Archives de catégorie : La rue grogne

[Poitiers] Manif du 10 septembre 2013

NdPN : Les lycéen-ne-s de Victor Hugo à Poitiers n’ont pas attendu la manif de cet après-midi pour se bouger, bravo à elles et à eux ! Le rdv syndical est cet après-midi à Poitiers devant le parvis de la gare à 14h30, pour la manifestation. A noter qu’une « assemblée populaire » a aussi été appelée sur Indymedia Grenoble, invitant les gens à venir discuter au kiosque du parc de Blossac, pour 17h.

Pour notre avis sur la question, voir nos communiqués des derniers jours.

86 –  Poitiers : blocage au lycée Victor-Hugo

De jeunes gens bloquent l’entrée du lycée Victor-Hugo depuis le début de la matinée, à Poitiers, empêchant les élèves de pénétrer dans l’établissement pour aller en cours. Leur mouvement s’inscrit dans le cadre de la journée de mobilisation de syndicats contre la réforme des retraites avec cette banderole sur la grille : « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère! ».

Dépêche Nouvelle République, 10 septembre 2013

[Poitiers] Assemblée populaire

[Poitiers] Assemblée populaire

Nous en avons assez de ces journées d’action nationales sans lendemain. Nous souhaiterions nous organiser autrement. Parce que cette réforme est une attaque de plus contre les classes économiquement dominées, nous voulons nous donner les moyens de nous défendre contre elle. Nous défendre, autrement dit créer un rapport de force face à ce gouvernement au service des classes possédantes. Or, nous ne voyons pas quel rapport de force ces journées d’action éparses peuvent bien créer. De plus, le fait qu’elles soient décidées, d’en haut, par les directions syndicales est pour nous une dépossession insupportable. Nous aspirons à une transformation sociale et voulons, ici et maintenant, nous organiser de manière horizontale, être le plus autonomes possible des organisations (électoralistes et/ou syndicalistes) qui ne semblent qu’aspirer à cogérer la misère capitaliste ; nous organiser et combattre les tenants de la domination économique, et de toutes les autres formes de domination, tant qu’à faire. Si tu te retrouves un peu là-dedans – syndiqué.e, encarté.e, ou pas – viens en discuter !

Vu sur Indymedia Nantes, 8 septembre 2013

La réforme des retraites inclura la pénibilité des manifestations contre la réforme des retraites

NdPN : un bon délire du Gorafi, la tranche de rire du jour ^^

La réforme des retraites inclura la pénibilité des manifestations contre la réforme des retraites

Les représentants de la CFDT et de la CGT peuvent pousser un ouf de soulagement : si le Premier ministre se montre intransigeant sur sa volonté d’allonger la durée de cotisation à plus de 41,5 ans, les syndicats ont néanmoins obtenu des garanties quant à la prise en compte de la pénibilité des manifestations contre la réforme des retraites dans la future réforme des retraites.

Afin d’ancrer sa nouvelle réforme à gauche, le Premier ministre a finalement accepté d’y intégrer un compte-temps pénibilité des manifestations contre la réforme des retraites. Celui-ci répond à une étude du CNRS selon laquelle « les gens qui manifestent le font souvent dans des conditions pénibles. Pluie, froid, vent », ajoutant qu’en outre ces personnes avaient une espérance de vie plus courte que celles qui restent confortablement installées dans leur canapé ou qui continuent leur activité de manière normale.

Le chercheur Marcel Champion explique : « Lors des manifestations, il arrive souvent que les gens mangent mal, aient mal aux pieds, à la gorge… Certains parfois même s’enrhument ! ». Le chercheur s’alarme de l’état de santé de personnes qui auront ainsi manifesté dans ces conditions toute leur vie : « Le gouvernement fait face à un scandale de même ampleur que celui de l’amiante et ne peut pas se voiler la face » souligne le chercheur, affirmant que le gouvernement porte une part de responsabilité en forçant les gens à manifester.

Un système par points

Les salariés qui manifestent dans des conditions pénibles bénéficieront donc d’un système par points leur permettant de partir plus tôt à la retraite : ampoules aux pieds, déficiences auditives résultant du passage d’un mauvais groupe de percussions, saucisses et merguez cancérigènes… Aucun facteur de pénibilité ne sera oublié. Ces points seront ensuite convertis en temps à soustraire du nombre d’années de cotisation.

Un système qui satisfait les syndicats, mais pas le MEDEF. L’organisation patronale, dans un souci d’équité, demande en contrepartie que la pénibilité des sessions de négociations avec les organisations syndicales soit elle aussi prise en compte.

La Rédaction

Vu Sur Legorafi, 29 août 2013

[Chasseneuil-du-Poitou – 86] à nouveau grève chez Lasercontact

Lasercontact : les grévistes du mois d’août

Pas de trêve estivale sur le front de la lutte sociale à la CGT du centre d’appels Lasercontact, implanté sur la zone du Futuroscope. A l’appel de leur syndicat qui avait lancé un appel à la grève hier de 14 h à minuit, une cinquantaine de salariés ont participé à un rassemblement à proximité du rond-point de l’avenue du Tour de France. Après le rachat par Amratis au 1er juin 2012, « nous constatons qu’encore une fois ce sont les salariés qui sont traités comme des variables d’ajustements, explique le délégué syndical Julien Hémon. Cette grève porte les revendications des salariés mais est aussi l’expression d’un ras-le-bol. » La CGT pointe du doigt notamment la gestion des congés, le gel des salaires, les recrutements en CDD, les conditions de travail, ou encore la gestion des plannings, « tout ceci est la cause de nombreux arrêts maladie, déclaration d’inaptitude à tout poste dans l’entreprise et turnover ». Ce rassemblement a été l’occasion pour la CGT Lasercontact, d’expliciter aux troupes ses principales revendications destinées à la direction, sur la réévaluation des salaires, l’arrêt de l’annualisation du temps de travail en passant sur des semaines à 37 h 30 et 12 RTT…

Nouvelle République, 17 août 2013

[Poitiers] Squat des Glières : la coupure d’électricité provoque des tensions

Les représentants de l’association Droit au logement ainsi que des familles du squat du plateau des Glières ont occupé le hall de Logiparc avant d’être évacués par les policiers.

Poitiers

Hier, à 16 h, des représentants de l’association pour le Droit au logement ont investi les locaux de l’agence de location Logiparc avenue Kennedy à Poitiers. Leur objectif ? Demander le rétablissement de l’électricité d’un squat situé au 126, avenue du Plateau des Glières, occupé actuellement par des Roms. Électricité coupée lundi dernier à la demande du bailleur alors même que cinq familles y squattent et sont sous le coup d’une expulsion programmée le 13 août prochain.

Les échanges ont été tendus. Les membres de l’association craignent surtout pour la sécurité des squatters, qui en s’éclairant à la bougie augmentent de façon non négligeable le risque d’incendie.
Après deux vaines heures de pourparlers, la police appelée par Logiparc est intervenue pour l’évacuation des lieux qui s’est déroulée en douceur.

L-V L, La Nouvelle République
25/07/2013