Justice au service du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Depuis quarante ans dans la région, des gens s’opposent à un projet mégalomane de construction d’aéroport à Notre dame des Landes. Nous avons rejoint la lutte en occupant illégalement des terres et des maisons que le conseil général et l’état avaient rachetées petit à petit pour en faire cadeau au groupe Vinci, en janvier dernier. Aujourd’hui, pour mener à bien son projet, Vinci doit faire place nette en expulsant les habitant.e.s de la zone, d’abord les squats, ensuite les locations, les propriétés et les fermes.

Nous sommes convoqué.e.s au tribunal de Saint-Nazaire le 17 août pour des procédures d’expulsion.

Nous refusons de comparaître au tribunal.

Nous refusons de comparaître au tribunal parce que nous ne reconnaissons pas la justice. La justice est un instrument de l’état. Cet état qui nous impose par la force le projet d’aéroport (et bien d’autres) malgré une opposition massive. Pour exemple, les nombreux recours portés par les associations qui ont été rejetés, les différentes condamnations d’opposant.e.s, la militarisation de la zone, les pressions policières, le fichage systématique de tout.e opposant.e…

Nous refusons de comparaître au tribunal parce que nos vies n’y valent pas grand-chose face au groupe Vinci, leader mondial du BTP, aux bénéfices annuels de 1,7 milliard d’euros qui exploite dans 90 pays et dont le PDG percevait en 2005 un salaire de 350 000 euros par mois. Dans cette lutte, ce sont nos vies que nous défendons et nous n’attendons pas que la justice lutte à notre place car elle est un outil au service du capital.

Nous refusons de comparaître au tribunal parce que nous refusons de jouer le rôle que la justice attend de chacun.e. Quotidiennement des tas de gens sont convoqué.e.s devant un tribunal. Face à la justice, nous sommes seulement tenu.e.s d’obéir, de jouer le jeu, de bien nous habiller, de répondre poliment aux marques de mépris et aux vexations, d’accepter de nous faire couper la parole, d’attendre notre tour. En un mot : de nous montrer dociles et de faire semblant de croire que la justice est juste. Parce que celui ou celle qui ne le fait pas risque simplement une décision plus sévère. Avoir affaire à la justice, c’est voir des magistrat.e.s décider du cours de sa propre vie.

Nous refusons de comparaître au tribunal parce qu’il s’agit d’un procès d’expulsion et que nous ne voulons pas être expulsé.e.s. Peu importe notre défense, l’expulsion sera prononcée. Seuls quelques jours ou semaines de délai pourraient être accordées, ce qui ne changerait ni nos vies, ni la lutte, ni l’état de ce monde.

Nous refusons de comparaître au tribunal parce que nous ne voulons pas parler au/à la juge. Nous trouvons plus intéressant de discuter entre nous. Nous avons plus à gagner en nous rencontrant et en nous organisant.

Nous refusons de comparaître au tribunal parce qu’il fait toujours plus beau à l’extérieur.

NOUS VOUS INVITONS À TOU.TE.S NOUS RASSEMBLER DEVANT LE TRIBUNAL DE SAINT NAZAIRE LE 17 AOUT A 8H00. Ainsi qu’aux Planchettes du 16 au 19 août pour préparer la résistance face aux expulsions

Nous ne lâcherons rien. Nous ne partirons pas. Vinci dégage.

Des occupant.e.s de la Zad