Le collectif de défense de l’hôpital peaufine son plan… d’attaque
« Monsieur Laisné, le directeur de l’Agence Régionale de Santé, a annoncé devant les élus du conseil général de l’Indre qu’il ouvrait un calendrier. Il n’a pas compris que nous ne sommes pas dans la négociation », lance Alain Pasquer, conseiller général PS du Blanc et président du Collectif de défense de l’hôpital. « Le seul argument du directeur de l’ARS, poursuit Jean-Paul Chanteguet, maire du Blanc, c’est la logique comptable, les déficits. Il n’a pas pris conscience de la mobilisation populaire qui est l’expression d’un sentiment d’abandon et de mépris. »
Une mobilisation que Tatiana Darras, porte-parole du Collectif, promet « de plus en plus forte ». « Notre mouvement dépasse tous les clivages politiques, dit-elle. C’est ce qui prouve que notre combat est juste. »
Une délégation se rendra à la préfecture de l’Indre, à Châteauroux, le 2 février, pour y remettre les délibérations des conseils municipaux. Une grande marche est programmée au Blanc le 11 février. Sans oublier des actions d’information dans la Vienne où « les femmes s’y sentent toutes aussi trahies ». « Et je ne vous parle pas de La Trimouille, dans la Vienne, ajoute Tatiana Darras. Sans service au Blanc, elles se retrouveraient à 1 h 20 de la plus proche maternité… »
Et dans un sourire assuré, Jean-Paul Chanteguet annonce que la ville a pris un avocat, à Toulouse. « Nous avons un dossier prêt à être déposé au tribunal administratif. »
Nouvelle République, 16 janvier 2012