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[Poitiers] Un titre de séjour pour qu’Anouch et Lieuva poursuivent leurs études en France

Un titre de séjour pour qu’Anouch et Lieuva poursuivent leurs études en France

Anouch et Lieuva Grigoryan d’origine arménienne sont en France depuis le 7 juillet 2010 avec leur famille (leurs parents et leur grand-mère).

Depuis leur arrivée ils sont sans-papiers.

Ils ont reçu une obligation à quitter le territoire (OQTF) le 23 janvier 2013. Les recours déposés par la suite auprès des tribunaux de Poitiers et de Bordeaux contestant cette décision ont été rejetés.

Le 19 mai 2013 leur première demande d’asile a été rejetée.

Anouch, 19 ans, est scolarisée en terminale littéraire au LP2I (lycée Pilote Innovant International).

Lieuva,18 ans, en terminale STMG au Lycée Aliénor d’Aquitaine.

Ils passent les épreuves du bac à la fin d’année pour pouvoir poursuivre leurs études.

Ils sont intégrés dans la vie associative des 3 Cités où ils habitent. Anouch est présidente de l’association des Arméniens du Poitou et membre du CA du Centre Socioculturel des 3 Cités.

Les parents, Karen le père et Knarik la mère, ont fait des demandes de titres de séjour pour soins qui sont en cours. La grand-mère elle, a obtenu une carte de séjour d’un an pour des soins médicaux.

Nous demandons à la préfecture de régulariser Anouch et Lieuva et de leur accorder des titres de séjour afin qu’ils puissent continuer leurs études et leur vie en France.

Deux rassemblements sont prévus lundi 26 mai

au même moment, à 12h30,

devant le lycée Pilote Innovant International

et devant le lycée Aliénor d’Aquitaine

Venez nombreux manifester votre soutien!

Comités de soutien des 3 Cités, du LP2I et d’Aliénor d’Aquitaine

Hayer du Poitou (Association des arméniens du Poitou)

Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici »

Vu sur le site du DAL 86, 21 mai 2014

Mise à jour 27 mai 2014 :

Ensemble pour Anouch et Lieuva

Hier, devant Aliénor-d’Aquitaine et le LP2I, deux rassemblements ont eu lieu en même temps pour qu’Anouch et Lieuva poursuivent leurs études en France.

Pour manifester leur soutien à Anouch et Lieuva, leurs copains de classes n’ont pas attendu le prochain rendez-vous mensuel du Collectif poitevin « D’ailleurs nous sommes d’ici » (le mercredi 4 juin devant le palais de justice). Dans le même temps, ils se sont réunis hier midi devant leurs établissements respectifs – le LP2I à Jaunay-Clan pour Anouch et le lycée Aliénor-d’Aquitaine pour Lieuva – pour demander d’une même voix à la préfecture la régularisation des deux lycéens d’origine arménienne, « afin qu’ils puissent continuer leurs études et leur vie en France ».

 Dans l’incertitude à quelques semaines du baccalauréat

Parfaitement intégrés scolairement et dans la vie associative de leur quartier (les Trois-Cités), Anouch et Lieuva sont arrivés en France avec leurs parents et leur grand-mère en juillet 2010. Anouch Grigoryan, 19 ans, est en terminale littéraire au LP2I et son frère Lieuva, 18 ans est en terminale STMG (management et gestion) à Aliénor-d’Aquitaine. Aujourd’hui, à quelques semaines des épreuves du baccalauréat, leurs demandes de titres de séjours pour poursuivre leurs études restent toujours sans réponse, tout comme les demandes pour soins médicaux de leurs parents Karen et Knarik. Seule leur grand-mère a obtenu à ce jour une carte de séjour d’un an pour des soins médicaux.
Devant Aliénor-d’Aquitaine, en présence d’enseignants, des représentants du comité constitué de différentes associations des Trois-Cités et du Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici », les nombreux élèves ont affirmé leur soutien à Lieuva. Au micro, Mamadou est déterminé à soutenir son camarade. Il y a deux mois il obtenait son titre de séjour pour poursuivre ses études en France après un soutien identique.

à jaunay-clan

Le Lycée pilote international innovant se mobilise

A deux pas du Futuroscope, de nombreux lycéens du LP2I étaient venus soutenir la cause d’Anouch : « C’est normal d’être présent ce midi car Anouch est une élève particulièrement méritante de terminale littéraire qui veut réussir et devenir interprète. »
« Après bientôt quatre années passées en France et malgré tous les signes d’une intégration réussie, à la fois au lycée mais aussi dans sa vie citoyenne et extrascolaire, Anouch Grigoryan est toujours dans une situation instable risquant chaque jour de se retrouver avec sa famille dans l’obligation de quitter le territoire pour un pays où son père est en danger », expliquent les organisateurs du rassemblement de soutien qui se tenait ce lundi aux abords du lycée devant près d’une centaine de professeurs, d’élèves ou de membres du comité de soutien.

Dominique Bordier, Nouvelle République, 27 mai 2014

[Châtellerault] Présentation et discussion libre autour de « La monnaie de leur pièce »

merle

NdPN : sur Poitiers, le livre est disponible à La Belle Aventure, chez Gibert, au Biblio Café… Sinon, vous pouvez le commander chez votre libraire préféré. Il est aussi consultable en ligne. Prochains rendez-vous avec l’auteur à Paris le 21 juin (à la librairie Publico, 145 rue Amelot dans le 11ème arrondissement) et sans doute à Limoges en septembre.

[Poitiers -> Pologne] Artur a été expulsé !

NdPN : Artur (voir tous nos articles précédents), emprisonné parce que « étranger » au centre de rétention de Bordeaux, a été expulsé ! Soutien total à sa compagne, et à leurs enfants  Mariam et Sargis scolarisés à Poitiers : rassemblement de soutien aux migrant.e.s mercredi 7 mai, devant le palais d’injustice, à 18H ! Soyons nombreux.euses à crier notre colère contre cette politique à vomir, et à organiser et développer la résistance contre la xénophobie d’Etat !

Le combat continue !

Poitiers: le père de famille russe expulsé vers la Pologne

Le père de famille russe dont le sort avait suscité une vague de mobilisation a été expulsé tôt ce matin vers la Pologne via Amsterdam, indique la Cimade. Sa femme et ses deux enfants ne sont plus hébergés par la préfecture à l’hôtel. La mère de famille a trouvé du secours auprès d’amis. Elle est elle-même menacée par une procédure d’expulsion.

Dépêche Nouvelle République, 6 mai 2014

[Poitiers] Bas les pattes sur Marina et ses enfants !

Des papiers pour des conditions d'existence dignes

Nous voulons que Marina reste en France à Poitiers dans notre quartier des 3 Cités !

Marina maintenant bien connue sur le quartier des 3 Cités puisqu’elle est bénévole au Centre Socio-culturel, que ses deux enfants de 11 et 9 ans sont scolarisés depuis 3 ans à l’école Tony Lainé et qu’un Comité de soutien composé des parents d’élèves, des enseignants, du Centre socio-culturel, d’associations et des habitants du quartier… s’est constitué autour d’elle, Marina que vous avez déjà soutenue par un rassemblement devant l’école le 28 mars dernier a reçu de la part de la préfecture une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). C’est une OQTF « sans délais » et Marina n’a que 48h pour déposer son recours auprès du Tribunal administratif. De plus elle est assignée à résidence et doit aller signer au commissariat deux fois par semaine.

La préfecture estime donc que Marina n’a pas à rester ici en France, à Poitiers dans notre quartier des 3 Cités. Qu’elle doit quitter le Centre socio-culturel, et ses amis et connaissances. Que ses enfants doivent quitter l’école Tony Lainé et le club d’échec.

Nous savons que marina est « intégrée ». Comment pourrait-il en être autrement pour elle qui a choisi la France et qui vit à Poitiers depuis 3 ans ? Mais l’essentiel n’est pas là. Le plus important c’est que nous voulons vivre auprès de marina et de ses deux enfants. Nous voulons décider de nous-mêmes pour nous-mêmes.

Marina doit rester en France à Poitiers et dans notre quartier des 3 Cités !

Annulation de son OQTF !

La préfecture doit reconsidérer la situation humanitaire de Marina et de ses deux enfants et leur donner des papiers suffisants pour entrer dans le droit commun afin qu’ils puisse avoir une vie décente.

Venez soutenir Marina :

  • mercredi 7 mai midi devant l’école Tony Lainé aux 3 Cités

  • mercredi 7 mai 18h devant le Palais de Justice

qui se veut un rassemblement de convergence des actions de soutien aux migrants. En effet, devant l’intransigeance et la brutalité avec laquelle de la préfecture applique sa politique du chiffre inhumaine au détriment des droits fondamentaux, un mouvement social de soutien aux sans-papiers se développe sur Poitiers.

Depuis le rassemblement pour Mamadou Camara le 12 février dernier devant le Lycée Aliénor d’Aquitaine qui a réuni plus d’un millier de personnes, jusqu’à celui du lundi 28 avril pour soutenir la famille de Maryam et Sargis qui a réuni 60 personnes devant la préfecture, ce ne sont pas moins de 9 rassemblements (12,15 et 17 février ; 5,19, 28 mars ; 2,11, 28 avril) et une conférence de presse (1er mars) qui ont eu lieu. Depuis 2 mois et demi, des enseignants, des parents d’élèves, des animateurs de centres sociaux, des lycéens, des bénévoles d’associations se mobilisent dans leur établissement ou quartier pour soutenir des élèves migrants menacés d’expulsion avec leurs parents. Cela concerne des écoles (Tony Lainé, Renaudot, Damien Allard – Jules Ferry), un Collège (Ronsard), un Lycée (Aliénor d’Aquitaine).

Soutien inconditionnel ! Merci d’en parler massivement autour de vous.

Vu sur le site du DAL 86, 5 mai 2014