[Biard] Grogne des aides à domicile : de l’impasse des négociations

ndPN : nous avions déjà posté plusieurs articles sur la grogne des aides à domicile dans la Vienne. Nous vous renvoyons d’ailleurs à un commentaire récent sur l’un d’entre eux. La lutte continue, mais la négociation tourne évidemment court, une fois de plus. Courage, seule la lutte paye !

Les Aides à domicile toujours en colère

 

Les ADMR de la Vienne ont une nouvelle fois tenu le siège de la Fédération à Biard, le temps d’une réunion, infructueuse, avec des responsables.

Les ADMR ne veulent rien lâcher et disent : « On a tous des parents. Et chacun d'entre nous doit se poser la question de savoir s'il veut ou non le meilleur pour eux avec l'intervention de salariées qui travaillent dans de bonnes conditions. Là, maintenant, elles sont vraiment sous pression. »

 

Les ADMR ne veulent rien lâcher et disent : « On a tous des parents. Et chacun d’entre nous doit se poser la question de savoir s’il veut ou non le meilleur pour eux avec l’intervention de salariées qui travaillent dans de bonnes conditions. Là, maintenant, elles sont vraiment sous pression. »

Si elles étaient moins nombreuses que jeudi dernier à tenir le siège devant le bâtiment de la Fédération de la Vienne à Biard, les Aides à domicile en milieu rural ne veulent pas s’épuiser en manifestations à répétition. Le groupe d’une trentaine de femmes avait pour objectif de soutenir la délégation qui au même moment rencontrait la directrice Catherine Guillemet et le président Jacques Pineau. A l’issue de cette première des quatre réunions programmées, Jeanne-Marie Enazor, porte-parole de la délégation était amère. Aucune négociation n’avait été possible sur les frais kilométriques (et fictifs) qui « font perdre en moyenne 100 € par mois », sur la part employeur/salarié pour la mutuelle, sur l’amplitude horaire journalière et sur l’incidence d’un arrêt maladie sur l’ancienneté..

Nouvelle République, 18 février 2012