COMMUNIQUE DE PRESSE CONCERNANT MAMADOU CAMARA :
Mamadou CAMARA, aujourd’hui scolarisé au lycée Aliénor d’Aquitaine en 1ère STL, est sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) depuis le 1er Février 2014. Ce jeune est arrivé dans l’établissement en Septembre 2012 et fait preuve d’une conduite irréprochable tant au niveau du comportement, de l’assiduité que du sérieux dans le travail. Il est par ailleurs très impliqué dans la vie de l’établissement (délégué de classe) ainsi que dans les associations de son quartier des 3 Cités à Poitiers (aide aux devoirs, foot…).
Cet élève courageux et volontaire s’est fixé comme objectif le baccalauréat en Juin 2015.Il aura ainsi bénéficié d’une formation de qualité qui lui permettra une réelle insertion économique et sociale. Le renvoyer dans son pays d’origine serait un drame humain, entravant ses projets d’avenir.
Les personnels et les élèves du lycée Aliénor d’Aquitaine se mobilisent pour demander aux services de la préfecture l’annulation de l’OQTF de Mamadou.
Si, vous aussi, vous vous sentez concernés par la situation de Mamadou, signez la pétition qui circule à l’initiative des élèves de l’établissement et rejoignez nous mercredi matin 12 Février à 10h devant le lycée Aliénor d’Aquitaine pour un rassemblement de soutien.
Le collectif de soutien à Mamadou CAMARA
Mail, 9 février 2013
Mise à jour 11 février 2013 : dépêche de la Nouvelle République (10 février 2014) :
Poitiers: le lycéen menacé d’expulsion reçu demain à la préfecture
Un lycéen élève en Première au lycée Aliénor-d’Aquitaine doit être reçu demain mardi à la préfecture de la Vienne alors qu’un mouvement de mobilisation en sa faveur prend de l’ampleur. Élèves, enseignants, associations, mouvements politiques se mobilisent pour éviter l’expulsion de cet élève sous le coup d’une obligation de quitter le territoire depuis le 1er février. Présenté comme très assidu, Mamadou Camara est impliqué dans la vie associative et sportive de son quartier des Trois Cités. Un rassemblement de soutien est prévu mercredi, à 10 h, devant le lycée Aliénor-d’Aquitaine. Une page facebook « Pour que Mamadou reste en France » a été ouverte.
Poitiers: un titre de séjour temporaire pour le lycéen guinéen
Le lycéen guinéen, majeur, élève en 1ère au lycée Aliénor d’Aquitaine de Poitiers, sous la menace d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été reçu aujourd’hui en préfecture. A sa sortie, le service communication de la préfecture a adressé un communiqué pour annoncer que la situation du jeune homme «pourrait être réexaminée sur la base de nouveaux documents attestants réellement de son identitée.» [NdPN : sic] Le lycéen aurait en effet produit des faux et faisait déjà l’objet d’une mesure d’éloignement prise par la préfecture du Nord en mars 2012 pour fraude à l’état civil. Toutefois, la préfète a décidé de lui accorder un titre de séjour permettant au lycéen de continuer sa scolarité. «Compte tenu des démarches réelles d’insertion dont il semble faire preuve ainsi que l’atteste la communauté enseignante». Un rassemblement de soutien est annoncé pour demain mercredi à 10h devant l’entrée du lycée.
Dépêche Nouvelle République, 11 février 2014
Mise à jour 12 février : des centaines de personnes se sont rassemblées pour soutenir Mamadou, la préfecture a cédé hier mais il fallait encore que Mamadou aille à la pref aujourd’hui pour savoir en quoi consisterait cette régularisation. Un e-mail, reçu depuis, nous informe à ce sujet :
« Mamadou est donc passé à la préfecture à 15h. Il a obtenu un récépissé valable 4 mois en attendant la confection de sa carte de séjour étudiant. Cette carte de séjour pourra être transformée en carte « vie privée et familiale » quand on pourra envoyer à la préfecture les documents prouvant ses liens de parenté avec la tante qui l’héberge à Poitiers. La mobilisation exceptionnelle de tout le Lycée Aliénor d’Aquitaine, élèves, profs, administration a permis cette victoire contre l’acharnement de la préfecture , la délivrance du récépissé annule l’OQTF (information confirmée à Mamadou par le service de l’immigration et de l’intégration). Enfin le contexte électoral explique sans doute aussi pourquoi l’intervention des élus municipaux, le maire en tête, a été cette fois si efficace ! Tant mieux … »