LE CHANGEMENT C’EST NOUS
Sans réelle surprise, le gouvernement de gauche poursuit sa politique de détricotage des acquis sociaux. Profitant d’un rapport de force écrasant, il nous retire les quelques miettes qu’on a bien voulu nous concéder au cours des luttes passées. Élu par défaut pour faire dégager Sarkozy, Hollande (et son gouvernement) n’a pas promis beaucoup de progrès social et tient à merveille son non-agenda./p>
Il y a de toute façon bien longtemps que la gauche gestionnaire a abandonné toute perspective de révolution voire de réforme et cherche à maintenir le statu quo dont elle bénéficie. Ce n’est pas très étonnant, quand on examine la composition sociale du Parti Socialiste par exemple : c’est un parti de notables qui défendent leurs intérêts, ce qui est bien la moindre des choses.
Nous n’avons pas voté pour des dangereu.ses.x révolutionnaires mais pour des petit.e.s gestionnaires de la dépossession et de la domination. Inutile de s’en indigner, illes savent pour qui illes roulent et n’en ont pas spécialement honte. Nous pourrions nous soulever et prendre le pouvoir. Mais nous aurions tôt fait de devenir les crevures que deviennent tou.te.s celles et ceux qui posent leur cul sur n’importe quel trône. Le pouvoir et son exercice poussent au compromis, à la trahison, à la volonté de soumettre et de déposséder.
Il n’est de changement possible sans destruction de l’institution, sans transformation radicale des rapports sociaux qui sont les fondations sur laquelle toute cette merde repose. Il nous faut tout changer pour pouvoir nous changer. Il nous faut nous changer pour pouvoir tout changer. Expérimentons d’autres choses et affrontons l’état des choses, ici et maintenant.
Pour en finir avec la domination et l’exploitation
Assemblée populaire autonome
Kiosque du parc de Blossac – 18/3/2014 – 16:30
source : Indymedia Nantes