[Chambon – 37] Hourra pour Lara

NdPN : une femme se bagarrait contre l’implantation d’une antenne relais défectueuse Orange chez elle. Pas facile, surtout quand des tas de voisin-e-s des communes voisines râlent parce qu’il n’y a pas de réseau ! Le juge des référés du tribunal de grande instance de Tours, saisi par Orange qui souhaitait réparer le relais, a finalement donné raison à Lara Vilatte, considérant qu’Orange occupe illégalement son terrain.

Orange doit démonter son relais de téléphonie

Privés de portable depuis quatre mois, la situation des habitants de quatre communes ne devrait pas s’améliorer, Orange vient de perdre son procès.

Depuis la mi-mars, des centaines d’abonnés d’Orange de plusieurs communes d’Indre-et-Loire et de quatre de la Vienne, Lésigny, Leugny, Mairé et Saint-Rémy-sur-Creuse, sont privées de portable (lire notre édition du 3 juillet).

Des maires proposent des terrains gratuits

En conflit avec le propriétaire du terrain où est implanté son relais haut d’une trentaine de mètres, Orange avait saisi la justice, en l’occurrence le juge des référés du tribunal de grande instance de Tours. Ce dernier vient finalement de donner raison au particulier. A l’origine du litige, il y a donc ce relais de téléphonie mobile défectueux implanté au début des années 2000 dans une parcelle des vergers de la Garenne, à Chambon (Indre-et-Loire). Or, la propriétaire, Lara Vilatte, refuse de laisser entrer les techniciens des télécoms pour procéder à la réparation. Pour elle, aucun document signé de sa main ne l’y oblige. Le juge des référés du tribunal de grande instance de Tours vient de lui donner raison. Au point que, selon la décision rendue, Orange occupe illégalement son terrain. Le juge a donné six mois à l’opérateur pour démonter son relais. Mais Orange a indiqué vouloir faire appel. Cette situation agace prodigieusement les habitants desservis par ce relais de téléphonie mobile. Ils sollicitent régulièrement leurs élus pour trouver une solution de rechange. Des maires proposent de mettre à disposition d’Orange des terrains communaux pour permettre l’érection d’un nouveau pylône sans attendre le règlement judiciaire du conflit actuel.

Nouvelle République, 17 août 2013