[La Roche-sur-Yon] Fachos dehors

Le pen pas le bienvenu en Vendée

Retour sur la venue de JMLP à la Roche sur Yon , le 21 janvier 2012

Pour la venue de Le Pen père, en tant que vrp de la candidature de sa fi-fille, La Roche sur Yon était prête ! Le FN local avait organisé à l’hôtel Ibis une bouffe pour goinfrer le vieux porc.

Mails, réseaux internet, sms, affichage, tractage ont réussi à mobiliser, sûrement pas assez (mais assez quand même) pour faire peur au FNJ Pays de le Loire qui prévoyait de faire une action (tractage au marché) ce jour-là, dans les rues de La Roche.

Ils ont eu la bonne idée d’annuler via Facebook à cause selon leurs termes « des fortes contre-manifestations des nervis gauchistes prévus ce jour-là, et afin de ne pas risquer de débordement qui dans tous les cas seraient tournés à notre désavantage ». Bien vu !

- Dès 7h, certains d’entre nous sont déjà mobilisés pour aller accrocher des banderoles sur les principaux axes d’arrivée près du lieu où se tenait la bouffe.

A 9h30, au marché des Halles, nous sommes déjà une cinquantaine et nous constatons l’absence des petits fafs. A 11h, nous rejoignons un autre lieu de rassemblement, Place du théâtre, en scandant haut et fort « Pas de fachos dans nos quartiers ! Pas de quartier pour les fachos ! ». Devant le théâtre nous nous retrouvons à plus de 200, orgas politique (PS, EELV,…), syndicats (CNT,CGT,Solidaires,…) et d’autres personnes non-étiquetées pour la grande majorité.

- Et là, 8-9 natios arrivent face à nous ! Très rapidement, nous sommes curieux d’aller voir de plus près qui sont ces gens-là !

- Vite repoussés par les flics, ils reculent tandis qu’à 70-80 nous faisons le tour du pâté de maisons. A ce moment, les baceux nous empêchent d’avancer sous la menace de flashballs. Nous contournons encore pour finir par voir nos kamikazes monter dans un panier à salade….pour leur protection ! Retour au rassemblement en rigolant de leur sort !

- La CNT lance alors un appel pour se rendre à l’hôtel où se tient la galette des rois du FN…pour l’élection de leur roi des cons. Il est 13 heures. C’est à plus d’ une centaine que nous nous dirigeons au nord de la ville, dans une horrible zone indus’. A l’accueil de l’hôtel, plusieurs gendarmes mobiles et le DPS (Département Protection Securité,milice du FN ) avec qui nous échangeront insultes, doigts, photos… et donc sourires ! Après quelques discussions, nous décidons de les laisser dans leur merde en espérant que la fève se coince dans un certain gosier… Par chance pour nous (et moins pour eux), sur le retour, nous croisons les petits fafs de la matinée qui arrivent (enfin !) en voitures…Visiblement pressés, nous n’échangerons que quelques coups sur les voitures qui auront droit à une visite chez le carrossier et à un changement de vitre.

- Une journée qui aura permis de démontrer que la rue n’appartient pas aux racistes et xénophobes. Elle aura aussi contribué à nouer des contacts entre groupes de personnes ne se connaissant pas mais ayant les mêmes ennemis. Notre solidarité s’en trouve renforcée !

Ni ici, ni ailleurs, pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos !

Indymedia Paris-IDF, 24 janvier 2012

[Privas] A nouveau un procès de militants de Greenpeace, pour intrusion à la centrale de Cruas

Deux militants de Greenpeace jugés à Privas pour intrusion dans une centrale

Après le procès des neuf militants de Greenpeace à Troyes, deux de leurs camarades ont comparu mardi en correctionnelle à Privas pour s’être introduits en décembre 2011 dans la centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche, soutenus à l’extérieur du tribunal par quelque 200 sympathisants.

Deux militants de Greenpeace au tribunal de Privas, où ils sont jugés pour s'être introduits dans une centrale nucléaire, le 24 janvier 2012

Deux militants de Greenpeace au tribunal de Privas, où ils sont jugés pour s’être introduits dans une centrale nucléaire, le 24 janvier 2012 

Comme lors du procès de Troyes, une peine de quatre à six mois de prison avec sursis et 1.000 à 1.500 euros d’amende ont été requis à l’encontre de Julien André, un informaticien de 39 ans, et Vincent Roquelore, un photographe de 34 ans.

Le jugement a été mis en délibéré au 28 février.

Acclamés par des « merci » de sympathisants, à leur entrée dans le palais de justice, les deux militants sont poursuivis pour « violation de domicile et locaux professionnels » et « dégradation de biens publics en réunion », délits passibles de 7 ans de prison.

Une peine encourue plus lourde que celle de leurs camarades de Troyes, pour qui le parquet n’avait pas retenu la dégradation de « bien d’utilité publique ».

Le 5 décembre dernier à l’Aube, après avoir coupé le grillage, tous deux s’étaient introduits dans la « zone de stockage des déchets » de la centrale, qui ne fait pas partie de la « zone protégée ». Ils s’étaient dissimulés dans des sacs de stockage, après avoir diffusé sur internet trois courtes vidéo attestant de leur action, et avaient été découverts 14 heures plus tard, à 19H25.

« Je voulais interpeller les autorités sur la sécurité des centrales après Fukushima », a déclaré d’une voix assurée Julien André, qui voulait dénoncer « le risque d’intrusion terroriste et d’actes de malveillance ».

« Avec une action comme celle-ci, (le Premier ministre François) Fillon a demandé un rapport à ses ministres sur la sécurité », a-t-il dit.

« On a testé le temps pendant lequel n’importe qui pouvait entrer dans la centrale avant de se faire interpeller et on considère que ça a réussi, car onze jours après, la sécurité a été étendue, le gouvernement nous a donné raison », a déclaré à son tour Vincent Roquelore, pour qui « les moyens classiques utilisés » auparavant par Greenpeace « n’ont pas permis d’en arriver là ».

Déplorant le fait que ses clients soient considérés comme des « délinquants de droit commun », l’avocat de Greenpeace, Me Alexandre Faro, a réclamé leur relaxe.

« Si vous deviez les traiter comme des terroristes, alors que ce sont des militants, ça voudrait dire qu’on n’est pas dans un Etat démocratique », a-t-il plaidé, dénonçant le fait que le préfet de la Drôme ait à l’époque réclamé une « peine exemplaire » à l’encontre des prévenus.

« Ce qu’ils ont fait, c’est de la désobéissance civile, qui fait partie de la démocratie, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur quelque chose qui ne fonctionnne pas », a poursuivi l’avocat en demandant au tribunal de « tenir compte » qu’ils n’ont pas agi dans « des conditions crapuleuses ».

« Nous n’avons pas affaire à des délinquants ayant des intentions agressives » et « leurs convictions sont respectables », a reconnu Me Jean-Pierre Mignard, l’avocat d’EDF, partie civile.

Rappelant que « la sûreté » était « la préoccupation constante d’EDF », il a jugé « disproportionnées » ces actions de Greenpeace qui font courir des « risques pour les militants et la centrale ».

« EDF ne considère pas que ces intrusions de militants de Greenpeace constituent des menaces, c’est pourquoi elles sont traitées avec discernement par les forces de sécurité », a-t-il fait valoir, soulignant que, du coup, elles « ne démontraient rien ».

Quelque 200 militants et sympathisants de Greenpeace ou du Réseau Sortir du Nucléaire s’étaient rassemblés à partir de midi sur Les marches du palais pour apporter leur soutien au deux prévenus.

AFP, 24 janvier 2012

[Tunisie] Interview d’un anarchiste tunisien

La Tunisie révolutionnaire et anarchiste.

En décembre dernier, nous avons rencontré des militants anarchistes tunisiens. L’objectif de cette rencontre était triple :

– présenter la Fédération anarchiste,

– aider à l’émergence d’un mouvement anarchiste organisé en Tunisie

– tisser des liens et organiser la solidarité concrète avec les militants anarchistes tunisiens.

Nous en avons profité pour leur poser quelques questions. Voici donc une première livraison.

ML) Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Azyz Amami, 28 ans, activiste tunisien, semi-écrivain et ingénieur en informatique.

ML) Comment as-tu participé à la révolution ? Qu’est-ce qui te semble le plus intéressant aujourd’hui ?

Depuis l’âge de 17 ans, je me suis trouvé en support continu aux luttes sociales, depuis que j’avais organisé une grève au lycée qui m’a value une arrestation et trois jours de torture brutale. Depuis, j’ai essayé d’être dans toutes les grèves, sauvages ou encadrées, ouvrières et estudiantines, ce qui m’a permis de bâtir une certaine expérience et d’avoir un large réseau de connaissances. Lorsque les événements ont commencé à Sidi Bouzid (étant originaire d’un village de Sidi Bouzid) je me suis chargé un premier moment de relayer l’info sur Internet, infos recueillies de personnes que je connais, dont plusieurs syndicalistes. Le fait que je suis actif sur Internet (j’ai co-organisé les protestations contre la censure du web avec d’autres blogueurs et cyberactivistes, étant basé sur l’approche du modèle TAZ, ce qui m’a permis une certaine notoriéé) a permis à plusieurs de suivre le cours des événements, et m’a permis en un premier temps de faire de la propagande anti-gouvernementale, et un second temps d’organiser les manifs à Tunis, du 25/12/2010 et celle du 27/12/2010, ou j’ai dû balancer de faux documents de l’UGTT (syndicat) appelant à manifester et à la grève. Puis avec Slim Amamou, on a eu l’idée de faire un « harcélement » sur les channels de Anonymous pour les inciter à faire une opération spéciale en Tunisie, ce qui a marché. Arrêté le 06/01/2011 au ministère de l’Intérieur, emprisonné le 10/01/2011 pour 5 ans, j’ai été relaché par Ben Ali le soir du 13/01/2011, où j’ai directement participé à l’appel de la grève générale du 14/01/2011 et puis à la manif le lendemain. Aprés, j’ai changé de discours affichant mon soutien au mouvement libertaire et à l’autogestion en tant que mode sociétal souhaité. Depuis je continue le même travail. Ce qui me semble le plus important et intéressant aujourd’hui, c’est de connaître au détail près les conditions sociales du peuple tunisien, de faire un travail de base sur les ouvriers et marginalisés pour commencer à appliquer des expériences d’autogestion et attaquer le capitalisme naissant, de faire des études socio-politiques, anthropologiques et culturelles révolutionnaires, et de penser de nouvelles solutions plus liées à la réalité. Et aussi il me semble important de travailler avec tous les révolutionnaires de tout bord, s’échanger des conseils, aller refaire une même forme de travail réusi ailleurs.

ML) Quelle est la situation économique et politique en Tunisie, un an après la fuite de Ben Ali ?

La situation économique reste fondamentalement la même, un Etat fiscal, une semi-féodalité dans le secteur de l’agriculture, des oligarchies nationales se partageant les grands secteurs de l’artisanat et de l’entrepreunariat (centralisé sur les côtes car toute production est évidemment destinée à se vendre ailleurs), le secteur indistruel étant « loué » ou délaissé pour les capitalistes occidentaux. La situation politique tend vers une partitocratie qui cherche une formulation de la démocratie bourgeoise représentative.

ML) Quelles sont tes craintes par rapport à l’évolution de la société et de l’élection du gouvernement Nahdha ?

Je crains juste que l’ignorance s’installe de manière fondamentale. La politique est appliquée selon le modèle comportemental des hooligans de foot, tandisque les rapports de production ne sont toujours pas en train de bouger. Le « mendicisme » qui devient de plus en plus la base de protestation (solution facile pour les partis n’ayant pu accéder au pouvoir) réconforte l’attachement à l’Etat grand et suprême fournisseur de solutions de vie. Il est important d’impliquer les gens pour qu’ils récupèrent leurs droits au lieu de les mendier. Quant au gouvernement Nahdha, il ne suscite rien de vraiment spécial pour moi, vu que d’ores et déjà tous les partis sont économiquement libéraux et fondamentalement autoritaires. La Nahdha, par sa continuation de la politique des « colonisés par intérim » ne pourra pas toucher aux « privilèges bourgeois », bien au contraire elle les protégera pour avoir sa bonne note, et des états occidentaux, et des oligarchies monétaires tunisiennes.

ML) Y a-t-il encore des luttes sociales, syndicales en Tunisie ? Quelles sont les perspectives pour un mouvement anarchiste ou syndicaliste révolutionnaire ?

Les luttes sociales n’ont pas cessé, elles sont juste en train de se répéter sans but précis, mis à part protester en soi et l’utilisation par des partis de ces protestations pour des fins politiques, et par d’autres pour des fins de « show du misérisme ». Cependant il y a des lieux où la lutte est encore plus pensée et radicale, comme à Gafsa ou Manzel Bouazyene, ou Jebeniana. Pour ce qui est du syndical, le problème est dans la rupture organique entre « syndicalistes de base » et « syndicalistes officiels », rupture qui a un peu disparu du 08/01/2011 jusqu’au 27/02/2011 et qui a repris aprés. Les syndicalistes de base n’ont aucune influence sur leurs supérieurs, le contraire n’est pas vrai cependant. Il y en a pleins qui font du bon travail, mais le mouvement ouvrier actuellement sombre dans des petites demandes sans toucher aux fonds des problèmes. A mon avis, il est temps de se joindre aux ouvriers , de travailler avec eux, de former un réseau de syndicalistes de base capables de lever le véritable problème de l’exploitation.

ML) Quels sont tes projets militants ?

Ce que je compte effectuer, c’est trois projets : l’un de caractère intellectuel qui comporte un journal humouristique anti-autoritaire, le travail avec de nouveaux musiciens jeunes pour créer une musique contestataire populaire (au vrai sens du terme), le travail de recherche et d’études via un centre d’études sociales. Le second projet étant de participer à instaurer la première expérience autogestionnaire réfléchie dans des usines et des champs. Le troisième est la mise en place d’un groupe « anti-salaf » qui aura pour première tâche de se manifester et faire le « show d’existence » à chaque fois que les salafs se manifestent pour faire leur show d’existence. Ce sont mes projets pour l’année 2012 et je compte bien y avancer.

Propos recueuillis par les relations internationales de la Fédération Anarchiste, décembre 2011

[Portugal] Des fachos dégagés d’une manif d’indigné-e-s

L’extrême-droite virée d’une manif des indignés

Il n’y a pas qu’en France que l’extrême-droite cherche à se présenter comme sociale.

Au Portugal elle a tenté de se joindre de force à une manifestation des indignés. Rejetée par ces derniers elle a montré une fois de plus son vrai visage.

La « marche de l’Indignation » qui était organisé ce samedi, à Lisbonne, ’a été marquée par des confrontations entre manifestants et nationalistes. Le Mouvement d’Opposition nationale (extrême droite) a voulu joindre sa voix à la manifestation contre l’accord de concertation sociale organisée pour la Plate-forme le 15 octobre, qui estime qu’il y a une attaque contre les droits sociaux.

L’accord, auquel s’oppose fermement la CGTP, principale centrale syndicale, permettra notamment d’assouplir le marché du travail, supprimer des jours fériés et réduire les congés.

« Je suis dans la rue pour réaffirmer mon opposition à ce régime d’austérité et au retrait des droits des travailleurs« , a expliqué Rafael Rostm, un chômeur de 25 ans qui, sans aucune aide sociale, vit de petits boulots et de l’aide de sa famille.

Pour Alexandre Carvalho, activiste du mouvement Génération galère, « le désespoir et la misère seront de plus en plus évidents et la contestation à l’austérité va continuer, car beaucoup de gens refusent ce soi-disant accord de concertation sociale« . (témoignages recueillis par l’AFP)

Le matin même le Premier ministre Pedro Passos Coelho, qui voulait rassurer les envoyés de la troïka des créanciers UE-BCE-FMI, leur disait « que le pays était « remarquablement uni autour de la nécessité de changer profondément certaines de nos institutions économiques ».

Sont mises en ligne ce dimanche, sur Youtube, des images qui montrent les confrontations physiques entre les indignés et un groupe nationaliste, qui a marqué la manifestation de ce samedi à Lisbonne.

La manifestation, organisée pour la Plate-forme le 15 octobre, devait être une protestation pacifique contre l’accord signé cette semaine.

La tentative d’entrée en force des nationaliste de mouvement l’Opposition nationale dans la manifestation s’est transformée en tension puis les « nationalistes » sont devenus violents face les refus des manifestants d’accepter ce renfort d’extrême-droite.

On notera que la police portugaise protège le groupuscule de fachos.

http://www.youtube.com/watch?v=vDgmKP4tRDs&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=_bW9eIv5WNk&feature=related

ANPAG, 22 janvier 2012

[Brésil] Résistance et répression dans le quartier de Pinheirinhos

Résistance et répression dans le quartier de Pinheirinhos

Réponse à la crise du logement, le quartier de Pinheirinhos, dans la ville de Sao Jose dos Campos (Brésil), a été bâti il y a maintenant huit ans par des travailleurs n’ayant pas de terre où loger. C’est devenu un véritable quartier avec 8.000 habitant(e)s. Sous pression des propriétaires terriens qui flairent une bonne affaire, l’Etat de Sao Paulo a décidé d’expulser tous les habitants dimanche 22 janvier.

La population du quartier s’est préparée à résister à l’assaut policier et à défendre son droit au logement. 

La population de Pinheirinhos se prépare à résister à l’assaut des forces de répression et à défendre ses habitations :

D’autres actions, regroupant des habitant(e)s du quartier et des personnes solidaires ont aussi été organisée, comme un blocage de l’autoroute :

Mais en société capitaliste, le droit à la propriété des plus riches prime sur le droit des ouvriers à se loger. C’est donc une véritable armée de policier qui a été envoyée pour expulser les habitants du quartier.

Avec une violence extrême (voir les vidéos), la police a envahit, occupé et expulsé le quartier, envoyant des milliers de familles ouvrières à la rue.

Véritables scènes de guerre, de cette guerre sociale que la bourgeoisie mène, au Brésil comme ailleurs, contre les ouvrières et les ouvriers.

Si, déjà avant l’expulsion du quartier de Pinheirinhos, des manifestations et des prises de position en particulier de nombreuses organisations ouvrières et syndicales avaient déjà eu lieu en solidarité avec les habitants, la répression de dimanche a renforcé cette solidarité. Le jour même, 600 personnes ont manifesté en solidarité et contre la répression avenue Paulista à Sao Paulo :

Solidarité ouvrière, 23 janvier 2012

Terreur policière à Sao Jose dos Campos

Depuis huit ans, des travailleurs ne disposant pas de terre pour avoir un logement, vivent dans le quartier de Pinheirinhos à Sao Jose dos Campos, Etat de Sao Paulo au Brésil. Dimanche 22 janvier, 2.000 policiers ont été déployés pour chasser les 8.000 habitant(e)s du quartier. C’est une véritable invasion policière, avec un déchaînement de violences, qui s’est abattue sur le quartier de Pinheirinhos, avec 16 arrestations. Suite à cette expulsion, plus de 8.000 personnes se retrouvent à la rue.

Vidéo sur les violences policières le dimanche 22 janvier

Invasion policière à Pindheirinhos

Invasion policière à Pindheirinhos (suite)

Solidarité ouvrière, 23 janvier 2012