Le squat de la Tricoterie, la préfecture et la mairie

Le squat de la Tricoterie préoccupe les élus

Les conseillers municipaux ont eux aussi fait leur rentrée. Ils ont planché sur quelques sujets dont celui très brûlant du squat de la Tricoterie, propriété de l’État. Ce troisième squat, après ceux des Glières et de l’Étape à Poitiers, est un dossier qui préoccupe sérieusement les élus.

Les 25 personnes dont 17 enfants d’origine roumaine qui occupent depuis juillet ce secteur désaffecté refusent de quitter les lieux considérés comme dangereux. Une occupation qui oblige la municipalité à s’interroger là où la préfecture aurait dû mettre en place la première disposition de la circulaire interministérielle du 26 août 2012 préconisant « la recherche de solutions de relogement avant de procéder à l’évacuation d’un campement illicite ». Mais depuis le 5 août la préfecture a pris d’autres mesures en faisant murer les autres maisons de cette zone et en demandant à la Sorégie de surseoir à la demande d’ouverture du compteur électrique. Le conseil municipal s’est prononcé pour le respect du droit tout en maintenant l’accès à l’eau dans l’attente de la décision de justice.

La Nouvelle République, 10 septembre 2013