Une fois par mois, les associations de soutien aux sans-papiers de retrouvent devant le palais de justice. Mercredi soir, Yves Judde, de la Cimade 86, et les représentants des autres associations se sont étonnés que rien ne bouge. Au contraire.
« On attendait de voir ce qui allait se passer avec le nouveau gouvernement et la préfecture. De ce côté-là, c’est pire qu’avant, notamment avec la responsable du service des étrangers. » Et de citer plusieurs cas jugés emblématiques que la mauvaise foi ambiante. Notamment celui d’un Camerounais. « On lui a dit qu’il ne figurait pas dans la liste des métiers en tension. Il travaille pourtant dans la restauration, c’est n’importe quoi ! La préfecture lui a répondu que pizzaïolo, ce n’était pas de la restauration ! »
Presse préfectorale (La Nouvelle République), 7 juillet 2012