Territoriaux : la CGT veut l’oreille du maire
Quelque 80 agents CGT de la ville ont répondu hier après-midi à l’invitation de leur syndicat. L’occasion de faire le point sur la situation des uns et des autres dans la collectivité. Pour les responsables, le constat est clair. Depuis la journée « Poitiers ville morte » organisée le 8 avril 2011, rien n’a vraiment bougé. « Le choix des élus, c’est l’investissement, pas le fonctionnement, donc la priorité n’est pas le personnel », regrette Franck Bugeaud, le secrétaire général.
Manque de dialogue
Dans ces conditions, le syndicat n’entend pas changer de cheval de bataille. Comme il y a quelques mois, il demande une prime de 100 € et la prise en charge par l’employeur d’une partie de la mutuelle. « Il y a une enveloppe déterminée de 360.000 euros pour la protection sociale, remarque Patrick Amand, secrétaire général adjoint, C’est ridicule quand on connaît le prix d’une mutuelle ! La ville ne fait pas d’efforts ». Très remontés, les agents CGT (280 syndiqués à la ville) regrettent aussi un certain manque de dialogue, voire un manque certain… « Il n’y a pas de réelle négociation, renchérit par ailleurs Franck Bugeaud, il y a un échange avec les responsables administratifs mais pas de dialogue avec les politiques. Où est la discussion ? Le malaise est toujours là. Dans les services, les arrêts maladie sont en constante augmentation ». Pour faire le point d’une manière plus large et envisager d’éventuels prolongements à ses revendications, le syndicat organisera une nouvelle assemblée générale, le vendredi 10 février, salle des Castors, à Buxerolles.
Nouvelle République, Jean-Michel Gouin, 27 janvier 2012