NdPN : le premier message a été vu sur la liste antirep 86. Nous ajouterons les infos au fur et à mesure.
17h17
Bonjour, suite à leur expulsion du squat du plateau des Glières, ses habitants ont emménagé ce dimanche dans un nouveau squat au 12 rue Dieudonne Costes, à côté de la piscine tournesol à Poitiers. Les flics sont arrivés direct et sont même entrés dans le squat. Ils procèdent à des contrôles au moment où j’écris. Le soutien sur place est plus que bienvenue.
Mail, 20 octobre 2013
19h20
On nous rapporte des arrestations sur place..
22h08
VIDEO. Poitiers. La police expulse des Roms d’un nouveau squat
Les Roms installés au Plateau des Glières depuis plusieurs mois ont tenté, hier après-midi, d’investir les anciens locaux de la DDE, rue Dieudonné-Coste, à Poitiers. La police est intervenue et a mis fin à la tentative de squat.
Nouvelle République, 20 octobre 2013
23h08
Les flics ont viré tout le monde. Retour aux Glières pour les familles. Plusieurs personnes ont fait un tour au poste. (liste antirep 86)
21/10, 1h22 (DAL 86) :
5 militants du Dal86 arrêtés vers 19h, auditionnés et relâchés vers 21h
5h46, Nouvelle République (article de Vincent Buche) :
Les Roms déménagent et se font expulser
La vingtaine de Roms, installés depuis plusieurs mois au plateau des Glières à Poitiers, a tenté en vain de s’implanter un peu plus loin, hier.
La partie de bras de fer entre l’association Droit au logement et la police autour du sort réservé aux familles roms à Poitiers a connu un nouvel épisode mouvementé hier. Le commissariat a été avisé de l’installation, après le bris de chaînes de protection, d’une famille élargie de ressortissants roumains sur le site de l’ancienne DDE, rue Dieudonné-Costes.
La propriété de ce terrain et des locaux à l’abandon qui s’y trouvent est partagée entre l’État et le Département mais c’est ce dernier qui a porté plainte pour violation de propriété par effraction. Sur place, les policiers ont trouvé une vingtaine d’hommes, de femmes et d’enfants, précisément ceux qui occupaient depuis plusieurs mois un squat du Plateau des Glières. Cette occupation a été déclarée illégale par la justice et les personnes concernées sont désormais sous la menace d’une expulsion.
Des poursuites pénales sont possibles
A l’intérieur d’un bâtiment appartenant au Département de la Vienne, les policiers ont découvert un simple matelas et quelques couvertures, ce qui fait dire au commissaire Jean-François Papineau qu’il ne s’agit pas là d’un « domicile » au sens légal du terme. Une lecture des textes que contestent les animateurs du DAL, qui avaient apposé sur le portail du site une liste de noms, attestant de la résidence des intéressés sur place, à qui avait été livrée dans la journée, à titre de preuve, une pizza. Selon le DAL et le Collectif Roms Europe, tous aux côtés de cette famille, les hommes se seraient installés là depuis une semaine ce qui, selon la police, est invraisemblable. Pendant plusieurs heures, les policiers ont contrôlé les identités des personnes présentes. Un des animateurs du DAL et deux hommes de la communauté rom ont été conduits au commissariat de police. Le reste de la famille est ensuite sorti, vers 20 h, sans faire de difficultés mais à grand renfort de protestations et a regagné le squat des Glières. Hier, le commissaire Papineau indiquait que le dossier relève désormais de la justice qui décidera s’il y a lieu ou non d’engager des poursuites pénales à l’encontre des occupants et de ceux qui les soutenaient.