[Tours] Retour de cloison

[Tours] Dernière sommation

Dernière sommation

Voilà bien longtemps que nous avons cessé de croire et d’espèrer avec le Parti Socialiste et plus généralement en la « Gôche ». Elle n’aura été sur le marché des élections qu’une possibilité à peine plus « soft » de gestion des populations et rien d’autre. À vrai dire, elle a même permis et légitimer les pires avancées répressives tout en promouvant le cynisme et le fatalisme comme valeur en soi.

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Marisol Touraine, en expulsant le « Canal 68 » avec le refus de tout dialogue, dans le déni total de la situation, propre à tous les sociopathes attachés au pouvoir, révèle encore une fois la vrai nature du P.S. : une marchandise électorale de plus.

Nous n’avons donc pas besoin des services de M.S.T. Qui s’est permise d’expulser ce squat juste avant Noël : la cohésion par l’habituelle répression !

De gauche ou de droite, ce sont bien les mêmes patrouilles de police qui traquent et chassent les immigré-es, expulsent les squatteur-es, répriment les manifestant-es. Notre cohésion, c’est dans la lutte contre toutes les oppressions et dans le refus de toute médiation que nous l’avons trouvé.

La gauche n’est pas simplement complice des forces de domination qui ravagent méthodiquement ce monde, mais leur caution, leur bonne conscience, l’expression d’une opposition conciliable faite pour nous désarmer… Bref, la deuxième face d’une même pièce et d’un dispositif global de neutralisation et de gestion des antagonismes sociaux au sein des « démocraties libérales ».

Ce qui se révèle aujourd’hui, de la même façon qu’en 1981, c’est que l’alternance droite-gauche est une fausse alternative : la véritable se situe dans la rue, par l’appropriation de l’espace urbain, rural, par l’occupation des terres, des logements, par la réquisition des moyens de subsister, d’exister et de vivre sans avoir à le payer comptant.

C’est donc dans la perspective d’une autonomie collective face à l’État, au capitalisme, et à tous ses gestionnaires-experts que luttons dorénavant.

Avec ou sans papiers, solidarité !
Feu aux camp de rétention !
Que brûle l’État et les patrons !

Communiqué – 14 février 2012.


Des parpaings et un tag chez Marisol Touraine

Hier matin, l’entourage de Marisol Touraine a découvert qu’un acte de vandalisme avait été commis à la permanence de Montbazon.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1329223776.jpgLa permanence de la présidente du conseil général à Montbazon a été la cible d’une opération qui n’a pas été revendiquée pour l’instant.

Le message est mystérieux, le mur en parpaings manifestement monté à la hâte… C’est une opération mystérieuse qui a été menée, au cours du week-end, à la permanence de la députée et conseillère générale, Marisol Touraine, à Montbazon. Hier soir, cet acte de vandalisme n’avait pas été revendiqué et la gendarmerie avait ouvert une enquête.

En fait, c’est dans la matinée que l’entourage de la présidente du conseil général a découvert le pot-aux-roses. La porte du local a été barrée d’un mur de parpaings. Sur la façade, un message énigmatique est apposé : « Mur pour mur », peut-on y lire au-dessus d’un rond barré d’une flèche.

Immédiatement, les regards se sont tournés vers les parents d’élèves en colère dans le dossier des collèges. Mais une telle opération ne paraît pas de nature à s’inscrire dans les actions menées ces dernières semaines. « Nous avons écrit à Marisol Touraine, explique Nathalie Duplais, du collectif des parents d’élèves d’Azay-sur-Cher. Nous attendons des réponses. Mais nous n’avons jamais envisagé ce type d’actions… » Alors, cette opération est-elle l’œuvre d’un groupe précis ou d’un individu isolé ? La gendarmerie de Montbazon, la brigade de recherches de Tours et les techniciens en investigations criminelles de la gendarmerie ont débuté leurs recherches tous azimuts.

Marisol Touraine, elle, a donné son sentiment sur cet acte de vandalisme : « Je regrette que des gens préfèrent s’exprimer par des actes agressifs plutôt que par le dialogue. Il semble que certains propos aient été tenus récemment qui laissent entendre qu’on ne me lâchera pas sur certains dossiers. En tout cas, ce n’est pas très courageux mais je suis sereine. Cela fait partie de la vie politique. »

C’est la première fois que Marisol Touraine est visée par ce type d’opération. Pour l’instant, le message reste mystérieux.

Leur presse (Caroline Devos, NR, 14 février 2012)