Archives de catégorie : Okupa y resiste

[Poitiers] Occupation contre Vinci : relaxe pour les 5 !

Après la tentative de squat contre Vinci, cinq personnes étaient passées en procès le 8 décembre 2011 au TGI de Poitiers, suite à une plainte de la mairie PS.

La grosse baudruche merdiatico-policière s’était piteusement dégonflée et les plaidoiries des avocat-e-s, bruyamment applaudies. Au grand dam du président du tribunal, qui a d’ailleurs demandé aujourd’hui à ce que le « fan-club » ne réitère pas ses démonstrations d’enthousiasme.

Le verdict a donc été rendu aujourd’hui : RELAXE pour les cinq ! L’une d’entre elles prend quand même 100 € d’amende, pour avoir donné une fausse identité aux flics lors de la gardav’.

Vinci hors de nos vies !

 Juanito, groupe Pavillon Noir (FA 86), 12 janvier 2011

Mise à jour : article de la NR ce 13 janvier :

 » Squat  » de l’avenue de Nantes : relaxe pour les prévenus

Quarante-et-une personnes en garde à vue mais cinq prévenus à la barre. Le tribunal correctionnel qui a jugé l’affaire sur le fond (voir notre édition du 9 décembre) a rendu, hier, son jugement. Il s’agissait pour celui-ci de prouver qu’il y a eu, ce samedi 5 novembre, violences contre les personnes ou destructions ou dégradations de biens. En clair si les infractions étaient constituées. La réponse est claire pour les magistrats qui ont décidé de relaxer les cinq prévenus.

Aucune charge n’a été retenue à l’exception d’une personne qui a écopé d’une amende de 100 € pour avoir fourni une identité imaginaire pouvant provoquer des mentions erronées au casier judiciaire. Pour Maître Sillard, un des avocats de la défense, le doute « n’existe pas dans cette affaire, il y a une explication, le problème avec les Expressifs. » Sa consœur, Maître Ménard, avait, elle, exécuté le tribunal lors de sa plaidoirie : « On vous demande à vous juges de faire un exemple alors que l’infraction n’est pas constituée. »

Nouvelle République, D.M., 13 janvier 2012

[Wuhan, Chine] 300 ouvriers menacent d’un suicide collectif

300 ouvriers menacent d’un suicide collectif

Des employés du géant électronique chinois Foxconn, qui construit les Xbox 360, ont menacé de sauter du toit du bâtiment si leur employeur ne tenait pas ses engagements salariaux.

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Quelques 300 employés sont montés sur le toit de leur usine et menacé de sauter si leur employeur ne respectait pas sa promesse. (Photo: dr)

La plus grande manufacture d’électronique au monde Foxconn, qui est un élément essentiel dans la chaîne de production des géants Apple, Microsoft, Dell ou encore Nintendo, a dû gérer une nouvelle crise sérieuse en début d’année.

Le 2 janvier dernier des employés ont demandé une augmentation de salaire pour une centaine d’entre eux. Foxconn leur aurait laissé le choix entre deux options: soit ils quittent l’entreprise avec une prime d’un mois de salaire par année d’ancienneté, soit ils retournent au boulot.
D’après «CBS», de nombreux auraient opté pour la première solution mais leur employeur ne leur aurait rien versé.

Bien décidés à ne pas se laisser faire, environ 300 ouvriers sont montés sur le toit du bâtiment le 3 janvier dernier et ont menacé de sauter dans le vide si leur employeur ne tenait pas parole. Il a fallu l’intervention du maire de la ville de Wuhan et 21h de négociations pour ramener les ouvriers à la raison, rapporte china.com.

Foxconn avait déjà été sous les feux de la rampe en 2010 suite au suicide de certains de ses employés. La firme avait alors prétendu dans les médias qu’elle accordait une grande importance à la valeur de la vie de ses salariés tout en faisant signer de contrats stipulant l’interdiction de se suicider, décrit encore «CBS».

Le magazine «Wired» avait raconté avoir pu accéder à des usines de Foxconn et avait constaté la présence de grillages censés empêcher de sauter des bâtiments.

Le magazine «Forbes», de son côté, rapportait les propos du patron de Foxconn, Terry Gou, qui disait que le taux de suicide dans son entreprise était inférieur à la moyenne nationale et qu’il grimpait généralement au même rythme que le PIB.

Contacté par «CBS», Microsoft a indiqué prendre l’affaire très au sérieux.

20 minutes.ch, 11 janvier 2012

[Athènes] arrestations massives des anarchistes suite à l’intervention de solidarité dans une station de radio commerciale pour le procès de Lutte Révolutionnaire

Banderole en solidarité avec les inculpés devant le siège de la police: Retirez vos sales pates des combattants. Nous sommes tous des terroristes.

Dans la matinée du 10 janvier à peu près vingt membres de l’Assemblée de Solidarité pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Epanastatikos Agonas, dont le procès est actuellement en cours) sont entrés dans la station de radio corporative flash.gr sur l’avenue Kifissias et ont interrompu le programme de la station, pour transmettre un message de solidarité avec les inculpés dans cette affaire.

Malgré le fait que ni la direction de la station, ni le personnel n’ont officiellement demandé l’intervention de la police, des dizaines de policiers (moto-policiers DIAS, des escadrons de la police anti-émeute (MAT) et des flics en civil entre autres) sont rapidement arrivés sur place et ont encerclé le bâtiment. Aux environs de 14h00, après des heures pendant lesquelles les camarades étaient bloqués à l’intérieur des bureaux de la radio, les anarchistes qui ont participé à l’intervention de solidarité ont été arrêtés en masse et conduits au siège de la police (GADA) sur l’avenue Alexandras: deux procureurs ainsi que des escadrons de police ont pris d’assaut la station de la radio, obligeant ainsi les camarades de quitter le lieu. Ils ont été menottés et détenus dans les bus de police, tandis que leurs téléphones portables ont été confisqués.

Dès que les nouvelles ont circulé, des anarchistes se sont rassemblés en face de la siège de la police (GADA), où une manifestation de solidarité d’environ 100 personnes a eu lieu.

Bien qu’il soit très probable que les proprios de la station, ou même les agents de sécurité avaient notifié les autorités sur la présence des anarchistes dans le bâtiment, il fut rapporté que tous les détenus ont été inculpés d’office, ce qui signifie qu’aucun appel de la part du personnel n’était nécessaire pour que les procureurs et les policiers envahissent dans les bureaux. Initialement, il était à craindre que les accusations soient fondées sur la troisième loi antiterroriste de la Grèce. Mais il semble bien que tous les camarades soient accusés du délit de «l’incitation à la violence». Ils sont maintenant menacés d’être placés en détention et de passer en justice, demain le 11 janvier, aux tribunaux d’Evelpidon à Athènes, à environ 12h00.

Mise à jour (11/1, 11:50):
Appel au rassemblement de solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’intervention dans la station de radio flash gr, ce mercredi 11/1 à 12h30 aux Tribunaux d’Evelpidon (bâtiment 16)

Nous appelons à leur acquittement inconditionnel!

A suivre!

Sources: a, b, c, d, e, f

Contra Info, 11 janvier 2012

[Saint-Etienne] Expulsion d’un squat

Expulsion du squat La Plage à St-Etienne

Le squat de St-Etienne « La Plage » a été expulsé bru­ta­le­ment ce matin par des poli­ciers nom­breux, ner­veux, et accom­pa­gnés de « net­toyeurs » en com­bi­nai­sons blan­ches …

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Des vrais terroristes, ces poètes plagistes … Dangereux ! Fallait bien les expulser au moins, quoi.

Les habi­tants n’ont pas eu le temps de ras­sem­bler autre chose que – non pas le néces­saire ou même l’indis­pen­sa­ble – mais les deux ou trois trucs qui leur tom­baient sous la main … L’ate­lier cou­ture parti en vrac, les machi­nes posées à l’arra­che dans un camion … Beaucoup d’objets per­son­nels perdus … Une dizaine de per­son­nes à la rue EN JANVIER.

Pourtant la jus­tice avait estimé que, compte tenu de l’absence de voies de faits, on pou­vait accor­der la trêve hiver­nale aux habi­tants du squat …

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« Hasta luego, yé révien’drai un’ dé cé yours, compañeros ! » Conejito Rojo

La Plage, 10 janvier 2012

vu sur Rebellyon, 11 janvier 2012

[Lausanne] Les keufs saccagent le squat La Montgolfière

Lausanne : les flics foutent un gros merdier au squat de la montgolfière

A 8h30, ce matin, les flics sont entrés de force dans le squat de la Montgolfière, situé à l’avenue Louis Ruchonnet depuis le 20 novembre 2011 face au refus des habitants de leur ouvrir la porte. Le prétexte : un mandat de condamnation, et un autre, de perquisition/identification suite à une plainte de la propriétaire. 5 personnes ont été arrêtées.

Quatre habitants sont montés sur le toit et ne sont redescendus qu’aux alentours de midi. Entre temps, des amis sont venus apporter leur soutien, en gambadant autour de la dite « maison aux volets bleus » (c.f médias bourgeois).

Les flics se sont surpassés dans la destruction de ce lieu de vie et d’activités en arrachant notamment les portes d’entrée, en défonçant/retournant/jetant des canapés, des bancs, etc.., ou encore en déracinant des plantes. Des mezzanines des chambres à coucher ont été abattues, des liquides douteux maculent les matelas et finalement le sol de chaque étage est encombré de débris.

Au sous-sol, les flics ont sorti deux guitares de leur housse pour les briser, de la peinture et d’autres liquides sucrés ont été déversés sur du matériel audio. En bref, il ne s’agissait pas pour les flics de perquisitionner des objets potentiellement illégaux, mais bel et bien de détruire l’intérieur de la maison.

A l’heure actuelle, 5 personnes sont au poste de flics de Saint-Martin, à Lausanne, depuis environ 9h00 du matin. Elles sont retenues en garde-à-vue.

Solidarité avec le squat de la Montgolfière !

Le Réveil – Lausanne, 10 janvier 2012