NdPN : quand 18 nouvelles caméras de vidéosurveillance, s’ajoutant aux 16 caméras de la piscine, deviennent la « vidéoprotection » à Châtellerault… la NR se lance dans un exercice maladroit de légitimation de ces dispositifs de contrôle social, qui seront très probablement validés par la préfecture mercredi prochain.
La vidéoprotection arrive… mais pas sur la voie publique
Des caméras sont installées depuis quelques mois dans différents équipements de la ville. Pour le reste, il faudra attendre le résultat des élections…
Jean-Pierre Abelin ne veut plus s’exprimer sur son projet de vidéoprotection sur la voie publique en tant que maire. Ça fait désormais partie du programme du candidat (nous y reviendrons ultérieurement).
Mais, au cas où il serait réélu, ça ne l’empêche pas de préparer le terrain : si aucune n’a encore été installée sur la voie publique, des caméras sont posées depuis quelques mois dans différents équipements de la ville. Des équipements, où, selon Hubert Preher, conseiller municipal délégué en charge de ces questions, il y avait « un besoin ».
Aux Halles, au parking Alaman…
Deux caméras ont été installées en octobre sur la terrasse de la partie documentaire de la médiathèque, à l’étage des Halles, où il y avait des problèmes de sécurité (trois autres seront posées à l’intérieur la semaine prochaine). Pas moins de 9 ont aussi été installées en novembre au parking Alaman ainsi que 4, en décembre, au Centre technique municipal, rue d’Antran. « Il y en a une à chacune des entrées et à chacune des sorties », précise Catherine Collineau, coordinatrice informatique et libertés de la Ville. Dix-huit caméras, en tout, qui s’ajoutent à celles de la piscine, dont le nombre a été augmenté en 2012 (elles sont aujourd’hui au nombre de seize).
« Ça s’écrase au bout de dix jours »
Si la Ville n’a pas encore eu l’autorisation officielle de les utiliser (sa demande devrait être validée par la préfecture mercredi prochain), les caméras posées aux « Halles des savoirs », au parking Alaman et au CTM sont déjà en fonctionnement. Comment ça marche ? « Ça s’enregistre et, conformément à la loi, ça s’écrase au bout de dix jours », explique Hubert Preher, qui ajoute que les images ne sont visionnées « qu’en cas de problème ». A noter aussi que toute personne qui pense avoir été filmée peut demander à voir les images. « Chacun peut visionner », assure Catherine Collineau. Plutôt rassurant pour les détracteurs de la vidéoprotection.