Archives de catégorie : Okupa y resiste

[Poitiers] Assemblée constitutive du DAL 86 le 9 février

Invitation à l’assemblée constitutive du comité Droit Au Logement 86 (DAL86)

Jeudi 9 février 2012 à 19h

Maison de la Solidarité

21 rue du pigeon blanc Poitiers

Dernière rue à droite en descendant la grand rue
au 21 passer la grille verte toujours ouverte et c’est au fond de la cour à droite

Ordre du jour :
présentation
le nom
le siège social
les statuts
le montant de la cotisation
mandats
points divers

Pour tout renseignement et pour adhérer : dal86@free.fr

Merci d’en parler autour de vous.

Le DAL 86 va voir le jour

Le président du DAL, Jean-Baptiste Eyraud (à droite), était hier à Poitiers.

 

Le président du DAL, Jean-Baptiste Eyraud (à droite), était hier à Poitiers.

Il ne devrait naître que jeudi prochain, mais le comité de la Vienne du Droit au logement (DAL 86) a déjà rassemblé une quarantaine de personnes autour de son berceau, hier, à la Maison du Peuple de Poitiers. Et un parrain de choix : le porte-parole national du DAL, Jean-Baptiste Eyraud. Des représentants des comités de Charente-Maritime et du Maine-et-Loire sont également venus témoigner de leur expérience en matière de lutte contre le mal-logement et de réquisitions de logements vacants.

Assemblée constitutive du DAL 86, jeudi 9 février, à 19 h, Maison de la Solidarité, 21 rue du Pigeon-Blanc, à Poitiers. Infos : dal86@free.fr

Nouvelle République, 5 février 2012

[Etats-Unis] La répression des Occupy continue

Etats-Unis: la police saisit des tentes d’anticapitalistes de Washington

La police a saisi samedi une partie des tentes des manifestants anticapitalistes d’Occupy de Washington, interpellant quatre personnes, à l’occasion d’une démonstration de force des autorités pour faire respecter le règlement interdisant de dormir sur place.

La police de Washington face aux anticapitalistes installés dans un square de la ville, le 4 février 2012

La police de Washington face aux anticapitalistes installés dans un square de la ville, le 4 février 2012
 

La police a arrêté quatre personnes qui « refusaient d’obéir aux ordres », s’accrochant à une statue au milieu du square, a indiqué à l’AFP David Schlosser, porte-parole de la police.

Quelque 50 policiers, dont certains à cheval, ont pris position au petit matin sur le square McPherson, en plein centre de Washington non loin de la Maison Blanche, dont les accès ont été bloqués par des voitures de police.

Les manifestants ont enlevé d’eux-mêmes une grande « tente des rêves » érigée en début de semaine au milieu du campement, et un masque blanc qui recouvrait le visage du général McPherson, héros de la Guerre de Sécession dont la statue équestre Orne le square, était retiré par la police.

Un peu plus tard, des policiers en combinaisons jaunes et lunettes de protection, ont commencé à vider des tentes de leurs sacs de couchage qu’ils ont placés dans des sacs plastiques.

« Les tentes ne sont pas un problème. Elles peuvent rester, tant qu’elles sont symboliques » (d’une protestation), a indiqué M. Schlosser à l’AFP.

En fin de matinée, plusieurs tentes ont néanmoins été démontées de toute la partie sud-est du square, alors que d’autres étaient laissées en place.

Des dizaines de manifestants criaient et lançaient des slogans dans le calme, alors qu’un cordon de police occupait toujours le centre du square.

Un responsable de la police a dit aux protestataires: « Nous ne sommes pas ici pour vous expulser » mais pour vérifier que les manifestants se conforment aux règles.

Néanmoins, une manifestante, Melissa Byrne, a indiqué qu’à son avis, il s’agissait d’une expulsion : « nous sommes expulsés, mais cela va se savoir et nous allons revenir plus forts que jamais », a-t-elle dit.

Pour Virmeko Scott, 30 ans, « il va y avoir de plus en plus de tentes ». « Elles vont se multiplier », a dit à l’AFP le manifestant, en regroupant ses affaires pour aller les porter dans une église voisine.

« Si le gouvernement américain faisait respecter les lois sur les banques aussi bien que le règlement sur ses parcs, nous ne serions pas ici », a commenté le manifestant Todd Fine, 31 ans.

Le NPS (National Park Service), qui gère les parcs de la ville, a distribué il y a huit jours un « avis » aux manifestants indiquant que « tout le matériel » de camping (tentes pour dormir, sacs de couchage, réchauds, etc.) devait être enlevé sous peine d’arrestation et de saisie des biens.

Le NPS n’empêche pas les protestataires de manifester mais ne veut pas qu’ils campent et dorment sur place, ce qui est interdit par le règlement des parcs, dit en substance l’avis.

Les autorités, longtemps bienveillantes, ont montré récemment des signes d’agacement devant la persistance du mouvement à Washington, dernier bastion visible de la protestation depuis l’éviction des militants du square Zuccotti à New York.

Le mouvement d’occupation anticapitaliste, qui a commencé en septembre à New York avec Occupy Wall Street, se partage à Washington entre deux campements: Occupy DC sur le square McPherson, et Occupy Washington DC sur Freedom Plaza, les deux étant proches de la Maison Blanche dans le centre ville.

AFP, 4 février 2012

[Dijon] Répression judiciaire sur le squat des demandeurs-euses d’asile

Nous évoquions le 27 janvier dernier l’occupation d’un ancien internat par des demandeurs-euses d’asile.

La « justice » n’a pas traîné…

Les squatteurs condamnés à quitter l’école des greffes de Dijon

Le tribunal correctionnel de Dijon a condamné, ce jeudi matin, les personnes qui occupent illégalement des locaux désaffectés de l’école des greffes de Dijon à vider les lieux. Ils ont cinq jours pour obtempérer avant leur expulsion, «avec recours à la force publique si besoin».

Les squatteurs se sont vus également imposer une astreinte de 500 euros par jours à compter de ce 2 février.

Leur avocate réfléchit à un appel, mais cette démarche n’est de toute façon pas suspensive.

Le Bien Public, 2 février 2012

[Toulouse] L’exemple du Collectif Réquisition Entraide Autogestion

ndPN : voilà une initiative et un mode d’organisation qui donne de bonnes idées ! Et pour rappel le 4 février à 15h se tiendra à Poitiers une réunion de création du DAL à la maison du peuple, pour échanger sur la question du logement : viendez nombreux-euses !

[Toulouse] Réquisition Entraide Autogestion

Toulouse. Un logement de plus réquisitionné par le CREA

Et de six. Un sixième bâtiment laissé vacant vient d’être réquisitionné à Toulouse. Une semaine après l’ouverture à six familles d’appartements inoccupés près du Grand-Rond par l’association Urgence pour un toit, c’est au tour du CREA (Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion) de prendre possession d’un nouveau bâtiment, situé près de l’avenue Saint-Exupéry, appartenant à la mairie de Toulouse.

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« C’est le quatrième pour notre collectif » explique Mathieu Rigouste, membre du CREA. « La réquisition a eu lieu le 23 janvier dernier. Trois familles ont été installées le jour même. Une quatrième vient d’arriver et nous en attendons encore deux autres. » À terme, 25 personnes, pour la plupart des familles de travailleurs précaires, occuperont ces anciens logements de fonction de l’Éducation nationale.

« Nous avons prévenu la mairie. Ils souhaiteraient construire un centre social à la place de cet immeuble d’ici deux ans, mais nous n’en savons pas plus. » Lundi soir, une patrouille de policiers est venue constater l’occupation.

Sur place, les familles bénéficient du chauffage, de l’électricité et de l’eau chaude. « Des employés de chez EDF et GDF sont venus donner un coup de main sur leur temps libre, gratuitement. » Cette réquisition s’inscrit dans la campagne « Zéro enfant dans la rue », lancée par le CREA. Et le mouvement devrait prendre de l’ampleur. « Malgré la vingtaine de familles déjà hébergée, une quinzaine est encore à la rue » poursuit Mathieu. Le collectif doit se réunir vendredi soir dans ses locaux du 70 allées des Demoiselles pour décider des autres actions à mener.

L’adjointe au maire en charge de la politique de la ville, Claude Touchefeu, doit rencontrer le CREA aujourd’hui. Elle n’a pas souhaité s’exprimer avant.

Leur presse (Pierre Peyret, LaDepeche.fr), 1er février 2012.