Archives de catégorie : Se trouver

[DAL 86] Soutien à J.-C. !

Venez nombreux soutenir JC le 8 avril 2014 4 à 11h devant le commissariat de Poitiers

Après Bertrand, militant des Alternatifs et du Dal86, qui a été convoqué au commissariat de Poitiers à l’Unité de police administrative et des étrangers le jeudi 27 mars 2014 pour une mystérieuse « affaire vous concernant » en fait il s’agissait d’une sombre affaire d’attestation de domicile faite par le Dal86 pour l’un des habitants du squat des Glières en septembre dernier, après JF qui a été convoqué le 28 mars au commissariat pour “organisation de manifestation non déclarée” (au sujet du rassemblement de mercredi 19 mars dernier”), en fait il s’agissait visiblement d’une vaine tentative d’intimidation afin de stopper le mouvement social de sans papiers qui s’est organisé à Poitiers, c’est au tour de JC d’être convoqué au commissariat de Poitiers à l’Unité de police administrative et des étrangers le mardi 8 mars 2014 à 11h pour une autre mystérieuse « affaire vous concernant ».

Merci de venir nombreux le soutenir. Merci de diffuser massivement autour de vous.

DAL 86, 7 avril 2014

[DAL 86] Tous au Tribunal d’instance jeudi 10 avril à 14h30 pour soutenir les squateurs du Gibautel

Tous au Tribunal d’instance jeudi 10 avril à 14h30 pour soutenir les squateurs du Gibautel.

Merci de venir nombreux et de diffuser massivement autour de vous

Alors que de nombreuses familles et personnes seules sont à la rue ou dans des conditions de logement très précaires à Poitiers, alors que la préfecture par l’entremise de la Croix Rouge dépense 40 000 € par mois (soit 480 000 € par an pour une centaine de personnes !) au titre de l’accueil d’urgence pour payer des chambres d’hôtels où des familles s’entassent dans des conditions indignes, l’ex hôtel deux étoiles Gibautel avec ses 30 ou 40 chambres meublées tout confort est inoccupé depuis 2001.

Bien-sûr nous savons qu’il y avait un projet immobilier et que la clinique du Fief de Grimoire devait venir dans ces locaux. Mais d’une part pourquoi ne pas avoir prêté gracieusement l’ex hôtel à la préfecture et à la Croix Rouge dès sa fermeture pour qu’elles y installent le CHUS (Centre Hébergement d’Urgence Sociale) ? Cela aurait pu éviter le scandale de l’actuel CHUS insalubre et inadapté de la rue de Monbernage. Et d’autre part, aujourd’hui que le projet de transfert de la clinique du Fief de Grimoire est abandonné, et alors que l’hébergement d’urgence sur Poitiers est déficient et saturé et les chambres d’hôtel coûtent très cher, pourquoi la préfecture ne réquisitionnerait-elle pas ces locaux pour héberger les familles et personnes seules dans le besoin ?

Cela semble être d’ailleurs le point de vue de la Polyclinique, propriétaire des locaux, puisqu’elle a assigné le Dal86 TI à côté des habitants, et ce de manière très provocatrice, afin que, comme c’est stipulé dans l’assignation, cette association verse « aux débats les éléments concourants au fait qu’elle aurait fait des démarches en vue de réquisitionner ledit immeuble ». Rappelons que concernant les réquisition, le Dal86 n’a pas beaucoup de pouvoirs, excepté de signaler aux autorités compétentes les logements vacants qu’elles connaissent d’ailleurs très bien puisque souvent ils leur appartiennent et qu’elles ont des services chargés de les répertorier.

Nous soutenons donc la Polyclinique dans ses revendications et demandons avec elle en application de la Loi de réquisition des logements vacants : Article L641-1 (code de la construction) : « Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2. » la réquisition immédiate de l’Hôtel Gibautel lui appartenant. Dans l’immédiat et en prévoyance de cette réquisition nous demandons aux tribunal d’instance de maintenir les 3 familles, 9 personnes dont 3 personnes malades et 3 enfants scolarisés qui seraient autrement à la rue, dans ces locaux !

Reste à déterminer qui gèrera le lieu. Nous ne faisons absolument pas confiance en la Croix Rouge 86 qui ne respecte pas la législation en vigueur concernant l’hébergement d’urgence et collabore avec la préfecture pour pourrir la vie des sans papiers et autres indésirables. Il y a encore de trop nombreuses personnes à Poitiers y compris des femmes et des enfants qui dorment dans la rue. Non seulement l’accueil inconditionnel n’est pas respecté mais, malgré la loi qui prévoit un « accueil digne », les locaux du CHUS sont très vétustes et la vie en dortoirs sépare les couples et les familles. Malgré la loi qui prévoit un accueil continu, les personnes et les familles doivent sortir à 10h30 le matin et ne pas y revenir avant 16h15 et pas après 21h. Malgré la loi qui, outre le gîte et l’hygiène, prévoit le couvert, il n’y a pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi et les résidents ont interdiction de se faire à manger même pour leur petits enfants et de laver leur linge. Si depuis les multiples actions du Dal86 la première orientation « vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l’aide justifiée par son état » a été mise en place, la seconde orientation « vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation » fait presque systématiquement défaut.

Le mieux serait donc de mettre en place un Centre d’hébergement géré par les intéressés eux-mêmes. Une petite partie du budget de l’hébergement d’urgence en chambres d’hôtel serait grandement suffisant pour faire faire tourner le lieu.

Revue de presse :

Nouveau squat à Poitiers Dal86 03/02/2014 – Un squat à l’hôtel Gibautel à Poitiers NR 04/02/2014 Troisième violation de domicile au squat Gibautel Dal86 05/02/2014 – Squat Gibautel : les assignations sont tombées ! Dal86 29/03/2014

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Merci de venir nombreux et de diffuser massivement autour de vous

Alors que de nombreuses familles et personnes seules sont à la rue ou dans des conditions de logement très précaires à Poitiers, alors que la préfecture par l’entremise de la Croix Rouge dépense 40 000 € par mois (soit 480 000 € par an pour une centaine de personnes !) au titre de l’accueil d’urgence pour payer des chambres d’hôtels où des familles s’entassent dans des conditions indignes, l’ex hôtel deux étoiles Gibautel avec ses 30 ou 40 chambres meublées tout confort est inoccupé depuis 2001.

Bien-sûr nous savons qu’il y avait un projet immobilier et que la clinique du Fief de Grimoire devait venir dans ces locaux. Mais d’une part pourquoi ne pas avoir prêté gracieusement l’ex hôtel à la préfecture et à la Croix Rouge dès sa fermeture pour qu’elles y installent le CHUS (Centre Hébergement d’Urgence Sociale) ? Cela aurait pu éviter le scandale de l’actuel CHUS insalubre et inadapté de la rue de Monbernage. Et d’autre part, aujourd’hui que le projet de transfert de la clinique du Fief de Grimoire est abandonné, et alors que l’hébergement d’urgence sur Poitiers est déficient et saturé et les chambres d’hôtel coûtent très cher, pourquoi la préfecture ne réquisitionnerait-elle pas ces locaux pour héberger les familles et personnes seules dans le besoin ?

Cela semble être d’ailleurs le point de vue de la Polyclinique, propriétaire des locaux, puisqu’elle a assigné le Dal86 TI à côté des habitants, et ce de manière très provocatrice, afin que, comme c’est stipulé dans l’assignation, cette association verse « aux débats les éléments concourants au fait qu’elle aurait fait des démarches en vue de réquisitionner ledit immeuble ». Rappelons que concernant les réquisition, le Dal86 n’a pas beaucoup de pouvoirs, excepté de signaler aux autorités compétentes les logements vacants qu’elles connaissent d’ailleurs très bien puisque souvent ils leur appartiennent et qu’elles ont des services chargés de les répertorier.

Nous soutenons donc la Polyclinique dans ses revendications et demandons avec elle en application de la Loi de réquisition des logements vacants : Article L641-1 (code de la construction) : « Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2. » la réquisition immédiate de l’Hôtel Gibautel lui appartenant. Dans l’immédiat et en prévoyance de cette réquisition nous demandons aux tribunal d’instance de maintenir les 3 familles, 9 personnes dont 3 personnes malades et 3 enfants scolarisés qui seraient autrement à la rue, dans ces locaux !

Reste à déterminer qui gèrera le lieu. Nous ne faisons absolument pas confiance en la Croix Rouge 86 qui ne respecte pas la législation en vigueur concernant l’hébergement d’urgence et collabore avec la préfecture pour pourrir la vie des sans papiers et autres indésirables. Il y a encore de trop nombreuses personnes à Poitiers y compris des femmes et des enfants qui dorment dans la rue. Non seulement l’accueil inconditionnel n’est pas respecté mais, malgré la loi qui prévoit un « accueil digne », les locaux du CHUS sont très vétustes et la vie en dortoirs sépare les couples et les familles. Malgré la loi qui prévoit un accueil continu, les personnes et les familles doivent sortir à 10h30 le matin et ne pas y revenir avant 16h15 et pas après 21h. Malgré la loi qui, outre le gîte et l’hygiène, prévoit le couvert, il n’y a pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi et les résidents ont interdiction de se faire à manger même pour leur petits enfants et de laver leur linge. Si depuis les multiples actions du Dal86 la première orientation « vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l’aide justifiée par son état » a été mise en place, la seconde orientation « vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation » fait presque systématiquement défaut.

Le mieux serait donc de mettre en place un Centre d’hébergement géré par les intéressés eux-mêmes. Une petite partie du budget de l’hébergement d’urgence en chambres d’hôtel serait grandement suffisant pour faire faire tourner le lieu.

Revue de presse :

Nouveau squat à Poitiers Dal86 03/02/2014 – Un squat à l’hôtel Gibautel à Poitiers NR 04/02/2014 Troisième violation de domicile au squat Gibautel Dal86 05/02/2014 – Squat Gibautel : les assignations sont tombées ! Dal86 29/03/2014

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur DAL 86, 5 avril 2014

[Poitiers] 9 avril : Présentation de La monnaie de leur pièce + Discussion libre

La monnaie de leur pièceA l’heure où le confusionnisme règne en maître dans les discours politiques, il est important de prendre le temps de se retrouver pour échanger, mettre les choses au point et dessiner ensemble des perspectives.

Mercredi 9 avril à 20h30, au Biblio-Café de Poitiers (71 bis rue de la Cathédrale), notre camarade Jean, auteur de La monnaie de leur pièce : pleins feux sur le Capital et l’Etat, un livre en forme de boîte à outils de notions anticapitalistes et anti-autoritaires, proposera une petite présentation de son ouvrage (voir notre descriptif et lire en ligne ici), suivie d’une discussion libre.

Venez nombreux.euses ! 🙂

Pavillon Noir

[Dienné] Des abeilles et des hommes en danger

 » C’est tout l’écosystème qui est en danger « 

Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, s’est penché sur la mise en danger des abeilles et des hommes par l’usage des pesticides. Edifiant.

Chercheur au CNRS et chimiste spécialiste des neurotoxiques, Jean-Marc Bonmatin donnera une conférence samedi à Dienné, dans le cadre de la Semaine du développement durable, sur le thème des abeilles et des hommes en danger à cause des pesticides.

On parle surtout du danger de l’usage des pesticides sur les abeilles, mais moins des conséquences pour d’autres animaux. Qu’en est-il exactement ?

« Si les abeilles sont en danger, c’est que tous les pollinisateurs et les insectes en général sont en danger. Les coccinelles sont aussi concernées, même si elles ne transportent pas directement le pollen, les papillons, les coléoptères comme les scarabées, certaines mouches, les vers de terre… sont touchés de près ou de loin. Et finalement, c’est tout l’écosystème qui est danger. L’oiseau qui mange le ver de terre est concerné lui aussi. »

En quoi les hommes sont concernés ? Parce qu’ils mangent du miel ?

« Manger du miel est un faux problème puisqu’il est peu contaminé au final. Non, c’est simplement que l’homme vit dans le même monde que les abeilles, un monde où de nombreux pesticides ou insecticides sont utilisés : le traitement des cultures de céréales et de légumes, les sprays diffusés sur les arbres fruitiers qui s’éparpillent dans l’air, les produits utilisés pour protéger les animaux domestiques de certains parasites… »

Alors pourquoi le discours se focalise surtout sur les abeilles ?

« Qui se soucie des mouches sauvages ou des scarabées ? Il y a une économie autour des abeilles puisqu’on produit du miel. Et elles ont l’avantage d’être particulièrement surveillées par les agriculteurs. Les abeilles sont notre révélateur, notre sonnette d’alarme. Vous savez que 30 % des abeilles disparaissent tous les ans ? Les apiculteurs les remplacent mais pour les espèces sauvages, qui s’occupent de leur renouvellement ? »

Où en est-on dans la prise en compte de cette problématique ?

« Le vrai problème, c’est la contamination de l’environnement en général. Tous ces neurotoxiques agissent sur le système nerveux central, surtout quand c’est tous les jours, à petites doses. Chez l’homme, on sait que cela favorise la maladie de Parkinson, mais on n’a pas assez de recul pour une analyse globale. La durée de vie d’une abeille est courte, on voit les conséquences sur dix jours. Chez l’homme, il nous faudrait une vingtaine d’années. Je crains que les conclusions auxquelles nous arriverons ne soient pas bonnes. »

« Des abeilles et des hommes en danger », projection-débat, samedi 5 avril à Défi’planet, Dienné, à 16 h 30 en salle des Fustes. Entrée gratuite.

Delphine Noyon, Nouvelle République, 4 avril 2014

[Poitiers] Repaire sur le thème de la santé

Repaire de « Là-bas si j’y suis » sur la santé

Le 2 avril 2014 au Plan B, à 20h / Entrée libre

Droit constitutionnel ? Marché juteux ? Enjeu individuel, collectif, économique ? Qu’est-ce que la santé ?

Si mon corps m’appartient, qu’en est-il de ma santé ? Est-ce un capital que je dois gérer ?

Un patrimoine mondial de l’humanité ? Les enjeux de santé sont-ils solubles dans l’économie ?

Ou nous faudra t-il un jour repenser l’économie pour préserver notre santé ?

Mail de la liste du repaire AMG Poitiers