[Poitiers] Manif de salarié-e-s du Crédit Agricole

NdPN : quand les organisations syndicales des salarié-e-s des banques voient leur crédit baisser auprès des directions des banques, leurs philanthropes partenaires sociaux… et tant qu’on y est, quitte à demander plus d’effectifs et de meilleures conditions de travail, pourquoi ne pas demander aux directions des banques d’arrêter le rouleau-compresseur de leur logique de profit ? Flûte, c’est la définition des banques que d’en faire un maximum ! Comment rémunérer de l’argent avec de l’argent ? Il faut bien endetter à vie les gens, investir dans des projets productivistes destructeurs et des produits financiers dégueulasses, et puis quand ça ne suffit pas, réduire les coûts salariaux… Le jour où les employé-e-s des banques lutteront pour l’abolition des banques et de l’argent, nous serons à leurs côtés.

Les salariés du Crédit Agricole manifestent à Poitiers

Réunis devant le siège de la caisse régionale du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, environ deux cents salariés en grève ont bloqué la rue Salvador-Allende ce midi.

Le rassemblement devant la caisse régionale du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou était prévu à Poitiers. Pas le blocage de la rue Salvador-Allende avec sit-in et merguez sur le barbecue. Une manifestation qui a bloqué la circulation et notamment empêché le passage des bus de la ligne 2 du réseau Vitalis (La Pictavienne), ce midi.

« Nous avons pris cette décision parce que la direction a refusé de mettre la salle de conférence à notre disposition pour notre assemblée générale ; c’est la première fois qu’on nous la refuse », explique un représentant de l’intersyndicale CGT CFDT UNSA et Sud qui préfère rester anonyme. « C’est incompréhensible ! »

Selon les syndicats, environ 500 des 1.400 salariés de la caisse ont répondu à l’appel à la grève ce matin, dans les départements de la Vienne et d’Indre-et-Loire. « Nos revendications portent davantage sur les conditions de travail et sur les effectifs que sur l’aspect financier », ajoute le porte-parole de l’intersyndicale. « Il est devenu très difficile à la plupart des salariés de pouvoir exercer leur métier dans des conditions sereines. »

Une délégation a été reçue par la direction peu après midi.

Baptiste Bize, Nouvelle République, 20 septembre 2013