Archives de catégorie : Un toit pour tou-te-s

[DAL86] Le squat rue Carnot a été expulsé sans jugement et sauvagement

Le squat rue Carnot a été expulsé sans jugement et sauvagement

Le squat rue Carnot a été investi par la police qui a défoncé les portes hier à partir de 15h45. Nous n’avons pas beaucoup d’informations à cette heure. Il semblerait que le prétexte soit un « vol manifeste d’énergie ». Un employé d’EDF serait passé dans la rue au petit matin et aurait constaté une lumière allumée… Quoi qu’il en soit, les pouvoirs publics en ont profité pour expulser les habitants sans jugement et sauvagement, et poser les scellés. Une famille de trois personnes qui vivait là depuis près d’un mois, a été arrêtée y compris la petite fille de 2 ans, et conduite au commissariat pour qu’ils soient interrogés. Nous ignorons s’ils ont été mis en garde à vue. Ils ont été conduits dans un hôtel vers 23h. Les autres personnes qui vivaient dans le squat, ont dormi dans la rue. Tous ont laissés leur affaires y compris leur papiers personnels au squat. D’autres infos suivront.

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur le site du DAL 86, 16 avril 2014

[DAL 86] Assignation : plantage à tous les échelons !

Assignation du squat Gibautel à Poitiers : de mieux en mieux !

Les squatteurs de l’ex-hôtel Gibautel et… le DAL 86 étaient assignés jeudi 10 avril 2014 à 14h30 devant le tribunal d’instance de Poitiers en référé heure à heure. La séance n’a pas duré bien longtemps, un petit quart d’heure. Pire qu’un revers, c’est une véritable humiliation, qu’ont vécue ceux qui ont intenté ce référé heure à heure. Sous le regard d’abord incrédule puis atterré du juge et des ses accesseurs, par la voix de leur avocat, ils ont eux-mêmes demandé le renvoi de leur propre référé heure à heure !

L’affaire sera donc jugée le mardi 6 mai à 14h30.

La raison de cette débandade ? C’est que le « propriétaire », la société l’Aquarium dont l’actionnaire majoritaire est le société Polyclinique de Poitiers, qui a assigné les squatteurs du Gibautel et… le DAL 86 jeudi n’était pas le « vrai » propriétaire ! Enfin si, ou peut-être, puisque l’assignation est vide de toute pièce prouvant que ceux qui assignent sont les propriétaires. D’après leur avocat, mais là-aussi il faut le croire sur parole, la société l’Aquarium ne serait propriétaire que des fondations du bâtiment et de la partie basse. Il n’a toutefois pas indiqué jusqu’à quel rang de parpaing… Le propriétaire des murs serait, toujours selon les dires de l’avocat, la société Gibautel !

Les conséquences de cette révélation pourraient être énormes. D’abord, il se pourrait que ce ne soit pas le propriétaire qui ait appelé la police. Police qui n’a pas du tout vérifié si c’était vraiment le propriétaire avant de pénétrer dans les locaux et de commettre une violation de domicile, puis de laisser pénétrer le supposé propriétaire dans le domicile des squatteurs l’invitant à commettre lui-même une violation de domicile, et, en concertation avec le supposé propriétaire, de se faire justice eux-mêmes en restreignant arbitrairement les habitants du lieu à une petite partie des locaux. Le Dal86 attend avec impatience le résultat des plaintes déposées par les squatteurs contre la police et celui qui se disait propriétaire…

Ensuite, la plainte déposée le 3 février à 19h59 au nom de la Polyclinique de la Providence par sa directrice, puis corrigée le 6 février, au nom de la SCI l’Aquarium par le directeur technique du groupe Polyclinique de Poitiers, ne serait pas valable puisque, ce n’est pas le vrai propriétaire, la société Gibautel, qui l’a déposée.

Même chose pour l’enquête de police pour “effraction avec dégradation en réunion” pour laquelle les squatteurs et un membre du Dal86 ont été entendus. Quelle est sa valeur si ce n’est pas le vrai propriétaire qui a porté plainte ?

Enfin, concernant la requête aux fins de constat accordée par le vice-président du Tribunal d’instance de Poitiers, Philippe Maury, qui ne s’est pas le moins du monde lui non plus inquiété de savoir si c’était le vrai propriétaire qui faisait cette demande. D’autant plus qu’il a accepté avec une grande légèreté cette requête « afin de constater les conditions d’occupation des lieux et de vérifier l’identité des occupants » alors que la police et ceux qui se disaient propriétaires avaient déjà pu constater tout cela lors de leur violation de domicile et de leur plainte du 3 février. D’autant plus que, d’après ce que constate l’huissier pour la requête même, huissier qui n’a pas plus vérifié que les autres l’identité du propriétaire, les noms des personnes étaient apposés sur « une boite aux lettres non normalisée ». Concernant l’huissier, il était déjà entré dans les lieux avec la personne qui se disait propriétaire le 4 février et avait pu constater de ses propres yeux l’occupation des locaux. Il n’avait donc aucune raison de revenir le six mars avec la requête signée par le juge Maury. Alors pourquoi un juge fait-il exécuter une requête aux fins de constat alors qu’il a tous les éléments demandés dans le texte même de la requête ?

La suite le 6 mai !

Revue de presse :

Nouveau squat à PoitiersDal86 03/02/2014 – Un squat à l’hôtel Gibautel à Poitiers NR 04/02/2014Troisième violation de domicile au squat Gibautel Dal86 05/02/2014

Squat Gibautel : les assignations sont tombées ! Dal86 29/03/2014

Tous au Tribunal d’instance jeudi 10 avril à 14h30 pour soutenir les squateurs du Gibautel Dal86 05/04/2014 – POITIERS Les squatteurs du Gibautel et le DAL 86 assignés en justice NR 11/04/2014

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DAL 86, 12 avril 2014

[Poitiers] Soutien à une famille menacée d’expulsion

Les parents soutiennent la famille russe menacée d’expulsion

Un rassemblement de soutien à une famille russe menacée d’expulsion a été organisé hier matin devant l’école maternelle rue Théophraste-Renaudot dans laquelle est scolarisée Mariam, 4 ans. Son frère Sargis, 7 ans, est à l’école élémentaire Damien-Allard. Sous l’effet de la « procédure Dublin », la famille risque d’être expulsée en Pologne, premier pays européen dans lequel elle est arrivée. « C’est la France qu’ils ont choisie, a expliqué Mathilde Vallespir, déléguée des parents d’élèves et membre du réseau Éducation sans frontières. La scolarisation a été dure au début, il y a plus d’un mois, mais l’équipe éducative a fait un bon travail d’intégration. La maman suit des cours de français ». Hébergée dans un logement d’urgence, « la famille vit dans des conditions précaires. Les parents d’élèves se sont mobilisés pour leur donner plusieurs fois par semaine des produits de première nécessité et des plats cuisinés ». Une pétition qui revendique un titre de séjour permettant aux enfants de poursuivre leur scolarité a recueilli 250 signatures.

Nouvelle République, 11 avril 2014

[DAL86] Nouveau squat au centre ville de Poitiers !

Nouveau squat au centre ville de Poitiers !

Plusieurs familles et personnes seules, arméniens, azéris, français, géorgiens, roumains…, sans logis en état de nécessité, ont élu domicile depuis le 15 mars 2014 dans une maison du centre-ville de Poitiers.

Rien d’étonnant car malgré l’augmentation du nombre de personnes hébergés chaque soir (multiplié par plus de 3 en un an!) et les 40 000 € par mois (soit 480 000 € par an pour une centaine de personnes !) donnés par la préfecture par l’entremise de la Croix Rouge 86 au titre de l’accueil d’urgence pour payer des chambres d’hôtels où des familles s’entassent dans des conditions indignes, de nombreuses familles et personnes seules sont à la rue ou dans des conditions de logement très précaires à Poitiers.

La préfecture et son âme damnée la Croix Rouge 86 ne respectent pas la législation en vigueur concernant l’hébergement d’urgence afin de pourrir la vie des sans papiers et autres indésirables. Non seulement l’accueil inconditionnel n’est pas respecté, il y a encore de nombreuses personnes à Poitiers y compris des femmes et des enfants qui dorment dans la rue, et alors que leurs femmes et leurs enfants sont hébergés dans les conditions indignes qu’on connaît (les locaux du CHUS sont très vétustes et la vie en dortoirs sépare les couples et les familles ; les personnes et les familles doivent sortir à 10h30 le matin et ne pas y revenir avant 16h15 et pas après 21h ; pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi et les résidents ont interdiction de se faire à manger même pour leur petits enfants et de laver leur linge) ,les hommes tournent et sont hébergés seulement deux ou trois nuits par semaine. Les autres nuits, ils dorment ou seulement somnolent dans les halls d’immeubles, la gare, le CHU, les bus de nuit…

Suite à l’expulsion du squat de l’Etape, M. Séguy, secrétaire général de la préfecture, à déclaré au journal de France 3 Poitou-Charentes du 23 novembre dernier : « La volonté affichée par l’ensemble des pouvoirs publics c’est qu’effectivement il n’y ait plus de squats dans le département de la Vienne. » VOIR . Nous nous demandions à l’époque si cela voulait dire qu’il n’y aurait plus personne à la rue, malheureusement nous snous sommes trompés. Or il y a à Poitiers 4754 logements vacants. Qu’attendent les autorités pour réquisitionner ces logements puisqu’il y a des besoins. A commencer par l’ex-hôtel Gibautel dont les occupants sont assignés au Tribunal d’Instance jeudi prochain à 14h30 (merci de venir massivement les soutenir) et ce dernier squat.

La Dal86 apporte son soutien inconditionnel aux squatteurs !

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur le site du DAL 86, 6 avril 2014

[DAL 86] Tous au Tribunal d’instance jeudi 10 avril à 14h30 pour soutenir les squateurs du Gibautel

Tous au Tribunal d’instance jeudi 10 avril à 14h30 pour soutenir les squateurs du Gibautel.

Merci de venir nombreux et de diffuser massivement autour de vous

Alors que de nombreuses familles et personnes seules sont à la rue ou dans des conditions de logement très précaires à Poitiers, alors que la préfecture par l’entremise de la Croix Rouge dépense 40 000 € par mois (soit 480 000 € par an pour une centaine de personnes !) au titre de l’accueil d’urgence pour payer des chambres d’hôtels où des familles s’entassent dans des conditions indignes, l’ex hôtel deux étoiles Gibautel avec ses 30 ou 40 chambres meublées tout confort est inoccupé depuis 2001.

Bien-sûr nous savons qu’il y avait un projet immobilier et que la clinique du Fief de Grimoire devait venir dans ces locaux. Mais d’une part pourquoi ne pas avoir prêté gracieusement l’ex hôtel à la préfecture et à la Croix Rouge dès sa fermeture pour qu’elles y installent le CHUS (Centre Hébergement d’Urgence Sociale) ? Cela aurait pu éviter le scandale de l’actuel CHUS insalubre et inadapté de la rue de Monbernage. Et d’autre part, aujourd’hui que le projet de transfert de la clinique du Fief de Grimoire est abandonné, et alors que l’hébergement d’urgence sur Poitiers est déficient et saturé et les chambres d’hôtel coûtent très cher, pourquoi la préfecture ne réquisitionnerait-elle pas ces locaux pour héberger les familles et personnes seules dans le besoin ?

Cela semble être d’ailleurs le point de vue de la Polyclinique, propriétaire des locaux, puisqu’elle a assigné le Dal86 TI à côté des habitants, et ce de manière très provocatrice, afin que, comme c’est stipulé dans l’assignation, cette association verse « aux débats les éléments concourants au fait qu’elle aurait fait des démarches en vue de réquisitionner ledit immeuble ». Rappelons que concernant les réquisition, le Dal86 n’a pas beaucoup de pouvoirs, excepté de signaler aux autorités compétentes les logements vacants qu’elles connaissent d’ailleurs très bien puisque souvent ils leur appartiennent et qu’elles ont des services chargés de les répertorier.

Nous soutenons donc la Polyclinique dans ses revendications et demandons avec elle en application de la Loi de réquisition des logements vacants : Article L641-1 (code de la construction) : « Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2. » la réquisition immédiate de l’Hôtel Gibautel lui appartenant. Dans l’immédiat et en prévoyance de cette réquisition nous demandons aux tribunal d’instance de maintenir les 3 familles, 9 personnes dont 3 personnes malades et 3 enfants scolarisés qui seraient autrement à la rue, dans ces locaux !

Reste à déterminer qui gèrera le lieu. Nous ne faisons absolument pas confiance en la Croix Rouge 86 qui ne respecte pas la législation en vigueur concernant l’hébergement d’urgence et collabore avec la préfecture pour pourrir la vie des sans papiers et autres indésirables. Il y a encore de trop nombreuses personnes à Poitiers y compris des femmes et des enfants qui dorment dans la rue. Non seulement l’accueil inconditionnel n’est pas respecté mais, malgré la loi qui prévoit un « accueil digne », les locaux du CHUS sont très vétustes et la vie en dortoirs sépare les couples et les familles. Malgré la loi qui prévoit un accueil continu, les personnes et les familles doivent sortir à 10h30 le matin et ne pas y revenir avant 16h15 et pas après 21h. Malgré la loi qui, outre le gîte et l’hygiène, prévoit le couvert, il n’y a pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi et les résidents ont interdiction de se faire à manger même pour leur petits enfants et de laver leur linge. Si depuis les multiples actions du Dal86 la première orientation « vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l’aide justifiée par son état » a été mise en place, la seconde orientation « vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation » fait presque systématiquement défaut.

Le mieux serait donc de mettre en place un Centre d’hébergement géré par les intéressés eux-mêmes. Une petite partie du budget de l’hébergement d’urgence en chambres d’hôtel serait grandement suffisant pour faire faire tourner le lieu.

Revue de presse :

Nouveau squat à Poitiers Dal86 03/02/2014 – Un squat à l’hôtel Gibautel à Poitiers NR 04/02/2014 Troisième violation de domicile au squat Gibautel Dal86 05/02/2014 – Squat Gibautel : les assignations sont tombées ! Dal86 29/03/2014

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

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Alors que de nombreuses familles et personnes seules sont à la rue ou dans des conditions de logement très précaires à Poitiers, alors que la préfecture par l’entremise de la Croix Rouge dépense 40 000 € par mois (soit 480 000 € par an pour une centaine de personnes !) au titre de l’accueil d’urgence pour payer des chambres d’hôtels où des familles s’entassent dans des conditions indignes, l’ex hôtel deux étoiles Gibautel avec ses 30 ou 40 chambres meublées tout confort est inoccupé depuis 2001.

Bien-sûr nous savons qu’il y avait un projet immobilier et que la clinique du Fief de Grimoire devait venir dans ces locaux. Mais d’une part pourquoi ne pas avoir prêté gracieusement l’ex hôtel à la préfecture et à la Croix Rouge dès sa fermeture pour qu’elles y installent le CHUS (Centre Hébergement d’Urgence Sociale) ? Cela aurait pu éviter le scandale de l’actuel CHUS insalubre et inadapté de la rue de Monbernage. Et d’autre part, aujourd’hui que le projet de transfert de la clinique du Fief de Grimoire est abandonné, et alors que l’hébergement d’urgence sur Poitiers est déficient et saturé et les chambres d’hôtel coûtent très cher, pourquoi la préfecture ne réquisitionnerait-elle pas ces locaux pour héberger les familles et personnes seules dans le besoin ?

Cela semble être d’ailleurs le point de vue de la Polyclinique, propriétaire des locaux, puisqu’elle a assigné le Dal86 TI à côté des habitants, et ce de manière très provocatrice, afin que, comme c’est stipulé dans l’assignation, cette association verse « aux débats les éléments concourants au fait qu’elle aurait fait des démarches en vue de réquisitionner ledit immeuble ». Rappelons que concernant les réquisition, le Dal86 n’a pas beaucoup de pouvoirs, excepté de signaler aux autorités compétentes les logements vacants qu’elles connaissent d’ailleurs très bien puisque souvent ils leur appartiennent et qu’elles ont des services chargés de les répertorier.

Nous soutenons donc la Polyclinique dans ses revendications et demandons avec elle en application de la Loi de réquisition des logements vacants : Article L641-1 (code de la construction) : « Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2. » la réquisition immédiate de l’Hôtel Gibautel lui appartenant. Dans l’immédiat et en prévoyance de cette réquisition nous demandons aux tribunal d’instance de maintenir les 3 familles, 9 personnes dont 3 personnes malades et 3 enfants scolarisés qui seraient autrement à la rue, dans ces locaux !

Reste à déterminer qui gèrera le lieu. Nous ne faisons absolument pas confiance en la Croix Rouge 86 qui ne respecte pas la législation en vigueur concernant l’hébergement d’urgence et collabore avec la préfecture pour pourrir la vie des sans papiers et autres indésirables. Il y a encore de trop nombreuses personnes à Poitiers y compris des femmes et des enfants qui dorment dans la rue. Non seulement l’accueil inconditionnel n’est pas respecté mais, malgré la loi qui prévoit un « accueil digne », les locaux du CHUS sont très vétustes et la vie en dortoirs sépare les couples et les familles. Malgré la loi qui prévoit un accueil continu, les personnes et les familles doivent sortir à 10h30 le matin et ne pas y revenir avant 16h15 et pas après 21h. Malgré la loi qui, outre le gîte et l’hygiène, prévoit le couvert, il n’y a pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi et les résidents ont interdiction de se faire à manger même pour leur petits enfants et de laver leur linge. Si depuis les multiples actions du Dal86 la première orientation « vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l’aide justifiée par son état » a été mise en place, la seconde orientation « vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation » fait presque systématiquement défaut.

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