LRU : quatre ans après la répression frappe encore
A la rentré d’hiver 2007, la lutte contre la LRU commence à lyon 2. Les étudiant-e-s se mobilisent pour défendre un certaine vision de l’université et de la société. Le gouvernent reste inflexible et refuse de voir la contestation. A partir de là, l’affrontement se densifie et tend à entré dans une logique de lutte radicale. Suite à des votes d’assemblées générales, et dans une confusion certaine, s’organise une auto-réduction dans un super marcher de bron. Cette action, servira de prétexte à une répression violente, contre le blocage de l’université et, à travers lui du mouvement étudiant. Le procès de ces événement se tien aujourd’hui
Répression des étudiant-e-s grévistes.
4 ans plus tard, Soutien aux étudiants inculpés !
Novembre 2007, 1er mouvement contre la LRU : les facs mobilisées sont bloquées partout en France, manifs quotidiennes, les étudiants et les citoyens manifestent contre la politique économique et sociale du gouvernement, la privatisation des universités.
À Lyon, ce sont plusieurs semaines de lutte, d’opérations péages gratuits, de blocages de trams, de campus (Lyon2 Quais et Bron)… Dans cette lutte, ces assemblées générales, ces semaines d’occupation, une auto réduction est menée dans le Leader- Price près du campus de Bron.
Ce jour là : à l’appel du président de l’université de l’époque, Monsieur JOURNES, une vingtaine de cars de policiers anti émeutes, assistés de nombreuses équipes de BAC encerclent et envahissent le campus. 77 occupant.e.s sont évacué.e.s de force et 13 arrestations sont réalisées dans des conditions surréalistes : le directeur du supermarché aurait reconnu et désigné des participant.e.s à l’action, de nuit, perché sur une passerelle du campus à 5 mètres de hauteur, à une quinzaine de mètres des occupant.e.s éclairé.e.s par un projecteur des forces de l’ordre. Nous sommes 13 à avoir passé plus de 40h en garde à vue les jours qui ont suivi. 13, dans des situations très diverses tant vis-à-vis du mouvement que de l’action elle même. 13, uni.e.s dans de difficiles conditions de détention, balladé.e.s de commissariat en commissariat pour finir au palais de justice…
Mais, pour nous, la justice n’a pas choisi la comparution immédiate, mais plutôt une enquête judiciaire effectuant une pression constante au dessus de nos têtes pendant 4 années. De fil en aiguille, de témoignage en alibi, d’analyse de cartes técély en géo localisation de portables. Ce sont 5 d’entre nous qui passeront en procès. Malgré les innombrables contradictions du dossier à charge, nous sommes encore accusé.e.s, alors même qu’aucun.e d’entre nous n’a réellement participé.e à l’action au-delà d’un reportage radio ou d’une distribution de tracts abandonnée au tout début de l’auto réduction.
Aujourd’hui, nous vous demandons de nous soutenir afin
D’obtenir l’abandon de toutes les poursuites à notre encontre !
Rassemblement devant le Palais de justice
Le 26 mars 2012, 13h30
Signataire : FSE, CNT-sup recherche 69, CRASS
P.-S.
Tribunal de Grande Instance, 67 rue servient (Lyon 3e) Pour apporter votre soutien-votre aide – juridique, financière– vous pouvez contacter le comité de soutien en écrivant à : caissedesolidarite@riseup.net Voir aussi :
Intervention policière sur le campus de Bron dans la nuit du 28 au 29 novembre
Communiqué de presse des étudiants lyonnais sur l’évacuation musclée du campus de Bron le 28 au soir
Étudiants et personnels de l’IEP soutiennent les 13 arrêtés de Bron
Les Roboptiques
À ceux qui se désolidarisent d’un certain « type d’action »
Lyon 2 : mises au point sur l’affaire du Leader Price
Rebellyon, 22 février 2012