[Poitiers] Wifi = danger ?

NdPN : la mairie envisage d’installer des bornes wifi en centre-ville, couvrant un bien plus large périmètre que celui déjà arrosé par ces ondes continues. Nous faisons suivre ces deux articles de la NR d’un autre article, paru sur le site bioprotection. Hormis les failles de sécurité bien connues d’une connexion wifi, et l’aspect politique du quadrillage accru de l’espace par le technopouvoir, existeraient en effet des risques beaucoup plus inquiétants en termes de santé.

Le wifi les rend malades

Le projet d’installation de bornes wifi à accès libre dans le centre-ville ne réjouit pas l’une de nos lectrices. Elle pense aux personnes électro sensibles.

Le wifi gratuit en centre-ville et à la médiathèque François-Mitterrand à la rentrée 2013. Cette information émanant de Grand Poitiers que nous avions publiée dans nos colonnes a fait bondir une lectrice de Saint-Benoît, Georgette Grivel qui réagissait également à un article antérieur sur l’absence de wifi à la médiathèque (*). « Je suis atterrée, écrivait-elle le 26 mai dernier, en pleine semaine du handicap, Poitiers ignore donc l’existence (récente certes, mais en croissance) de la nouvelle catégorie de handicapés que sont les personnes électro-sensibles, souffrant du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques. »

 «  On a du mal à les croire, on les prend pour des fous  »

Georgette Grivel est d’autant plus réceptive à cette question que sa fille, installée en Vendée, est intolérante aux champs électromagnétiques. Les troubles ont commencé à se manifester au début des années 2000. Ils se sont amplifiés peu à peu. Ils prennent la forme de « troubles cardiaques, de vertiges, de troubles musculaires et articulaires ». « Mon petit-fils, âgé de 17 ans, également atteint désactive la borne wifi de la classe dans laquelle il a cours et demande à ses camarades d’éteindre leurs portables », poursuit la mère et grand-mère. Elle évoque « les parcours du combattant quotidiens que rencontrent les électrohypersensibles ». « On a du mal à les croire, on les prend pour des fous », s’indigne la Poitevine. Elle se préoccupe des conséquences de la décision de la Ville sur les EHS, « interdits de séjour dans des lieux publics » et sur les enfants « qui doivent, selon une loi sur l’école votée récemment, être protégés de l’influence des ondes. Les connexions filaires devant être privilégiées ». L’octogénaire n’est pas pour autant opposée à internet mais prône l’usage de technologies « sans risque » comme la fibre optique. Quant au wifi, elle n’en voit que les désavantages.

 (*) NR des 10 et 18 mai.

le chiffre

25

C’est le nombre de bornes d’accès au wireless fidelity, qui seront implantées sur l’espace public dans le centre-ville ainsi qu’à la médiathèque par Grand Poitiers. Bénéficieront de la « connexion sans fil via le wifi, les habitants et visiteurs disposant d’un appareil numérique (tablettes, ordinateurs portables…) ».

la phrase

« On aura une solution dans les mois qui viennent. »

C’est ce qu’affirme Alain Tanguy, vice-président de Grand Poitiers en charge des questions numériques au sujet du projet wi-fi et de place communicante. «On apporte un service public qui existe déjà dans le privé, dans 80 % des commerces, bars ou supermarchés. On démocratise le service. Concernant les ondes, je crois qu’il faut analyser les choses telles qu’elles sont. On ne va rien changer à l’environnement santé des gens avec cela. Ce plan wi-fi devrait coûter entre 30.000 et 50.000 €.»

réaction

 » Les normes et règles sanitaires appliquées à la lettre « 

« Pour l’ouverture du réseau wifi sur l’espace public proposée par la collectivité, l’ensemble des normes et règles sanitaires régissant l’installation du wifi seront appliquées à la lettre et, notamment, la limitation de la puissance d’émission, inférieure à 100 mW. Cette norme a été mise en place par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Par ailleurs, l’installation filaire par fibre optique est en cours de déploiement dans le cadre du projet Grand Poitiers Networks, Très Haut Débit », précise la Ville.

création

Un collectif pour défendre le filaire

C’est tout récent. Pour se faire entendre face aux nuisances supposées du wi-fi, un collectif baptisé « Oui au filaire, non au wi-fi au cœur de ville » vient de se constituer ces jours derniers à Poitiers. On peut le joindre et s’informer en composant le 05.49.57.09.11.

Marie-Catherine Bernard, Nouvelle République, 20 juin 2013

 » La collectivité a un devoir de vigilance « 

Infographie NR_Source : Grand Poitiers.

A la rentrée 2013, la collectivité devrait mettre à disposition de tous une connexion internet sans fil, via le wi-fi, en centre-ville. Comme en d’autres domaines, le principe de précaution ne serait-il pas préférable en la matière, se demande aujourd’hui l’association PRIARTéM (Pour une Réglementation des Implantations d’Antennes Relais de Téléphonie Mobile) ? Son représentant, Maxime Huille, par ailleurs professeur agrégé de sciences naturelles, met en doute la viabilité du projet de « place communicante » défendu par Grand Poitiers. « Nous ne sommes pas contre le progrès mais nous disons que les ondes électromagnétiques ont des effets sur la santé à partir du moment où on dépasse le seuil des 0, 6 volt par mètre pour les antennes relais. »

Un projet déjà obsolète ?

« En Belgique, en Autriche, ce principe est aujourd’hui acté. C’est vrai qu’il y a des avis scientifiques discordants mais le consensus dit qu’il faut protéger les enfants. L’OMS en 2011 a classé les ondes électromagnétiques comme «  potentiellement cancérigènes  ». La collectivité a donc un devoir de vigilance sur cette question de santé publique. » Concernant le projet wi-fi en centre-ville (27 bornes sont prévues) l’association fait part de ses doutes et prône d’autres choix technologiques. Jusqu’à demander qu’on n’y ait pas recours. « Rendre par exemple la place Leclerc et ses abords communicante pour les hommes d’affaires, les nomades numériques, les touristes, on dit oui mais pas à n’importe quel prix ! Pas avec une pollution électromagnétique en plus. On considère que 3 à 10 % de la population française est électrosensible. Si on ramène ce pourcentage à Poitiers, on arrive un calcul d’environ 4.500 électrosensibles potentiels sur la ville. L’utilisateur de wi-fi, en usage nomade, met sa tablette ou son ordi sur le ventre, les genoux, les jambes. Les ondes augmentent alors la quantité de protéines de stress dans les cellules… Il faut donc absolument privilégier le filaire, concluent les membres de PRIART’éM, on préserve ainsi la santé de tous mais ça n’a pas été prévu, pas été pensé. De plus, avec la technologie 4G (*) qui arrive, ce projet wi-fi est rendu obsolète. »

 (*) Ce très haut débit mobile ou téléphonie mobile de 4e génération devrait notamment permettre le téléchargement de gros fichiers, la visioconférence, la diffusion en direct de vidéos haute définition, etc.

 Contact PRIART’éM : www.priartem.fr

Jean-Michel Gouin, Nouvelle République, 20 juin 2013

***

Danger du wifi, vérité ou mensonge

Danger du wifi

Vous allez me dire le wifi est une invention tellement formidable, nous permettant d’avoir internet ou nous voulons, quand nous le désirons… Et inoffensif car autrement il n’aurait jamais sorti cette technologie !

Pourtant, leurs fréquences sont largement inférieures et ne sont pas pulsées mais émises de façon continue. Les ondes du Wi-fi, du Bluetooth et du téléphone sans fil DECT elles, sont composées d’une porteuse micro-onde à 2,4 Ghz, qui est la fréquence d’agitation des molécules d’eau utilisée dans les fours micro-ondes, certes à une puissance 1000 fois inférieure mais émise en permanence.

Les effets du danger du wifi peuvent être les suivants :

– Ces ondes produisent des protéines de stress.

– La perte d’étanchéité de la barrière hémato-encéphalique dû à une résonance avec les fréquences cérébrales et leurs saccades qui désorganisent les processus physiologiques et détruisent des structures biochimiques.

– La baisse de production de la mélatonine et de l’acétylcholine (sommeil, mémoire,concentration …).

– La déstabilisation des régulations membranaires et les dommages génétiques. Il en résulte des pathologies de niveau moyen à lourd, allant des insomnies, maux de tête, pertesde concentration et de mémoire, troubles cardiaques et de l’humeur, jusqu’aux cancers (cerveau,thyroïde, glande parotide …)

Cet ensemble de symptômes est appelé “syndrome des micro-ondes”.

On entend dire que si c’était si dangereux ça se saurait et qu’il n’est pas possible qu’une technologie autant utilisée puisse continuer d’exister si elle occasionnait tous ces dommages… Le lien avec l’amiante et le tabac est très proche. Pour preuve, les risques dû à l’amiante ont cessés d’être couverte par les assurances américaines dès 1913 ! Alors que les ondes de la téléphonie mobile et du Wi-fi, elles, ont cessé de l’être depuis 2000.

Mais cela n’empêche pas que le Wi-fi est toujours activé par défaut sur les Box Internet alors que vous ne l’utilisez peut-être pas. Et les opérateurs s’en servent aujourd’hui pour augmenter leur zone d’émission se servant de votre box pour créer ce qu’on appelle les hot-spots.

C’est pourquoi, en attendant la reconnaissance officielle de sa toxicité, nous vous recommandons de désactiver le Wi-fi et d’utiliser un câble de connexion filaire (RJ45 ou USB).

Alors pas si dangereux que cela le wifi !

Vu sur Bioprotection