Archives de catégorie : La rue grogne

Jour de manifestation d’Anonymous : à Poitiers, en France, en Europe…

Manif d’Anonymous à Poitiers

Bonne manif d’Anonymous à Poitiers aujourd’hui, durant une heure environ. Avec un cortège d’une centaine de personnes environ, dont certaines avaient revêtu leurs visages du masque de Guy Fawkes (référence à V pour Vendetta) – malgré les injonctions des flics de défiler visage nu. Banderoles et pancartes sympathiques, slogans « non à l’ACTA », tracts explicatifs… une manif bien sympa donc, malgré le froid et l’escorte poulaillère relou (uniformes + civils à oreillettes et lunettes noires).

« Pour vous, ACTA censure internet, vos libertés, l’accès à la santé – renseignez-vous » – banderole déployée à la manif Anonymous, Poitiers, 11 février 2012

Des personnes, dont la grande majorité ne sont pourtant pas des militant-e-s « habituel-le-s », se sont prises en main pour protester contre l’attaque globale de la propriété privée sur le web.

Soyons plus nombreux-euses encore la prochaine fois, pour dire non à ACTA !

Groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86), 11 février 2012

Mise à jour : une vidéo de la Nouvelle République

Anonymous: manifestation à Paris de centaines d’opposants à l’accord ACTA

Des centaines de manifestants, le visage souvent caché sous le masque au sourire sarcastique des « Anonymous », ont défilé samedi à Paris pour dénoncer les atteintes aux libertés sur internet, en particulier l’accord européen ACTA sur la contrefaçon.

Des manifestants anonymous contre l'accord européen ACTA sur la contrefaçon à Paris le 11 février 2012

Des manifestants anonymous contre l’accord européen ACTA sur la contrefaçon à Paris le 11 février 2012

La préfecture de police a dénombré jusqu’à 1.000 manifestants au plus fort de la mobilisation.

Dans la journée, plusieurs autres villes ont connu des manifestations anti-ACTA. Ils étaient 450 à Lyon et 70 à Dijon, selon la police. Ou encore une centaine à Poitiers, selon un correspondant de l’AFP, et quelque 150 à Bayonne, selon police et organisateurs.

« C’est sous couvert d’anonymat que la révolution est née », proclament des pancartes dans le cortège parisien, allusion aux actions spectaculaires des pirates informatiques siglés « Anonymous » qui se sont multipliées ces dernières semaines dans plusieurs pays.

La foule jeune, plutôt masculine et largement vêtue de noir, couleur d’Anonymous, défile dans le calme de la place de la Bastille vers le nord-est de Paris, scandant « Liberté! » au son de hip-hop énergique. Beaucoup de non-masqués isolent leurs visages du froid, en se cachant sous leurs écharpes et bonnets.

De jeunes hommes masqués, blousons en cuir ou doudounes à capuches, prennent la pose pour les photographes, s’immobilisant, rapprochant leurs masques ou s’asseyant par terre à plusieurs en marge du cortège. « On est les rois du bal de promo, tout Le Monde nous prend en photo », s’amuse un étudiant masqué.

La plupart des manifestants ont été mobilisés via internet, surtout les réseaux sociaux, et par le bouche à oreille.

« On est plus nombreux qu’il y a quinze jours et on se battra jusqu’à ce que l’accord ACTA soit retiré », a expliqué à l’AFP un manifestant en tête de cortège, jean, baskets et manteau noir, qui n’a pas souhaité donner son nom.

Une pancarte se fait menaçante: « Si ACTA est voté: Wikipédia, Youtube, Mediafire… » Les noms de ces sites très fréquentés sur la Toile sont barrés en rouge.

Quelques poings levés et des slogans de gauche (« Le peuple, uni, jamais ne sera battu ») n’échappent pas à un militant du Front de gauche, qui distribue ses tracts: « Un peu de lecture… » Une poignée de militants d’Act Up a aussi répondu à l’appel parce qu’ils s’inquiètent des conséquences d’ACTA sur la production d’anti-rétroviraux génériques.

L’accord ACTA, signé par 22 pays de l’UE fin janvier, crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur. Il est dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d’expression et aux droits des utilisateurs d’internet.

AFP, 11 février 2012

Internet: des dizaines de milliers de manifestants en Europe contre l’accord ACTA

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute l’Europe, principalement en Allemagne, pour dénoncer les atteintes à l’internet contenues selon eux dans l’accord européen ACTA sur la contrefaçon.

 La plupart du temps jeunes, portant parfois le masque blanc et noir au sourire sarcastique de Guy Fawkes –activiste britannique du 17ème siècle– devenu l’emblème des cyberactivistes, les anti-ACTA ont défilé dans le calme dans les grandes villes européennes.

 

 

 

 

 

 

 

 

à Zagreb

En Allemagne, alors que les températures oscillaient entre -20 et 0 degrés, malgré le soleil, ils étaient 16.000 manifestants à Munich, 10.000 à Berlin, 5.000 à Hambourg (nord), 4.000 à Dortmund (ouest), 3.000 à Francfort (centre), 3.000 à Dresde (est), selon les organisateurs et la police.

 Avait notamment appelé à manifester dans ce pays le jeune parti contestaire des Pirates, qui a le vent en poupe en Allemagne depuis son succès en septembre dernier aux élections régionales de Berlin, où il a fait son entrée au parlement de la ville-Etat. Cette formation originaire de Scandinavie –ils ont deux députés au parlement européen pour la Suède– prône notamment la démocratie directe sur internet.

Vendredi, l’Allemagne avait annoncé suspendre pour le moment la ratification de l’accord ACTA, précisant qu’aucune décision définitive n’avait été prise.

Cet accord, signé par 22 pays de l’UE fin janvier, crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur et est destiné à lutter contre la contrefaçon de manière très large. Il est dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d’expression et aux droits des utilisateurs d’internet.

Pour tenter de démonter les accusations de non-transparence formulées par les opposants, la Commission européenne a publié sur internet un long document détaillant les circonstances dans lesquelles se sont déroulées les négociations de l’accord multilatéral.

Outre l’Allemagne, la mobilisation anti-ACTA était également assez forte samedi dans les pays ex-communistes, où les internautes considèrent ce document comme une grave atteinte à leur liberté.

A Sofia, plus de 3.000 personnes ont défilé dans les rues et autour du siège du parlement bulgare, scandant « Non à ACTA » et « Mafia » et reprochant au gouvernement d’avoir signé l’accord dans « le secret », sans aucune consultation publique.

 

 

 

 

 

 

 

 

à Sofia

En Roumanie, quelques milliers de personnes s’étaient rassemblées dans différentes villes du pays malgré la neige et des températures dépassant les moins 10°C. « Pluie, neige, nous vaincrons », ont-ils scandé sur la Place de l’université de Bucarest.

A Budapest, environ 400 manifestants, mobilisés par le Kalozpart (Parti des Pirates) à partir du réseau social en ligne Facebook, s’étaient réunis près du parlement hongrois, munis d’affiches « Stop Acta! ».

 

 

 

 

 

 

 

 

à Budapest

A Vilnius, quelque 600 Lituaniens protestaient devant le siège du gouvernement. « Je vois une grande menace contre la liberté d’expression et la vie privée. Il y a certains passages du traité qui sont trop ambigus et qui laissent la voie à différentes interprétations », a dit à l’AFP l’un des organisateurs, Mantas Kondratavicius, 21 ans.

Près de 6.000 Autrichiens ont défilé à Vienne et dans les villes de Graz, Innsbruck et Linz. A Paris, ils étaient plusieurs centaines de manifestants. « C’est sous couvert d’anonymat que la révolution est née », proclamaient des pancartes, allusion aux actions spectaculaires des pirates informatiques siglés « Anonymous » qui se sont multipliées ces dernières semaines dans plusieurs pays.

AFP, 11 février 2012

[Bahreïn] Répression à l’approche du 1er anniversaire de la contestation

Bahreïn: tirs de gaz lacrymogène contre des manifestants, trois blessés

La police à Bahreïn a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des dizaines de manifestants dans le pays, blessant au moins trois personnes, à l’approche du premier anniversaire du soulèvement populaire, le 14 février, selon un militant de l’opposition samedi.

Des manifestants fuient les tirs de gaz lacrymogène le 23 décembre 2011 dans un village à l'ouest de Manama

Des manifestants fuient les tirs de gaz lacrymogène le 23 décembre 2011 dans un village à l’ouest de Manama

« Trois personnes ont été sérieusement blessées par des bombes lacrymogènes », tirées vendredi par la police anti-émeutes contre des manifestants, a déclaré le militant, ajoutant que plusieurs autres avaient souffert de problèmes respiratoires après avoir inhalé du gaz.

Les manifestations, animées par des chiites, ont eu lieu à Manama et dans plusieurs villages chiites, dont Duraz, Sehla, Sitra, Sanad, Demistan, Bilad al-Qadim, Aali, Malikya, Tashan, Maamir e Adhari, a indiqué Al-Wefaq, le principal groupe de l’opposition chiite, dans un communiqué.

La police « a fait un usage excessif du gaz lacrymogène pour punir les habitants des régions où ont eu lieu les manifestations », selon l’opposant.

La tension est vive à Bahreïn à l’approche du premier anniversaire du début de la révolte, le 14 février. Des militants ont prévu d’organiser une marche sur la place de la Perle, qui fut l’épicentre de la contestation à Manama.

Un mouvement de contestation, animé par des chiites, majoritaires dans ce pays dirigé par une dynastie sunnite, et réclamant une monarchie constitutionnelle, a été maté à la mi-mars 2010, un mois après son déclenchement. La répression a fait 35 morts selon une commission d’enquête indépendante.

AFP, 11 février 2012

Droit au logement : arrêt historique du conseil d’Etat suite à une requête du DAL

Un arrêt historique

Le Conseil d’État reconnaît que le droit à l’hébergement d’urgence est une liberté fondamentale.

Par un arrêt historique rendu aujourd’hui, suite à une requête du DAL et communiqué en début d’après midi, le Conseil d’État a reconnu : “ qu’il appartient aux autorités de l’État de mettre en œuvre le droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi à toute personne sans-abri qui se trouve en situation de détresse médicale, psychique et sociale ; qu’une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche, peut, contrairement à ce qu’a estimé le juge de référé de première instance, faire apparaître pour l’application de l’article L 521-2 du code de la justice administrative, une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraine des conséquences graves pour la personne intéressée”.

Cette décision permet à toute personne sans-abri, quelque soit sa situation administrative, qui a saisi en vain le dispositif de veille social (115 …) , de saisir le tribunal administratif en “référé liberté”, et d’obtenir une décision portant injonction à l’État de l’héberger.

Cette décision est historique car elle ouvre enfin un recours effectif pour faire respecter les droits de tous les sans-abris. En effet, si la loi était appliquée et respectée, il n’y aurait plus de sans-abri dans notre pays. Cet Arrêt impose à l’État de mettre en œuvre tout les moyens nécessaires à leur accueil, et par ce fait, au maintien jusqu’à leur relogement.

L’importance du nombre sans-abris, de personnes logées dans des conditions de grande précarité, et de logements vacants justifie d’appliquer également la loi de réquisition, en attendant de réaliser massivement des logements sociaux, et de faire baisser le prix des logements et des loyers.

DAL demande au Gouvernement de tirer immédiatement les conséquence de cette décision, en ordonnant aux Préfets de mobiliser et si nécessaire réquisitionner tout les locaux et logements permettant la mise en œuvre des droits des sans-abris, l’accueil toute personne sans logis, de ne plus en remettre un seul dans la rue contre sa volonté, et de suspendre les expulsions.

Textes de loi :

Accueil inconditionnel des sans abri :

Article L345-2-2 (code de l’action sociale) « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. Cet hébergement d’urgence doit lui permettre, dans des conditions d’accueil conformes à la dignité de la personne humaine, de bénéficier de prestations assurant le gîte, le couvert et l’hygiène, … »

Article L345-2-3 : « Toute personne accueillie dans une structure d’hébergement d’urgence doit pouvoir y bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu’elle le souhaite, jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »

Loi de réquisition des logements vacants : Article L641-1 (code de la construction) : « Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2. »

 Documents à télécharger

 pdf

Décision du Conseil d’Etat
Document PDF (.pdf) – 2.5 Mo – 10/02/12. Télécharger

 Droit Au Logement, 10 février 2012

[Grèce] Le syndicat majoritaire des flics déclare refuser de se battre contre la population

Belle déclaration… d’intention pour l’instant, peu suivie d’effets. Le fait est néanmoins assez rare voire étonnant pour être relevé, et montre à quel point la colère s’étend, jusqu’au sein des forces armées répressives.

Les policiers grecs menacent les représentants de l’UE et du FMI

ATHENES, 10 février (Reuters) – Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d’arrêt contre les émissaires de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d’austérité fortement impopulaires.

Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de « chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale ».

Cette lettre précise que l’une des personnalités visées est Poul Thomsen, le principal représentant du FMI en Grèce. La missive a aussi été adressée à Klaus Masuch, chef de la délégation de la Banque centrale européenne (BCE), et à Servaas Deroos, ancien inspecteur en chef de la Commission européenne en Grèce.

Cette menace est essentiellement symbolique puisque, soulignent des experts des questions juridiques, un mandat d’arrêt doit d’abord être émis par un juge. Cette initiative illustre cependant l’ampleur de la colère de la population grecque face aux baisses de salaires et aux coupes claires dans les budgets de l’Etat exigées par les créanciers internationaux de la Grèce.

« Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique », souligne le syndicat, qui représente plus de deux tiers des effectifs policiers de la Grèce.

« Nous vous prévenons que, en tant que représentants légaux des policiers grecs, nous allons émettre des mandats d’arrêts pour une série d’infractions légales (…) telles que chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale. »

Un responsable syndical a cependant souligné que cette lettre constituait une manifestation symbolique de solidarité avec la population et que les policiers continueraient de lutter contre les débordements lors des manifestations.

Les policiers sont directement confrontés à la colère populaire qui se manifeste régulièrement à l’occasion de rassemblements devant le parlement à Athènes. Le slogan « Policiers, porcs, assassins » est régulièrement scandé ou inscrit sauvagement sur les murs.

Plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi à Athènes pour manifester contre de nouvelles mesures d’austérité entérinées par le gouvernement sous la pression des créanciers internationaux. (Lila Chotzoglou, Bertrand Boucey pour le service français)

Reuters, 10 février 2012

[Egypte] Manifestation bloquée par la police militaire

Egypte: manifestation près du ministère de la Défense

Des milliers d’Egyptiens ont manifesté vendredi près du ministère de la Défense pour réclamer le départ de l’armée du pouvoir, à la veille du premier anniversaire de la chute de Hosni Moubarak, selon un journaliste de l’AFP.

Des Egyptiens manifestent pour demander le départ de l'armée du pouvoir, au Caire, le 10 février 2012

Des Egyptiens manifestent pour demander le départ de l’armée du pouvoir, au Caire, le 10 février 2012

Pendant la journée, plusieurs rassemblements ont convergé vers le ministère, traversant des zones résidentielles pour éviter les barrages établis par les militaires sur plusieurs kilomètres autour du ministère.

En fin d’après-midi, les manifestants ont cependant été bloqués à une centaine de mètres derrière le bâtiment, la police militaire ayant placé des barbelés et des blindés pour empêcher le passage.

Derrière le cordon de police résonnait de la musique militaire, tandis qu’en face, les manifestants scandaient: « Le peuple veut l’exécution du maréchal » Hussein Tantaoui, chef d’Etat de facto depuis que M. Moubarak a remis ses pouvoirs à l’armée le 11 février 2011.

A la fin de la grande prière hebdomadaire du vendredi dans la mosquée al-Fath, dans le centre du Caire, les manifestants avaient crié « A bas le pouvoir militaire » avant de se diriger vers le ministère.

« Nous marchons sur le ministère de la Défense, nous voulons le départ des militaires », a affirmé devant la mosquée Asmaa Mahfouz, militante connue pour avoir enregistré l’an dernier une vidéo appelant à un soulèvement contre Hosni Moubarak.

Les militants ont aussi appelé à une journée de « désobéissance civile » et de grèves samedi, jour anniversaire de la chute de M. Moubarak.

Acclamés il y a un an, les militaires sont très critiqués depuis plusieurs mois pour leur gestion de la transition, en particulier par les jeunes militants comme Asmaa Mahfouz, lauréate en décembre avec d’autres artisans du Printemps arabe du Prix Sakharov décerné par le Parlement européen.

Après les appels à la désobéissance civile, l’armée a annoncé qu’elle se déploierait à travers le pays pour assurer la sécurité.

Ces appels à la mobilisation ont divisé les forces politiques. Les Frères musulmans, grands gagnants des dernières législatives, s’y sont opposés.

Tarek al-Kholi, un porte-parole du groupe du 6 avril, l’un des mouvements qui avaient lancé la révolte anti-Moubarak, a précisé qu’un seul jour de grève était prévu mais que la mobilisation pourrait être prolongée.

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, a promis de rendre le pouvoir aux civils après l’élection d’un président de la république, prévue avant la fin juin.

AFP, 10 février 2012