Archives de catégorie : La rue grogne

[Châtellerault] Les agents d’entretien territoriaux occupent le cabinet du maire

Colère des agents d’entretien territoriaux

Hier, en fin de matinée, une quinzaine d’agents d’entretien de la Ville et de la CAPC ont fait irruption au cabinet du maire pour exprimer leur colère. En cause, la « nouvelle organisation » du service envisagée par la mairie à la suite, dixit le cabinet, de « la demande de mutation volontaire d’un chef de service ».

A Châtellerault, selon Brahim Henni, secrétaire du syndicat Sud, une soixantaine d’agents (une cinquantaine de fonctionnaires territoriaux et une dizaine de contractuels) assurent l’entretien des « bâtiments administratifs et techniques » de la Ville et de la CAPC, ainsi que celui des écoles. D’après lui, le projet prévoirait de les « scinder en deux services » : l’un chargé des bâtiments, l’autre des écoles. « A aucun moment, lors de la présentation de ce projet par la direction, le 4 mars, les agents concernés n’ont été entendus, voire écoutés », peste Brahim Henni, qui dénonce une véritable « agression ». Le syndicat Sud demande le retrait du projet, mais aussi « la titularisation de tous les précaires » et le recrutement d’agents supplémentaires. Les agents mécontents ont finalement été reçus par le directeur général des services. Selon Brahim Henni, la rencontre leur aurait permis d’obtenir quelques avancées. A suivre…

A.G., Nouvelle République, 16 mars 2013

[Poitiers] Chez les salarié-e-s de Vitalis, la lutte continue

Les bus Vitalis toujours bloqués au lever du jour

Les négociations entre la direction et le syndicat Solidaires achoppent sur le paiement des jours de grève aux conducteurs. Nouveau blocage lundi.

L’accord aurait pu se faire jeudi entre la direction de Vitalis et le syndicat Solidaires transport. Des discussions étaient engagées. Elles n’ont pas abouti. Le point de crispation : l’augmentation de la prime d’intervention (8,53 €) payée aux ouvriers de l’atelier quand ils sortent pour un dépannage. Depuis le 4 mars, le syndicat demande son doublement.

Quelle contrepartie ?

Thierry Wischnewski, le directeur de la régie des bus : « J’ai dit à mes interlocuteurs que j’étais d’accord pour accéder à leur revendication à condition que, de leur côté, il y ait une contrepartie. L’accord que nous signerons à l’issue de la grève doit être gagnant-gagnant. » La contrepartie soumise à l’approbation des grévistes : la réorganisation de l’atelier. Elle obligerait un ouvrier à une prise de service une heure plus tôt le matin (4 h 30 au lieu de 5 h 30). Le syndicat a d’abord rejeté la proposition. Avant de revenir en négociations avec une nouvelle demande : le paiement des jours de grève aux conducteurs qui ont apporté leur soutien à la grève. Refus net de la direction. Joël Guilloteau, délégué syndical : « La direction nous répond qu’en période de crise on ne peut pas demander à nos concitoyens de payer leur ticket de bus plus cher. La crise, nous la subissons tous. La direction peut faire des économies sur d’autres dépenses que nous ne trouvons pas justifiées comme les voitures de fonction. » Jeudi, la direction a renvoyé les syndicalistes au mercredi 20 mars, date de la NAO (Négociation annuelle obligatoire). Un rendez-vous programmé avec les quatre organisations syndicales (CGT, CFDT, Autonomes et Solidaires). D’ici là, les bus seront à nouveau bloqués de 6 h 30 à 7 h 25.

Jean-Jacques Boissonneau, Nouvelle République, 16 mars 2013

[86] En lutte contre les suppressions de classes dans les écoles

La grogne monte dans les écoles

Hier, les parents d’élèves ont protesté contre les menaces de fermeture de classe qui planent sur leurs écoles. La carte scolaire devrait être officiellement dévoilée lundi prochain 18 mars.

Les parents d’élèves ont décidé de se faire entendre le jour même où des décisions devaient se prendre quant aux ouvertures ou non de classes lors d’une réunion du Comité technique spécial départemental à l’Inspection académique. A Adriers, Millac, Sillars et Valdivienne, les représentants de parents d’élèves ont réussi à obtenir un rendez-vous ce vendredi à l’inspection d’académie. Ils espèrent convaincre les autorités de faire machine arrière, avant la publication officielle de la carte scolaire 2013, prévue lundi prochain.

> A Couhé, une classe menacée. Une classe du regroupement scolaire des enfants des communes de Ceaux, Chatillon, Couhé et Vaux est menacée de fermeture. Cette école accueille depuis plusieurs années des enfants de moins de 3 ans, à la satisfaction de tous. Mais ces derniers ne sont pas pris en compte dans les effectifs, ce qui conduit à cette possible fermeture de poste. Depuis mercredi l’association de parents d’élèves ABC des Z’écoles fait signer une pétition. > A Saint-Saviol, l’école occupée pacifiquement. Hier matin, les parents d’élèves du RPI (Regroupement pédagogique intercommunal) de Saint-Saviol – Saint-Macoux – Linazay ont occupé pacifiquement l’école de Saint-Saviol, en présence des élus des trois communes. Bertrand Geoffret, maire de Saint-Saviol, s’exaspère : « chaque année il faut se battre pour maintenir nos écoles en milieu rural. Si une suppression de classe intervenait, les conséquences seraient désastreuses pour nos enfants. » De nombreuses actions  » coup-de-poing  » sont prévues dans les jours à venir. > A Adriers, les parents d’élèves ont bloqué l’accès de l’école François-Albert dès 8 h 30, à l’aide de bottes de paille, barbelés et même de chevaux… Ils étaient soutenus par les élus d’Adriers, mais aussi de Mouterre-sur-Blourde, dont le maire Evelyne Iribarren, et d’habitants d’autres communes voisines dont les enfants sont scolarisés à Adriers. Les enfants, l’équipe pédagogique et les agents de service ont été accueillis dans la salle des fêtes d’Adriers. L’école a été bloquée toute la journée et pourrait l’être à nouveau ce matin. Les manifestants ont aussi bloqué la circulation pendant une demi-heure, sur la route d’Adriers à Saint-Barbant (87). Le groupe s’est ensuite déplacé dans le centre-bourg où il a mis en place un barrage filtrant sur la D 729 avec distribution de tracts et pétition (une centaine de signatures). > A Sillars, l’occupation de l’école a été lancée vers 8 h 45, par une quinzaine de parents d’élèves opposés à la fermeture possible d’une des trois classes. Elle s’est poursuivie jusqu’à midi. La température extérieure étant très fraîche, les enfants sont restés jouer dans les salles de classes en début de matinée. Les parents sont d’autant plus déterminés que les effectifs remontent : 58 enfants cette année, 60 prévus en septembre prochain : « Tout ceci est incompréhensible et les locaux ne sont pas adaptés pour faire deux grandes classes » résume Samuel Gouin, membre de l’APE. La première adjointe Nadine Texier était présente, soulignant les efforts de la commune : « Cette école est indispensable pour le village, nous avons eu neuf naissances en 2011, 5 en 2012 et allons ouvrir un lotissement en septembre ! »

«  C’est la même chose chaque année  »

> A Millac, on craint la suppression d’une classe. Les parents des élèves de l’école communale restent mobilisés pour protester contre ce projet « qui revient chaque année et qui ne peut aboutir qu’à une désertification progressive de notre village » peste un parent très remonté (voir notre édition de mardi). > A Valvidienne, un rassemblement devant l’école. Une soixantaine de parents d’élèves accompagnés d’habitants et d’élus se sont rassemblés à 8 h 45 devant l’école publique de Saint-Martin-la-Rivière pour exprimer leur colère au sujet du projet de fermeture d’une classe de maternelle. Banderoles en mains, les protestataires ont pénétré dans l’établissement pour y interrompre les cours. La directrice, Patricia Caulat, a vainement tenté de les dissuader. Les manifestants sont restés sur les lieux une bonne partie de la matinée et comptaient organiser la même action ce vendredi, à 9 h, à l’école de Salles-en-Toulon, puis à 16 h à nouveau devant l’école de Saint-Martin-la-Rivière. > A Avanton, on s’inquiète pour la maternelle. Hier matin, les parents d’élèves ont manifesté devant l’école maternelle leur volonté d’obtenir l’ouverture d’une quatrième classe à la rentrée prochaine en déroulant une banderole en présence de trois élus de la municipalité. La commune connaît une hausse de sa population et plus de 30 permis de construire sont en cours pour 2013. Les estimations pour 2014 seulement en fonction des naissances sont déjà d’un minimum de 27 enfants par classe.

Nouvelle République, 15 mars 2013

[86] La mobilisation continue contre les suppressions de classe !

86 –  Sud Vienne : quatre écoles occupées

        14/03/2013 10:48

Les parents d’élèves d’Adriers, Millac, Sillars et Valdivienne ont lancé ce jeudi matin des opérations simultanées d’occupation des écoles menacées de fermetures de classe. A 10 h 30, les parents de Sillars et Adriers ont obtenu des rendez-vous auprès de l’inspection d’académie, mais poursuivaient leurs mouvements en solidarité avec les deux autres écoles, en attente de réponse.

86 –  Adriers : la route bloquée par les parents

        14/03/2013 10:56

Les parents d’élèves qui protestent contre la possible fermeture d’une classe à Adriers ont installé un barrage filtrant ce jeudi matin dans le bourg (départementale 729) pour distribuer des tracts.

86 –  Poitiers L’école Alphonse Daudet occupée par des parents

        14/03/2013 11:40

L’école élémentaire Alphonse-Daudet dans le quartier des Couronneries à Poitiers est occupée par des parents depuis ce matin. Ils protestent contre la menace de fermeture d’une Classe d’intégration scolaire accueillant des écoliers ayant un léger retard mental et contre la fermeture d’une classe « classique ». La vingtaine de parents pique-niqueront sur place. A 14�h, ils se regrouperont devant le rectorat alors que se réunira le groupe « écoles» présidé par le directeur d’académie. Les propositions d’ouvertures, de fermetures et de gels de postes y sont étudiées. Les décisions seront connues lundi prochain. Ce soir, à 18�h, les parents d’élèves organiseront une réunion à l’école Alphonse Daudet pour faire le point. Ils ont d’ores et déjà décidé de poursuivre l’occupation de l’établissement demain, vendredi. A 14 h, une délégation sera reçue au rectorat par l’inspecteur de l’éducation nationale de leur secteur.

Dépêches de la Nouvelle République, 14 mars 2013

[Poitiers] La lutte continue chez Vitalis

Poitiers: les bus circulent à nouveau

Les bus Vitalis peuvent à nouveau sortir du dépôt de l’avenue de Northampton à Poitiers depuis 7 h 25. Les grévistes du syndicat Sud-Solidaires ont levé leur «filtrage», en fait un quasi-blocage de la sortie des bus depuis 6 h 30. Au total, une trentaine de bus n’ont pas assuré leur service à l’heure ce mardi matin. Le mouvement de grève de 55 minutes reconductible tous les matins veut protester contre la non-revalorisation d’une prime de 8,53€ accordée aux ouvriers de l’atelier quand ils interviennent pour dépanner les bus sur le réseau. De nouveaux retards dans la circulation des bus devraient être enregistrés demain mercredi de 6 h 30 à 7 h 25 si des négociations ne sont pas engagées.

Nouvelle République, 12 mars 2013

Mise à jour : un article aujourd’hui 13 mars dans la NR.