[Lisbonne] 300.000 personnes manifestent contre la démolition des droits sociaux

Portugal: grand rassemblement à Lisbonne contre les mesures de rigueur

Des dizaines de milliers de personnes venues de tout le Portugal ont manifesté samedi après-midi à Lisbonne contre les mesures d’austérité mises en oeuvre par le gouvernement dans le cadre du plan d’assistance financière décidé en mai.

D’après la CGTP, la principale centrale syndicale du pays, qui a appelé à cette journée de mobilisation, quelque 300.000 personnes ont défilé dans la capitale portugaise.

La police a pour habitude de ne pas communiquer de chiffres sur le nombre des manifestants.

« Il s’agit de la plus grande manifestation de ces 30 dernières années », a souligné Armenio Alves Carlos, secrétaire général de la CGTP, qui s’est adressé aux manifestants dans un discours à la fin de la manifestation, au cours duquel il a vivement critiqué les mesures du programme d’assitance financière.

Ce plan « est un programme d’agression des travailleurs et de l’intérêt national », a-t-il déclaré.

« L’austérité ne crée pas de richesses. Or, le pays a besoin qu’on lui retire la corde du cou pour pouvoir respirer, vivre et travailler », a-t-il ajouté, plaidant pour une revalorisation du salaire minimum, actuellement de 485 euros brut.

« Le salaire (minimum) net s’élève à 432 euros, or le seuil de pauvreté est de 434 euros, ce qui concerne actuellement au Portugal « quelque 400.000 travailleurs », a-t-il affirmé.

Les manifestants arrivés à Lisbonne en début d’après-midi de tout le pays à bord de cars affrétés pour l’occasion s’étaient d’abord concentrés en divers endroits de la capitale avant de converger vers la place du Commerce, dans le centre historique.

« Non à l’exploitation, non aux inégalités, non à l’apauvrissement » ou encore « une autre politique est possible et nécessaire », pouvait-on lire sur les banderoles déployées par des manifestants qui scandaient : « la lutte continue ! ».

Le responsable de la CGTP a averti que la vague de contestation se poursuivrait dans les prochaines semaines, annonçant d’ores et déjà une nouvelle journée de manifestations dans tout le pays le 29 février prochain.

Cette manifestation intervient à quelques jours de la troisième mission trimestrielle de la Troïka (UE, BCE et FMI), représentant les créanciers publics du Portugal, chargée d’évaluer l’exécution du plan d’aide financière d’un montant de 78 milliards d’euros adopté en mai.

En échange de cette aide, le Portugal s’est engagé à mettre en oeuvre un exigeant programme de rigueur prévoyant diverses hausses d’impôts, un abaissement des prestations sociales, une forte augmentation des tarifs des transports publics urbains ou encore une révision du code du travail introduisant un assouplissement des horaires et la suppression de jours de congés.

Le président portugais Anibal Cavaco Silva, en visite officielle en Finlande, a appelé les dirigeants européens à se projeter au-delà de la crise financière pour se concentrer sur d’autres objectifs importants pour l’Europe.

AFP, 11 février 2012

[Poitiers] Une chorale pour deux enfants expulsables

Ils ont chanté en choeur pour Hamlet et Vardui

 
Lecture de textes et chansons hier devant l'école Jean-Mermoz.

 

Lecture de textes et chansons hier devant l’école Jean-Mermoz.

Hamlet et Vardui, 6 et 9 ans, sont scolarisés depuis 2 ans à Jean-Mermoz (Bel Air). Originaires de Biélorussie, ils se sont intégrés avec leurs parents depuis deux ans. Fin janvier, ils ont reçu de la préfecture une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Depuis trois semaines, un comité de soutien, composé de parents, d’enseignants et d’associations s’est constitué dans le quartier. Après un concert, un rassemblement et une marche ces dernières semaines, le comité organisait hier après-midi une réunion sur le parvis de l’école. Il s’agissait cette fois de « chanter son soutien » à ces enfants menacés. Parmi les textes lus, un slam de Julia, intitulé « Le petit prince de Bel Air ». Pour poursuivre la mobilisation, le comité organise une réunion d’information au centre de la Blaiserie le 22 février prochain, salle conviviale à 20 h.

Nouvelle République, J.-M. G., 11 février 2012

[Tokyo] 12.000 manifestant-e-s contre la folie nucléaire

Japon: des milliers de manifestants contre l’énergie nucléaire

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Tokyo contre le recours à l’énergie nucléaire, onze mois après le violent séisme et le tsunami qui ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima.

Kenzaburo Oe, 77 ans, Prix Nobel de littérature 1994, a déclaré devant des manifestants rassemblés à Yoyogi Park que « les déchets radioactifs des centrales nucléaires seront supportés par les nouvelles générations ».

« Les êtres humains ne doivent pas passer cela sous silence. C’est contraire à l’éthique », a ajouté le romancier.

La manifestation a réuni 12.000 personnes selon les organisateurs, 7.000 selon la police.

Le séisme et le tsunami qui ont dévasté le 11 mars la région du Tohoku, dans le nord-est du Japon, ont fait quelque 19.000 morts et déclenché l’accident nucléaire de Fukushima, le pire depuis celui de 1986 à Tchernobyl.

En raison de l’élévation du niveau des radiations, des dizaines de milliers de personnes habitant aux alentours de la centrale située à quelque 220 km au nord-est de Tokyo, ont dû abandonner leur foyer. Plusieurs d’entre elles ne savent toujours pas quand elles pourront regagner leur domicile.

La grande majorité des 54 réacteurs nucléaires japonais sont arrêtés du fait d’un mouvement d’opposition populaire provoqué par la crise de Fukushima.

L’acteur japonais Taro Yamamoto, qui aurait été écarté de plusieurs distributions du fait de ses prises de position contre le nucléaire, a déclaré aux manifestants : « Notre pays cessera d’exister s’il est confronté à nouveau à un grand séisme ».

Une manifestation analogue, quoique de moindre importance, s’est déroulée dans la préfecture de Niigata, sur la côte de la mer du Japon, où se trouve une centrale nucléaire.

A l’issue du rassemblement de Tokyo, les manifestants ont redescendu les rues de Shibuya, un des principaux quartiers commerciaux et de loisir de la capitale.

Ils ont scandé des slogans et déroulé des banderoles sur le thème « Sayonara (Adieu) aux centrales nucléaires », « Ayez le courage de dire non au nucléaire » et « Il y aura d’autres accidents si les centrales sont remises en marche ».

AFP, 11 février 2012

[Grèce] En guise de prélude…

[Vive la démocratie directe] Grèce, 2e phase de lutte : stratégie de la tension et mouvement des occupations

Deuxième journée de grève générale.

Comme les camarades le pressentaient, beaucoup moins de monde aujourd’hui dans les rues, pour les mêmes facteurs que hier avec en plus la grande journée de tension et d’ »attente » avant le chaos de demain.

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Les flics ont opté pour une stratégie de la tension tout en évitant le contact direct : dès 10h les MAT (CRS) ont encerclé la fac de Droit occupée par le gros des troupes combattantes anarchistes et bouclés plusieurs accès dans l’intention manifeste de bloquer toute tentative de sortie de la part des camarades. Cependant, comme il a été discuté dans les AG d’hier dans la soirée, les combattants préféraient éviter de descendre dans la rue et se protéger de toute répression avant la grande journée de demain.

Malgré cela, 500 à 1000 anarchistes ont formé un cortège et défilé bruyamment et solidairement, avec comme toujours tags révolutionnaires sur les murs, quelques casses de banque ou d’attaques à la peinture, etc. Mais l’objectif essentiel était de marquer et maintenir une présence politique dans la manif de grève générale. Après deux heures passés devant le parlement avec les autres cortèges, nous nous sommes dirigés de nouveau vers la fac de droit, escortés par plusieurs colonnes de MAT en armes. Finalement ils ont préféré évacuer le secteur et se positionner dans les rues plus éloignées avec une grande jonction des camarades à la fac de droit.

Les flics maintiennent la pression et encerclent également Exarchia. Cette nuit, plusieurs groupes de combat ont tenté des sorties offensives contre les positions de flics et les faire reculer. Quelques affrontements. Finalement, chacun reste sur sa position.

À présent, tous se préparent pour demain.

En ce qui concerne le front ouvrier, le mouvement des occupations ne cesse de s’étendre. Toutes les mairies et autres lieux occupés depuis hier (dont les ministères de la santé et des finances) tiennent bon et d’autres lieux sont à leur tour occupés depuis aujourd’hui, à Athènes comme un peu partout en Grèce. Chaque Comité d’Occupation, la plupart du temps par des travailleurs grévistes, dans les divers lieux stratégiques produisent des communiqués et appels à la « révolte », « l’insurrection », « la chute du gouvernement » et « l’autogestion ».

Par exemple, voici le communiqué (mal traduit mais suffisamment clair) du monument Olympion occupé à Thessalonique :

Les grévistes ont occupé l’Olympien et de le convertir à la race cœur.
TOUS ET TOUS LÀ !

VENEZ A LA FIN DE LA

Avant le signe NOTRE PROPRE !

Conflits sans compromis, une insurrection, verrouiller partout, à bannir gouvernement, l’UE et le FMI

Pour obtenir le jeu entre nos mains, dans chaque carré, chaque quartier, d’inonder les rues et tous ensemble, qui fait rage rivière, à livrer bataille pour empêcher le passage.

Pour ne pas dire que demain, « de peur que nous avons perdu » dans les rues et ne partez pas sans laisser

Tout le monde dans la grève et des manifestations dans chaque carré, dans chaque ville et quartier.

Tout / toute dimanche dans le département Assembler INITIATIVE SUR LE SECTEUR PUBLIC ET PRIVE, Tsimiski ARISTOTELOUS et 16 heures

Nous participons au rassemblement dans la place Aristote

Continuer jusqu’à la chute

LUTTE ANENDOTOS À LONG DE LA VICTOIRE

Département INITIATIVE SUR LE SECTEUR PUBLIC ET PRIVÉ

La préfecture de Thessalie est occupée par des travailleurs grévistes qui ont rédigé un appel à la révolte qui se finit sur ces mots : « il n’y a aucun autre moment. Maintenant ou jamais. »

Plusieurs supermarchés expropriés également, comme à Patras aujourd’hui.

Par ailleurs, sur la plan politicard et de l’État, si les socialos « refusaient » de signer l’accord (ils le feront demain) par intérêts électoralistes, un signe bien plus inquiétant mais logique lorsque le parti néonazi LAOS déclare depuis les affrontements d’hier qu’ils refusent catégoriquement de se joindre à l’accord. Cette démarcation politique est significative. Quant au premier ministre Lucas Papademos, il a aussitôt réagi en mettant en garde contre le risque de « chaos incontrôlé » sans accord sur la dette. « Une faillite incontrôlée plongerait le pays dans une aventure désastreuse » et créerait « les conditions d’un chaos économique et d’une explosion sociale », a déclaré le premier ministre du gouvernement grec de coalition à l’issue d’un conseil des ministres, estimant que le pays se trouvait dans « un moment de responsabilité historique » (citation AFP). Avec les camarades, nous traduisons ces mots par la porte ouverte à la gestion fasciste du chaos et au régime fasciste. Voilà le retour de la situation espagnole isolée de 1936.

La lutte continue.

Du chaos de la misère au chaos de la révolte. Que la peur change de camp.

Samedi 11 février 2012, 15h24.


Révolte en Grèce : articles de précisions par d’autres camarades

Sur les lieux occupés, et tous les détails de la révolte

Vidéo

De Greek Crisis

15h52.

Jour de manifestation d’Anonymous : à Poitiers, en France, en Europe…

Manif d’Anonymous à Poitiers

Bonne manif d’Anonymous à Poitiers aujourd’hui, durant une heure environ. Avec un cortège d’une centaine de personnes environ, dont certaines avaient revêtu leurs visages du masque de Guy Fawkes (référence à V pour Vendetta) – malgré les injonctions des flics de défiler visage nu. Banderoles et pancartes sympathiques, slogans « non à l’ACTA », tracts explicatifs… une manif bien sympa donc, malgré le froid et l’escorte poulaillère relou (uniformes + civils à oreillettes et lunettes noires).

« Pour vous, ACTA censure internet, vos libertés, l’accès à la santé – renseignez-vous » – banderole déployée à la manif Anonymous, Poitiers, 11 février 2012

Des personnes, dont la grande majorité ne sont pourtant pas des militant-e-s « habituel-le-s », se sont prises en main pour protester contre l’attaque globale de la propriété privée sur le web.

Soyons plus nombreux-euses encore la prochaine fois, pour dire non à ACTA !

Groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86), 11 février 2012

Mise à jour : une vidéo de la Nouvelle République

Anonymous: manifestation à Paris de centaines d’opposants à l’accord ACTA

Des centaines de manifestants, le visage souvent caché sous le masque au sourire sarcastique des « Anonymous », ont défilé samedi à Paris pour dénoncer les atteintes aux libertés sur internet, en particulier l’accord européen ACTA sur la contrefaçon.

Des manifestants anonymous contre l'accord européen ACTA sur la contrefaçon à Paris le 11 février 2012

Des manifestants anonymous contre l’accord européen ACTA sur la contrefaçon à Paris le 11 février 2012

La préfecture de police a dénombré jusqu’à 1.000 manifestants au plus fort de la mobilisation.

Dans la journée, plusieurs autres villes ont connu des manifestations anti-ACTA. Ils étaient 450 à Lyon et 70 à Dijon, selon la police. Ou encore une centaine à Poitiers, selon un correspondant de l’AFP, et quelque 150 à Bayonne, selon police et organisateurs.

« C’est sous couvert d’anonymat que la révolution est née », proclament des pancartes dans le cortège parisien, allusion aux actions spectaculaires des pirates informatiques siglés « Anonymous » qui se sont multipliées ces dernières semaines dans plusieurs pays.

La foule jeune, plutôt masculine et largement vêtue de noir, couleur d’Anonymous, défile dans le calme de la place de la Bastille vers le nord-est de Paris, scandant « Liberté! » au son de hip-hop énergique. Beaucoup de non-masqués isolent leurs visages du froid, en se cachant sous leurs écharpes et bonnets.

De jeunes hommes masqués, blousons en cuir ou doudounes à capuches, prennent la pose pour les photographes, s’immobilisant, rapprochant leurs masques ou s’asseyant par terre à plusieurs en marge du cortège. « On est les rois du bal de promo, tout Le Monde nous prend en photo », s’amuse un étudiant masqué.

La plupart des manifestants ont été mobilisés via internet, surtout les réseaux sociaux, et par le bouche à oreille.

« On est plus nombreux qu’il y a quinze jours et on se battra jusqu’à ce que l’accord ACTA soit retiré », a expliqué à l’AFP un manifestant en tête de cortège, jean, baskets et manteau noir, qui n’a pas souhaité donner son nom.

Une pancarte se fait menaçante: « Si ACTA est voté: Wikipédia, Youtube, Mediafire… » Les noms de ces sites très fréquentés sur la Toile sont barrés en rouge.

Quelques poings levés et des slogans de gauche (« Le peuple, uni, jamais ne sera battu ») n’échappent pas à un militant du Front de gauche, qui distribue ses tracts: « Un peu de lecture… » Une poignée de militants d’Act Up a aussi répondu à l’appel parce qu’ils s’inquiètent des conséquences d’ACTA sur la production d’anti-rétroviraux génériques.

L’accord ACTA, signé par 22 pays de l’UE fin janvier, crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur. Il est dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d’expression et aux droits des utilisateurs d’internet.

AFP, 11 février 2012

Internet: des dizaines de milliers de manifestants en Europe contre l’accord ACTA

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute l’Europe, principalement en Allemagne, pour dénoncer les atteintes à l’internet contenues selon eux dans l’accord européen ACTA sur la contrefaçon.

 La plupart du temps jeunes, portant parfois le masque blanc et noir au sourire sarcastique de Guy Fawkes –activiste britannique du 17ème siècle– devenu l’emblème des cyberactivistes, les anti-ACTA ont défilé dans le calme dans les grandes villes européennes.

 

 

 

 

 

 

 

 

à Zagreb

En Allemagne, alors que les températures oscillaient entre -20 et 0 degrés, malgré le soleil, ils étaient 16.000 manifestants à Munich, 10.000 à Berlin, 5.000 à Hambourg (nord), 4.000 à Dortmund (ouest), 3.000 à Francfort (centre), 3.000 à Dresde (est), selon les organisateurs et la police.

 Avait notamment appelé à manifester dans ce pays le jeune parti contestaire des Pirates, qui a le vent en poupe en Allemagne depuis son succès en septembre dernier aux élections régionales de Berlin, où il a fait son entrée au parlement de la ville-Etat. Cette formation originaire de Scandinavie –ils ont deux députés au parlement européen pour la Suède– prône notamment la démocratie directe sur internet.

Vendredi, l’Allemagne avait annoncé suspendre pour le moment la ratification de l’accord ACTA, précisant qu’aucune décision définitive n’avait été prise.

Cet accord, signé par 22 pays de l’UE fin janvier, crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur et est destiné à lutter contre la contrefaçon de manière très large. Il est dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d’expression et aux droits des utilisateurs d’internet.

Pour tenter de démonter les accusations de non-transparence formulées par les opposants, la Commission européenne a publié sur internet un long document détaillant les circonstances dans lesquelles se sont déroulées les négociations de l’accord multilatéral.

Outre l’Allemagne, la mobilisation anti-ACTA était également assez forte samedi dans les pays ex-communistes, où les internautes considèrent ce document comme une grave atteinte à leur liberté.

A Sofia, plus de 3.000 personnes ont défilé dans les rues et autour du siège du parlement bulgare, scandant « Non à ACTA » et « Mafia » et reprochant au gouvernement d’avoir signé l’accord dans « le secret », sans aucune consultation publique.

 

 

 

 

 

 

 

 

à Sofia

En Roumanie, quelques milliers de personnes s’étaient rassemblées dans différentes villes du pays malgré la neige et des températures dépassant les moins 10°C. « Pluie, neige, nous vaincrons », ont-ils scandé sur la Place de l’université de Bucarest.

A Budapest, environ 400 manifestants, mobilisés par le Kalozpart (Parti des Pirates) à partir du réseau social en ligne Facebook, s’étaient réunis près du parlement hongrois, munis d’affiches « Stop Acta! ».

 

 

 

 

 

 

 

 

à Budapest

A Vilnius, quelque 600 Lituaniens protestaient devant le siège du gouvernement. « Je vois une grande menace contre la liberté d’expression et la vie privée. Il y a certains passages du traité qui sont trop ambigus et qui laissent la voie à différentes interprétations », a dit à l’AFP l’un des organisateurs, Mantas Kondratavicius, 21 ans.

Près de 6.000 Autrichiens ont défilé à Vienne et dans les villes de Graz, Innsbruck et Linz. A Paris, ils étaient plusieurs centaines de manifestants. « C’est sous couvert d’anonymat que la révolution est née », proclamaient des pancartes, allusion aux actions spectaculaires des pirates informatiques siglés « Anonymous » qui se sont multipliées ces dernières semaines dans plusieurs pays.

AFP, 11 février 2012