Rassemblement le 6 février, appelé par un syndicat, suite à la mort d’Ali Ziri.
Deux expertises indiquent clairement que sa mort a été provoquée par des « techniques de maintien » policières.
La commission nationale de la déontologie de la sécurité évoque un « traitement inhumain et dégradant ».
Rappelons qu’une plaque commémorative avait été posée : « Ali Ziri, 69 ans, mort le 11 juin 2009, suite à son interpellation par la police nationale, ici même. »
Or donc, un rassemblement syndical est appelé.
Pour soutenir la famille qui attend la décision de justice ? Pour exiger la reconnaissance de la responsabilité des policiers par la justice ?
Non.
Pour faire retirer la plaque.
Parce qu’elle est jugée diffamatoire par les flics.
Car il s’agit bien d’un syndicat de flics.
Le « suite à » n’indique qu’une chronologie, mais c’en est déjà trop pour ce syndicat qui n’a décidément honte de rien.
Merci SGP Police FO, qui n’a rien à envier à Alliance (menaçant de son côté de porter plainte pour diffamation) ; chacun ses méthodes, le rassemblement ça fait peut-être plus syndicat de lutte prolétaire.
Juanito, groupe Pavillon Noir, Fédération Anarchiste 86, 1er février 2012
Mise à jour : communiqué de l’Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF)