Archives de catégorie : Feu aux prisons

[Athènes] Tentative d’évasion de deux membres des Cellules de Feu

Grèce : prise d’otage d’un gardien par des détenus à la prison d’Athènes

 ATHENES – Un des parrains les plus connus du milieu grec, et deux complices, des extrémistes anarchistes, ont pris lundi en otage un gardien de la prison athénienne de Korydallos, après une tentative avortée d’évasion, a indiqué le ministère de la Justice, qui négociait leur reddition dans la soirée.

 Le bureau de presse du ministère a précisé que seul un gardien était détenu en otage par le groupe, qui disposait d’une arme, alors que médias et police avaient évoqué plus tôt d’autres otages.

 Selon le ministère, l’action a été déclenchée dans l’après-midi par Panayotis Vlastos, considéré comme le cerveau d’une retentissante affaire d’enlèvement de l’armateur grec septuagénaire Péricles Panagopoulos, qui a réussi à se faire remettre l’arme à l’heure des visites.

 Il a alors tenté de s’enfuir, entraînant deux condamnés de l’organisation Conspiration des cellules de feu qui se trouvaient à ses côtés dans la salle des visites, mais la garde a déclenché le système de sécurité bloquant les issues.

 Des proches de détenus restaient bloqués dans les locaux en début de soirée, mais sans contact avec le groupe, a affirmé le ministère.

 Les trois ont affirmé aux négociateurs être prêts à se rendre une fois qu’ils leur auront remis un texte dénonçant les conditions de vie carcérale, et réclamant leur amélioration.

 Un responsable du ministère qui a requis l’anonymat a dit à l’AFP que les négociations avançaient bien, exprimant l’espoir d’un règlement rapide.

 Le porte-parole de la police, Thanassis Kokkalakis, avait plus tôt affirmé à l’AFP qu’il était possible que plus d’un gardien soit retenu, précisant que d’importantes forces spéciales ont été déployées autour de la prison de haute sécurité, dans la banlieue populaire de l’ouest d’Athènes.

 Vlastos, qui purge une peine de prison à perpétuité notamment pour deux homicides, avait déjà réussi par deux fois à s’évader de prison depuis 1995, selon une source policière.

 Il est accusé d’avoir orchestré de sa prison l’enlèvement de l’armateur, relâché sain et sauf après dix jours de détention en janvier 2009 après le versement par sa famille d’une rançon record de quelque 30 millions d’euros. Ce butin n’a pas été retrouvé par la police en dépit d’une dizaine d’arrestations l’été suivant.

 Ses deux complices font partie du groupe de sept jeunes Grecs condamnés en juillet à de lourdes peines de prison pour participation à un groupe terroriste.

 La Conspiration des cellules de feu s’est surtout fait connaître pour l’envoi de colis piégés à des ambassades étrangères et dirigeants européens qui avait mis en alerte toute l’Europe en novembre 2010, en sus d’une série d’attentats n’ayant pas fait de morts en Grèce.

 Ce modus operandi a aussi été adopté par des groupes italiens, avec une reprise des envois piégés ces dernières semaines, dont l’un visant lundi l’ambassadeur grec à Paris mais repéré et désamorcé avant de faire des dégâts.

 Le conseil de l’Europe avait dénoncé en mars l’absence persistante de réaction des autorités grecques pour humaniser les prisons, déplorant une détérioration constante pendant la dernière décennie, caractérisée par la gravité de la surpopulation carcérale, la pénurie de personnel et les insuffisances en matière de soins de santé.

 Quelque 12.500 personnes sont actuellement détenues dans les établissements du pays, d’une capacité de 9.000 places, selon le ministère.

AFP, 12 décembre 2011

 ndPN : Lire d’autres articles de presse sur le sujet, dans Brèves du Désordre

Appel de Poitiers : programme de la semaine d’actions du 9 au 17 décembre

Appel de Poitiers : programme de la semaine d’actions du 9 au 17 décembre

SECOND APPEL DE POITIERS : Pour la libération et l’arrêt des poursuites des inculpé-es du 15 novembre Labège-Toulouse

Soutien financier pour les frais de justice et la cantine en prison : envoyez vos chèques à l’ordre de « Maria », CAJ c/o Canal Sud, 40 rue Alfred Duméril, 31400 Toulouse

Blois : distribution de tracts (BloistractA5) sur le marché du samedi matin 17 décembre par les Amis de l’Egalité.

Bordeaux : La répression des militant-e-s, ça suffit ! Samedi 17 décembre Assemblée populaire

Lyon : Solidarité avec les inculpé-e-s de Toulouse rassemblement contre la répression samedi 17 décembre

Marseille : Cantine de solidarité avec les inculpé-e-s de Toulouse Vendredi 9 décembre

Montpellier : Dans le cadre de la journée internationale contre la gentrification

Paris : Repas de soutien aux inculpés d’ici et d’ailleurs le 15 décembre à la Rotisserie

Poitiers : Rassemblement pour la libération et l’arrêt des poursuites des inculpé-es de Labège Vendredi 16 décembre 18h devant le Palais de justice

Toulouse : Manifestation samedi 17 décembre 14h

TEXTE COMPLET DU SECOND APPEL DE POITIERS : Contre le délit d’opinion, résistance ! Contre la répression de la contestation
sociale, solidarité ! : appel2emeforum

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, 15 décembre 2011

Un an de prison pour l’évadé de Corbas

Un an de prison pour l’évadé de Corbas

La liberté coute cher, surtout quand on la perd. Le détenue de la prison de corbas qui s’était évadé jeudi dernier, alors qu’avait lieu devant la prison une manifestation contre le système carcéral, avait été rattrapé par les flics deux heures plus tard, dénoncé par des habitants de Corbas. Il a été condamné pour cette évasion, en plus de sa peine, à un an d’emprisonnement.

Rebellyon, 14 décembre 2011

[Palestine] mort d’un lanceur de pierres

mort d’un lanceur de pierres

mustafa est mort pour avoir osé dire la vérité avec ses mains, en un lieu ou la vérité est interdite

il est mort samedi dernier atteint en pleine tête d’une grenade lacrymogène tirée à bout portant

Mustafa est mort parce qu’il a eu le courage de jeter des pierres pour le 24eme anniversaire de la 1ere intifada. son frère est à la prison d’ Ofer pour avoir lui aussi osé jeter des pierres.

il n’a pas été autorisé à assister à ses funérailles,

Sa soeur n’a pas été autorisée a le visiter sur son lit de mort.

elle n’est pas suspectée d’avoir jeté des pierres, mais elle est palestinienne….

Mustapha était un homme courageux.

il est mort pour avoir jeté des pierres et avoir refusé d’avoir peur d’un soldat armé, assis en sécurité à l’intérieur d’un véhicule militaire blindé.

L’identité du soldat qui l’a tué est inconnue et il ne sera probablement jamais poursuivi….

mais ce soldat n’est que le dernier échelon d’un système criminel.

de l’indifférence d’une grande partie de la société israelienne, au sergent, au commandant de compagnie, au commandant de brigade, au ministre de la défense et au premier ministre, tous sont responsables de cet assassinat.

Des centaines de personnes étaient présentes à ses funérailles.

L’armée a envoyé des grenades lacrymogènes sur le cortège funéraire.

la source : haaretz du 11 decembre 2011 ( je ne mets pas le lien parce qu’il bloque la publication )posté par ahad haam

Indymedia Paris-IDF, 13 décembre 2011

Communiqué : Libération de Manon, Pauline, Sami et Serge ! Arrêt des poursuites à leur encontre et contre Audrey !

Communiqué : Libération de Manon, Pauline, Sami et Serge ! Arrêt des poursuites à leur encontre et contre Audrey !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux affirme sa solidarité sans faille avec les militants poursuivis et appelle à venir les soutenir : - Au rassemblement organisé mercredi 31 août à 18 heures devant les Cordeliers (côté place du Marché) ; - Le jour du procès, jeudi 1er septembre à 14 heures, au palais de justice.

Pour la libération des inculpé-e s de Labège
et l’arrêt des poursuites à leur encontre
Rassemblement vendredi 16 décembre
à 18 heures
Palais de justice de Poitiers

Le 15 novembre à Toulouse, une centaine de gendarmes ont opéré une série de perquisitions et procédé à une dizaine d’interpellations dans plusieurs lieux d’habitation, embarquant au passage une famille de sans-papiers, et bien sûr ordinateurs et écrits divers. Ils ont placé en garde à vue six personnes (que la presse, comme à son habitude, et suivant en cela le ciblage policier destiné à criminaliser au maximum, s’est empressée de classer dans les « mouvances anarchistes »), et quatre d’entre elles se trouvent depuis en détention à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, deux autres ayant été libérées (inculpée pour l’une et témoin assisté pour l’autre).
Les chefs d’inculpation retenus contre les personnes inculpées ne sont rien moins que :

– participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ;

– violence commise en réunion sans incapacité ;

– dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion.

De quoi s’agit-il ?
Les chefs d’inculpation concernent l’intrusion, le 5 juillet dernier, d’une dizaine de personnes dans les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), à Labège près de Toulouse, pour manifester contre l’incarcération des mineurs. Selon La Dépêche du 6 juillet, qui s’appuie sur les déclarations faites aussitôt à la presse par le procureur de la République Vallet, ces personnes étaient « “armées” de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains ». Elles sont reparties « après avoir lancé des tracts qui contiendraient des propos injurieux sur l’action éducative menée par la PJJ ».
Il faut préciser que cette action, qui n’a pas été revendiquée, n’est pas la première mettant en cause les EPM (établissements pénitenciaires pour mineurs) ! Suite au suicide en février 2010 d’un jeune placé dans l’EPM d’Orvault (44), la PJJ a été taguée « L’EPM tue », « La justice tue », « Solidarité », etc. Le 14 mai 2011, le même établissement a été la cible de graffitis : « EPM = prison », « Educ = maton ». L’action de Labège a également eu lieu après la révolte des jeunes détenus à l’EPM de Lavaur, dans le Tarn, en mai, alors que le Parlement s’apprêtait à adopter une refonte de l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, avec la création d’un tribunal correctionnel pour les récidivistes de plus de 16 ans. Des actions qui sont bien peu de choses en regard des dégâts humains causés par l’arsenal de lois sécuritaires que l’Etat met en place.
Les inculpés toulousains nient toute implication dans les faits qui leur sont reprochés et, bien qu’aux dires mêmes du procureur Vallet l’action menée « n’a finalement fait que peu de dégâts », quatre d’entre eux sont en prison depuis plus un mois – une demande de mise en liberté pour l’un d’entre eux ayant été de nouveau rejetée, malgré un dossier essentiellement constitué de présomptions, de proximité politique et… de refus de prise d’ADN (comme il est maintenant coutume de le faire en maintes circonstances).
Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux dénonce à la fois la politique sécuritaire du gouvernement et la répression menée à l’encontre des personnes actuellement incarcérées et poursuivies. Il leur exprime toute sa solidarité, et exige leur libération immédiate ainsi que l’arrêt des poursuites engagées contre elles.


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Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux, 13 décembre 2011