Encore deux nouvelles d’étudiant-e-s en proie à la machine à expulser… A Poitiers un rassemblement est prévu mercredi 7 décembre, pour soutenir les nombreux-euses migrant-e-s menacé-e-s par la préfecture. Nous en reparlerons dans un prochain billet. Solidarité !
Groupe Pavillon Noir, FA 86, 25 novembre 2011
Pétition de RUSF63 en soutien à Yassine
Assigné à résidence à Clermont, Yassine ne peut suivre ses cours à Vichy.
Yassine est marocain, il est arrivé en France en 2009 avec un BAC+3 Géni Informatique afin d’étudier dans une Licence Informatique Industriel à Lorient qu’il obtient 2010.
A la suite, il entame un MASTER informatique à St Etienne. Au 2ème semestre, il commence à avoir des problèmes financiers qui le poussent à travailler pour financer ses études.
Le 3 octobre 2011, il reçoit une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) pour défaillance qu’il a pourtant justifiée. Pendant ce temps, il étudie à Vichy en MASTER Stratégie Internet Pilotage de Projet d’Entreprise. La préfecture du Puy de Dôme lui notifie une assignation à résidence le 21 novembre qui lui interdit de sortir du département.
Yassine, étudiant dans l’Allier ne peut donc plus suivre ses cours.
Est-ce normal d’empêcher un étudiant de se rendre à ses cours ?
Ainsi menacé, Yassine a peur et ne peut étudier sereinement. Il doit être régularisé.
Annulation de l’assignation à résidence.
REGULARISATION DE YASSINE !
Une carte d’étudiant = Un titre de séjour !
Téléchargez ici la version papier de la pétition.
RUSF 63, jeudi 24 novembre 2011
Pétition pour Emilie Adam-Vézina, étudiante à Paris 7
NON A L’EXPULSION D’ÉMILIE !
Emilie Adam-Vézina, de nationalité canadienne, doctorante en sociologie à Paris 7, s’est vu refuser le renouvellement de son titre de séjour par la préfecture de police de Paris et a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avant le 8 décembre 2011. Elle est ainsi menacée d’expulsion par la préfecture de police de Paris au motif de l’absence de « progression suffisante » dans ses études. Arrivée en France en 2005 pour entamer une thèse en socio-anthropologie à l’URMIS, elle a multiplié les contrats de recherche financés par des institutions publiques françaises (DREES-MiRe) ce qui a inévitablement retardé le déroulement de sa thèse. Ces contrats, qui lui ont fourni une source de revenu, ont constitué des moments essentiels de sa formation à la recherche. Son expulsion compromet ses chances de terminer la thèse en la privant de l’environnement scientifique nécessaire à son accomplissement alors que le travail de rédaction est entamé.
L’attitude de la préfecture de Paris est inacceptable !
Nous demandons à Monsieur le Préfet de Paris de reconsidérer la situation d’Émilie et de lui délivrer un titre de séjour.
RESF, mercredi 23 novembre 2011