Citations consternantes des communicants d’aspirant.e.s au pouvoir municipal, aujourd’hui dans la Nouvelle République, à propos du « tweet »… à l’image de la misère politique actuelle, où la petite phrase bidon balourdée sur les écrans remplace le lien social réel et passe pour un « outil de débat » (lol) :
« Nous retransmettons également les événements en direct comme pour les conférences de presse sur les transports publics et la culture », explique Hugo Ferrer, directeur de campagne de Jacqueline Daigre, candidate UMP à la mairie de Poitiers. « L’avantage, c’est que nous pouvons être sollicités directement et répondre avec proximité et dans l’instant », ajoute Maxime Huille, directeur de campagne de Christiane Fraysse, candidate d’Europe Écologie Les Verts. « On retrouve une notion de proximité à travers les réseaux », confirme à son tour Matthieu Boisson, responsable de la communication de la campagne d’Éric Duboc, candidat centriste au siège de la ville.
La plateforme de discussion est aussi et surtout utilisée pour débattre, pour apporter des réponses précises et mettre rapidement fin à des idées fausses. « C’est tout de même important d’être présent pour faire passer des messages et être dans la vérité », ajoute François Blanchard, militant socialiste, soutien au maire actuel Alain Claeys qui brigue un second mandat.
NB : Pour une fois, même si on est pas du tout d’accord politiquement avec lui et qu’on ne sait pas ce que signifie un quartier « populaire », soulignons tout de même la position différente de Ludovic Gaillard (candidat LO qui n’a pas de compte sur les réseaux dits « sociaux ») : « Je préfère aller directement dans les quartiers populaires ».
Pavillon Noir