L’Etat dépèce l’information à la sexualité

Quand l’Etat « perd » 500 000€ sur l’accès à l’information et l’éducation à la sexualité, c’est sa jeunesse qu’il sacrifie !

L’information et l’éducation des jeunes en matière de sexualité sont affirmées comme une priorité des politiques éducatives et de santé des jeunes.

Lois, rapports de l’IGAS ou de parlementaires et autres circulaires dont celle de l’Education Nationale, soulignent :

  • L’implication de l’Etat via sa responsabilité dans l’information des populations sur ces sujets
  • La nécessité de la diffusion d’une information et éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées
  • L’enjeu de l’information dans la construction des adultes de demain et la prévention des grossesses non souhaitées, des IST et du VIH/Sida
  • Le manque de moyens dévolus à cette mission

Après l’importante mobilisation en 2009, l’Etat, pour ces actions, signait un protocole garantissant pour 3 ans à l’ensemble des 220 EICCF de France, un financement de 2,6M€ insuffisant au regard des besoins,.

Voilà qu’en 2012, l’Etat prive de 500 000 euros cette ligne alors qu’ils étaient promis, prévus et inscrits dans la loi de finances. C’est donc 20% de la ligne budgétaire qui ne sera pas affecté à l’accueil, l’information, l’orientation et l’éducation des populations sur les questions relatives à la fécondité, la contraception, la sexualité, et la prévention des IST dont le VIH !!!

Le Planning Familial fait le constat d’une nécessité accrue de ces interventions car les besoins se font cruellement sentir, tous les jours un peu plus dans un contexte social de précarité.

Garantir à toutes et tous -y compris à celles et ceux en situation de vulnérabilité- une égalité et une équité d’accès à l’information et à l’éducation est une responsabilité politique.

L’Etat n’a plus d’exigence et n’assume donc plus cette responsabilité que pourtant il revendique.

« Il ne souhaite plus contribuer à la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il se désintéresse de l’accueil et du conseil aux personnes lors des accueils collectifs ou en entretiens individuels alors que cette mission a clairement été organisée et confiée par la Loi Neuwirth aux associations » souligne la Présidente Carine Favier qui poursuit « Le Planning Familial ne peut accepter un tel recul social et sociétal » face au silence de l’administration rendu assourdissant par celui de la Ministre chargée des Solidarités et de la Cohésion sociale.

Défendre l’information et l’éducation à la sexualité c’est contribuer à construire une société égalitaire entre les femmes et les hommes en parlant amour et relation, lutter contre les violences contre les femmes, prévenir les grossesses non souhaitées et les IST, faire des jeunes d’aujourd’hui les adultes responsables de demain

Le Planning Familial se mobilise en saisissant l’ensemble des députéEs, candidats ou non à leur réélection sur ce sujet et en lançant une pétition en ce sens sur internet www.planning-familial.org

Télécharger :

application/pdf iconCP défense de l’éducation à la sexualité

Planning familial, 15 décembre 2012

Le meuglement de Guéant

Le meuglement de Guéant

 « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »

Pierre Dac

 

 1660Gueant

On t’attendait à droite, on t’a eu à droite. Bien comme il faut. Tu ne te caches même plus ! Mon pauvre Claude Guéant dont le cynisme et l’arrogance ne se mesurent même plus et puis Sarkozy ensuite qui piaffe dans les starting-blocks en nous commettant un numéro de faux-cul qu’il connaît par cœur, qu’il sait si bien faire et qui commence sérieusement à nous courir sur le haricot.

Guéant, tu n’es que le Raoul Volfoni du pauvre, tu nous en enduis d’une vilaine et méchante couche avec ta saillie sur les civilisations inégalitaires. Ta diarrhée verbale étonnante surtout par sa violence et sa haine montre enfin que la droite est prête à tout pour conserver ses loques corrompues. Car enfin que faut-il entendre ? Quelle est donc cette civilisation mystérieuse vouée à tes gémonies sinistre, pantin ? Et pourquoi nous vomir ça en ce moment ? Encore et toujours ce sont ces gueux et ces gueuses d’immigrés qui sont pointés du doigt à grands coups de menton (il faut savoir oser les comparaisons !) et de talons qui claquent. Secs. Haro sur l’Arabe, sur le Nègre, ce pelé, ce galeux qui met le feu aux bagnoles, qui vole les sacs à mains, qui trafique la drogue, qui viole sans honte et qui assassine sans vergogne aucune et qui prie dans la rue. Et ça, prier dans la rue, c’est pas à Lourdes qu’on verrait ça le 15 août ni à Montmartre le Vendredi saint. Guéant tu transpires la haine et sues la crainte. Va jusqu’au bout de tes pitoyables fantasmes et ose enfin parler de race blanche et peut-être aryenne pourquoi pas ? Seule ta morale étriquée et fétide doit pouvoir t’en dissuader. Car au fond on est si bien entre nous, entre Français de souche, entre Auvergnats débonnaires ou bien Ch’timis rigolards, n’est ce pas ? Jusqu’à la nausée, tu vas nous la faire ad nauseam pour rassurer tes petits amis de Saint-Nicolas-du-Chardonnet célèbre hospice parisien pour squatteurs en fin de vie et surtout en déroute, tolérés – mais pas tolérants – et nostalgiques d’un certain art de survivre et de la messe en latin. Rien que du bon, du neuf, du fort. De la réaction pur sucre, pas grand-chose à envier aux Gollnish, Le Pen et consorts. Juste ce petit rien, ce semblant de politesse affectée et onctueuse, cette manière de tortiller du cul pour chier droit qui n’appartient qu’à toi mon Claude, mais tu n’es qu’un obscurantiste de la même farine, la bave aux lèvres, les crocs fraîchement aiguisés, prêts à mordre, exécutant zélé qui ne sait peut-être même pas mesurer la longueur de ta laisse.

Mon pauvre Claude de quel monde vis-tu enfin ? De quel ventre fécond nous viens-tu ? Va bien vite te cacher très loin parce que nous sommes à bout de patience. Comme le disaient nos aînés, tu as un chromosome de trop. On ne t’aime pas ! On n’a plus envie de voir ta tronche racornie et rabougrie. Ta civilisation n’est pas la nôtre, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Quant à ton maître, il n’a pas grand-chose à t’envier, il n’a pas grand-chose tout court d’ailleurs. Son coup du référendum sent un peu le réchauffé, le brûlé presque. Envisager de telles questions à savoir : proposition de confier tout contentieux à la « justice » administrative pour faciliter les expulsions et, en deuxième lieu, pour faire court : les chômeurs ont-ils le droit de refuser une formation ou un emploi sinon couic ? Voilà de belles idées qui tapent exactement là où ça fait mal et là justement où toi, mon pauvre Claude, tu te vautres.

Mais enfin, souillure pour souillure, tu n’es plus à ça près.

Le Monde Libertaire, Emile Vanhecke, 16 février 2012

Une nouvelle médaille pour l’institution carcérale

Une nouvelle médaille pour l’institution carcérale

65’999 détenus dans les prisons françaises, nouveau record

Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint le 1er février un nouveau record historique, avec 65’699 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l’administration pénitentiaire (AP) publiées vendredi. Le précédent record était de 65’262 détenus au 1er décembre 2011.

+ 6,4% en un an. Le nombre de 65’699 personnes incarcérées au 1er février représente une hausse de 6,4% sur un an (61’771 au 1er février 2011) et de 1,4% sur un mois (64’787 au 1er janvier 2012).

114,8% de taux d’occupation. Il y a au 1er février 57’213 places de prison disponibles, ce qui représente un taux d’occupation de 114,8% (113,2% au 1er janvier).

Le nombre de personnes prévenues (en attente de jugement) s’élève à 16’463, soit le quart des personnes incarcérées. Les mineurs détenus sont 723 au 1er février, en hausse de 1,5% par rapport au mois précédent (712).

Leur presse (Agence Faut Payer, 17 février 2012)

vu sur le Jura Libertaire le 19 février 2012

ndPN : médailles… et décorations ? – pour rappel, cette photo de la boutique Bouygues (chopée sur « pourquoi pas poitiers »)

[Lille] CR de la manif antifasciste par des compagnons

Bilan de la manifestation organisée le 18 février à Lille à l’occasion de la « convention nationale » du FHaine

Il est 15 h 00, la Grand-Place de Lille se remplit tout doucement. Des militants des syndicats, des partis politiques ou de toutes sortes d’organisations antifas et autres  sont venus  à l’appel du collectif antifasciste afin de se rassembler à l’occasion la « convention nationale » du FHaine. Pour dire non à ce parti xénophobe et raciste.

Le but de ce rassemblement  était d’expliquer aux  gens que le FHaine n’est pas un parti comme les autres et que son programme n’a pas changé depuis le remplacement de Jean-Marie Le Pen par sa fille, à savoir un programme anti-social au service du grand patronat, fondée sur des valeurs racistes, d’apartheid social et d’ordre moral réactionnaire. (Voir ici le très beau tract de la CNT).

Au moment ou la manif se met en route pour défiler dans Lille. Quelques fachos venus essayer de jouer les trouble-fêtes, se sont trouvés fort dépourvus quand aux cris de « alerta antifascista », la bise de quelques claques les renvoya  à leur maison perdue au fin fond de Lambersart ou d’ailleurs. Mais cela ne nous empêcha  pas de nous engager  dans la rue Nationale afin de rejoindre la place de la République via la rue Léon Gambetta.

La marche s’est poursuivie sans autre incident, dans la joie et la bonne humeur qui nous caractérise avec entre autres slogans « Pas de fascistes dans les quartiers, pas de quartier pour les fascistes ! ». Mais surtout avec un très bon accueil de la population, qui comprit que nous étions là pour  dénoncer la  Le Pen family et leurs sous-fifres. Mais aussi, les propos xénophobes et  homophobes de certains responsables de l’UMP  ainsi que des exactions commises par les groupuscules fachos qui tentent de s’implanter dans la région Nord Pas-de-Calais.

Mais l’un des bilans de ce rassemblement et que nous avons fait comprendre à ces pisse-vinaigres de l’extrême droite, une bonne fois pour tout,  que nous serons toujours là pour les contrer et qu’ils n’auront jamais nos pavés, ni à Lille ni à Auchel ou à Bruay, et c’est au son de « No Pasaran » qu’ils seront chassés de nos régions.

Groupe de Bethune (Fédération Anarchiste), 19 février 2012