Un ouvrier meurt écrasé par une dalle de béton
Un dramatique accident du travail est survenu hier matin rue Elsa-Triolet, aux Trois-Cités à Poitiers. Christophe Perroche, âgé de 34 ans, y a perdu la vie.
Un des chantiers du quartier de la Mérigotte, aux Trois-Cités à Poitiers, s’est brusquement interrompu, hier matin, à la suite d’un dramatique accident survenu dans un des bâtiments en construction, rue Elsa-Triolet.
Pris au piège d’une dalle de béton
Que s’est-il passé peu de temps après l’arrivée des ouvriers de l’entreprise Moreau-Lahtus d’Iteuil ? Une enquête des services de la sûreté départementale est ouverte et permettra de comprendre comment cet ouvrier en maçonnerie, Christophe Perroche, âgé de 34 ans, originaire de Vouillé a pu se retrouver pris au piège d’une dalle de béton. Des étais de soutènement se seraient dérobés sous la dalle et malgré la rapidité de ses collègues à retirer l’amas de béton ainsi que les premiers soins prodigués par les sauveteurs, l’homme n’a pas survécu à l’effondrement. Christophe Perroche habitait Vouillé avec son épouse et sa petite fille. Les parents de ce dernier habitent également la même commune.
Portes ouvertes annulées
Les travaux de la partie de l’immeuble dans laquelle se sont déroulées les faits ont été gelés le temps de faire les constats d’usage. La plupart des salariés présents le matin et choqués n’ont pas repris le travail après l’accident. La responsable de l’entreprise Moreau-Lahtus n’a pas souhaité communiquer. Le bailleur social de l’immeuble – la société anonyme régionale d’HLM (Sar HLM) de Poitiers – par la voix de la responsable de la communication Anne-Laurence Fourel, s’est dit également choqué par la nouvelle. La Sar HLM devait organiser une journée portes ouvertes, mercredi 12 juin prochain, dans les pavillons et logements sociaux déjà construits rue Elsa-Triolet et Louis-Aragon. Le bailleur a décidé d’annuler cette opération et de la reporter à une date ultérieure. Les travaux de ce quartier en devenir, d’une superficie de 27 hectares pour un aménagement de 500 logements, sont programmés jusqu’en 2014. Le chantier n’avait encore jamais connu d’incident majeur.
Nouvelle République, 5 juin 2013