[Poitiers] Appel à la grève dans l’éducation le 31 janvier

Un appel à la grève dans l’éducation, du SNES-FSU, de FO et de la CGT. On regrettera encore une fois que seule la suppression de postes – certes insupportable – soit mise en avant, et non un changement véritable de l’institution scolaire elle-même (voir les tracts ici et ).

ÉDUCATION Appel à la grève le 31 janvier

A l’issue de la réunion du comité technique de l’académie de Poitiers qui s’est tenu mardi, les organisations syndicales Force Ouvrière, SNES-FSU et CGT Éducation lancent un appel à la grève dans l’éducation pour le mardi 31 janvier, jour de la manifestation nationale prévue à Paris. Ils dénoncent la suppression de 85 postes d’enseignants dans le primaire et de 102,7 postes dans les collèges et lycées de Poitou-Charentes.

Nouvelle République, 19 janvier 2011

[Japon] La fuite en avant dans la folie nucléaire !

Japon: les réacteurs pourront fonctionner jusqu’à 60 ans, et non 40 ans

Le Japon prévoit d’inscrire dans la loi que les réacteurs nucléaires pourront être exploités durant 60 ans, sous réserve d’obtention d’une autorisation spéciale au-delà de 40 ans, limite initialement envisagée.

« Les extensions seront exceptionnellement approuvées lorsque la sécurité est assurée », a expliqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura.

Goshi Hosono, le ministre de l’Environnement également chargé du traitement de l’accident de Fukushima, avait déclaré plus tôt ce mois que le gouvernement voulait fixer une durée maximum légale de 40 ans, alors qu’aucune limite d’exploitation n’est aujourd’hui précisée dans la loi.

« Il n’y a pas de changement à la limite de base de 40 ans, mais des exceptions », a insisté M. Fujimura.

La proposition d’accorder une extension d’usage de 20 ans en sus des 40 ans prévus, une hypothèse évoquée mardi par la presse, a immédiatement suscité des critiques des opposants à l’énergie nucléaire, remontés depuis l’accident de la centrale de Fukushima provoqué par le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars.

« C’est incroyable », s’est énervé Junichi Sato, directeur de l’association écologiste Greenpeace Japon.

Et d’ajouter: « le risque est inacceptable pour le peuple du Japon, surtout quand il souffre déjà des effets continus de la crise de Fukushima ».

Le gouvernement nippon envisage de suivre l’exemple des Etats-Unis, où l’exploitation des réacteurs nucléaires peut être prolongées de 20 années au-delà d’une limite de 40 ans, sous réserve d’approbation par les autorités fédérales.

« Nous nous inscrivons dans une ligne mondiale », a justifié un responsable du gouvernement, lequel étudie actuellement une révision des règles de sécurité nucléaire censées permettre d’éviter une redite de la catastrophe de Fukushima, le pire désastre atomique depuis celui de Tchernobyl en 1986.

Sur le parc de 54 réacteurs nucléaires japonais, 3 ont plus de 40 ans et 16 plus de 30 ans.

AFP, 18 janvier 2012

[Mali] Le gouvernement part en guerre contre les communautés touaregs de l’Azawad

Reprises des Hostilités Militaires en Territoire Azawad.

Après plusieurs années, et encore ces derniers mois, le Mouvement touareg a multiplié les efforts pour créer un dialogue constructif avec les autorités maliennes avec la participation de la communauté internationale pour amener la paix, la stabilité, le développement et la sécurité dans les régions touarègues. Nous avons largement informé les partenaires occidentaux du Mali et certains pays de la Sous-région de la situation que vit notre Région du Nord du Mali. Mais nous n’avons cessé de nous heurter a un refus répété de dialogue de la part des Autorités maliennes à nos demandes de trouver une issue positive qui puisse satisfaire les parties en conflit.

 

Les autorités de Bamako se sont entêtées au cours des ces années à refuser de renouer le dialogue.

Pour bien montrer leur rejet de tout dialogue, les autorités de Bamako ont envoyé ces derniers jours plusieurs centaines, voire plus d’un millier de soldats dans le Nord du Mali avec les derniers équipements acquis ces derniers mois par l’armée malienne, ainsi que des chars et des avions de guerre. Ces déplacements massifs de troupes, qui inquiètent les populations civiles, ont été reçus par le Mouvement comme une invitation à la  guerre de la part des autorités maliennes.

Finalement Bamako a créé une fois de plus toutes les conditions pour une reprise des hostilités militaires. Pour se protéger et ré-occuper progressivement l’espace de l’Azawad et aussi répondre à la provocation de Bamako, des hommes de l’Etat major du Mouvement national de libération de l’Azawad ont chois d’engager leur vie. C’est dans ce contexte qu’ont démarré ce matin les actions militaires enregistrées en territoire de l’Azawad, à Ménaka. Après de très violents combats à l’arme lourde, la ville de Ménaka est sous contrôle depuis quelques heures sous le commandement militaire du Mouvement. On ne déplore aucun blessé du côté des civils dans cette opération réfléchie qui a été un grand succès pour le Mouvement. Des actions militaires importantes du Mouvement National de Libération de l’Azawad continueront tant que Bamako ne reconnaîtra pas ce territoire comme une entité à part. Ces actions militaires sont aussi un appel à la communauté internationale : tant qu’elle ne s’impliquera pas effectivement pour une résolution durable de ce conflit qui n’a que trop duré, les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Ces actions n’ont d’autre objectif que de gagner la Paix et la Justice pour la Communauté de l’Azawad et la stabilité pour notre Région.

Le 17 janvier 2012.

Le Porte Parole, Chargé des Relations Extérieures du Mouvement (MNLA).

Hama Ag Sid’Ahmed

Site du MNLA, 17 janvier 2012

[Lyon] La police charge le rassemblement contre les violences policières

La police charge le rassemblement contre les violences policières

Une centaine de personnes s’était réunie ce soir à partir de 19h place du Pont. Au bout de 40mn le petit groupe s’ébranle.

Après un tour dans la guill’ aux sons de ’flics porcs assassins’, ’police partout justice nulle part’, ’la police assassine, ni oubli ni pardon’ et compagnie, le cortège s’est arrêté quelques temps devant le comico de jean macé avec quelques jets de pétards

Les Baceux se sont alors mis en fin du cortège qui a redémarré direction saxe, puis des camions sont rapidement arrivés par les côté, les flics en descendant rapidement en mode chaud.

Le cortège a accéléré de manière groupée avant d’éclater dans les petites rues de la guill’ qui se remplissaient à vitesse grand V de keufs de toute sorte.

Beaucoup de gens avaient des codes d’allées ou des apparts amies et sont hors de portée de la répression à l’heure qu’il est. Mais effectivement on peut pas exclure que des gens aient été chopés dans le quadrillage final du quartier, affaire à suivre

Une belle énergie collective en tout cas

La vidéo

Rébellyon, 17 janvier 2012

Occupations de plusieurs Pôle Emploi le 17 janvier

« Bettencourt, Karachi, bouclier fiscal : qui sont les fraudeurs et les parasites ? »

 

Plusieurs agences Pôle Emploi occupées à la veille du sommet social

Plusieurs agences Pôle Emploi ont été momentanément occupées mardi notamment à Lyon, en Bretagne ou en région parisienne, par des militants de différentes organisations dont les Indignés, à la veille d’un sommet social organisé par l’Élysée.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1326840382.jpgRennes

Des locaux de Pôle Emploi à Clichy-La-Garenne (Hauts-de-Seine), Nice, Rennes, Quimper ou Lyon ont été investis, selon différentes sources. Au total, une dizaine d’agences ont été concernées sur environ 900 agences en France, selon un décompte effectué par l’AFP.

À Toulouse, une vingtaine de personnes se sont réunies devant une agence du centre ville, provoquant sa fermeture, a rapporté Thomas Domenech, syndicaliste CGT.

À Bordeaux, une trentaine de personnes — syndicalistes, militants du Front de gauche et d’Europe-Écologie-Les-Verts, membres d’associations de chômeurs —, ont tenté d’occuper une agence mais en ont été empêchés par un cordon de policiers, a constaté un journaliste de l’AFP.

Depuis quelques jours, un appel à « occuper Pôle Emploi » a été relayé sur internet par des associations de chômeurs, d’altermondialistes, d’intermittents et du mouvement des Indignés. Ces mouvements ne sont cependant pas coordonnés et l’origine de l’appel reste inconnu.

Face à cette menace, la direction de Pôle Emploi a placé un agent de sécurité devant chaque agence d’Ile-de-France, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’organisme public.

En plus des vigiles, certaines agences ont annulé leurs entretiens prévus avec des demandeurs d’emploi, selon un syndicaliste.

Des précautions jugées « disproportionnées », selon M. Domenech car les éventuels envahissements étaient avant tout « symboliques ».

L’appel n’a d’ailleurs pas été suivi « massivement », a reconnu un porte-parole du collectif les Désobéissants même s’il « est de nature à relancer la dynamique pour la présidentielle ».

Néanmoins, dans ce contexte, les associations de chômeurs, qui demandent à participer au sommet social de mercredi, ont obtenu d’être reçues mardi par le cabinet du ministre du Travail.

« Nous avons fait un tour des problèmes que rencontrent les chômeurs » et fait part de « nos revendications », notamment l’augmentation immédiate des minima sociaux, a raconté à l’AFP Jean-François Yon, délégué fédéral du Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP).

« Il était important pour nous de faire un coup de projecteur sur les organisations de chômeurs » qui sont toujours tenues à l’écart des grandes échéances les concernant, selon lui.

Nicolas Sarkozy réunit mercredi les partenaires sociaux pour leur présenter un bouquet de réformes sur l’emploi, face à la montée du chômage, qui a atteint son plus haut niveau depuis 12 ans.

Leur presse (Agence Faut Payer), 17 janvier 2012.


[Rennes] Pôle emploi Fréville occupé par des chômeurs et précaires

L’agence Pôle emploi Fréville, située boulevard Albert 1er à Rennes, a été occupée ce mardi par une trentaine de militants du Mouvement chômeurs et précaires en lutte et des Indignés de Rennes.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1326839240.png

« Pôle emploi occupé, chômeurs, défendez-vous. » Ou encore : « Bettencourt, Karachi, bouclier fiscal : qui sont les fraudeurs et les parasites ? » L’agence Pôle emploi Fréville, située à deux pas de l’avenue du même nom, à Rennes, a revêtu des habits de forum des luttes.

Une trentaine de militants du Mouvement chômeurs et précaires, ainsi que des Indignés de Rennes, ont occupé ce mardi du matin jusqu’à 17h les locaux de l’agence publique, sans entraver les démarches des usagers. Leur mot d’ordre : dénoncer les conditions de vie des chômeurs. Ils sont partis du métro République à 10h, sans annoncer le lieu vers lequel ils se dirigeaient jusqu’au dernier moment pour éviter que « l’agence ne soit fermée avant [leur] arrivée ».

« Radiations arbitraires »

Arrivés sur place, ils ont tenu une assemblée générale. Le directeur est resté à les observer, en les laissant discuter. Les chômeurs ont pris la parole à tour de rôle. L’un d’entre eux a dénoncé des « centaines de milliers de radiations arbitraires », des chiffres du chômage « sous-évalués dans la presse officielle ». Un autre a critiqué une politique qui rend les conseillers de Pôle emploi soumis à des pressions managériales. Une mère de famille a déploré le fait de ne pas pouvoir se rendre aux rendez-vous le mercredi car elle n’avait pas la possibilité de venir à Pôle emploi avec son enfant.

Un appel a été lancé en amont dans plusieurs grandes villes de France, sur les réseaux sociaux notamment, pour occuper des agences Pôle emploi. La date n’a pas été choisie au hasard. Un sommet « qualifié cyniquement de social », d’après le mouvement, doit se tenir demain, mercredi, à Paris, à l’initiative du gouvernement.

Leur presse (Le Mensuel de Rennes), 17 janvier 2012.


[Lille] Manifestations dans les agences Pôle Emploi

Ce matin, à la veille du sommet social sur l’emploi qui se tient demain à Paris, le collectif Agir contre le chômage ! a fait entendre sa voix dans l’agence Pôle Emploi de la rue de Condé.

« Dans la région, il y a 400’000 chômeurs et 150’000 allocataires RSA… Ça nous fait 600’000 solutions à trouver pour résoudre cette crise, explique Serge Havet, président du collectif. Lorsqu’il y a une catastrophe, on met en place un plan d’urgence, un plan rouge. C’est ce que nous voulons pour cette catastrophe-là. »

Dans une autre agence, boulevard de la Liberté, les Indignés ont occupé les locaux, contraignant la direction à fermer l’agence.

Leur presse (Nord Éclair), 17 janvier 2012.


[Quimper] Une manifestation devant une agence Pôle emploi

Une quinzaine de personnes manifestent ce mardi matin devant l’agence Pôle emploi de Ti Douar, à Quimper. À la veille du sommet social, plusieurs associations, partis et syndicats ont appelé à manifester devant les agences de Pôle emploi. À Quimper, ce sont les Indignés qui ont lancé le mouvement.

Les manifestants dénoncent dès à présent des mesures à venir qui, selon eux, imposeraient « aux travailleurs une flexibilité à outrance ».

À noter que le rassemblement n’empêche pas l’accès à l’agence pour les demandeurs d’emploi.

Leur presse (Ouest France), 17 janvier 2012.


[Clichy-la-Garenne] À Pôle Emploi, « de plus en plus de demandeurs et de moins en moins de moyens »

Il ne sont qu’une trentaine rassemblés au pied de la statue formée d’horloges située aux abords de la gare Saint-Lazare. Quelques Indignés, des militants de l’Alternative révolutionnaire socialiste (ARS)-Combat, une organisation communiste révolutionnaire, des membres du Parti de gauche et du Front de gauche ou encore quelques chômeurs et précaires venus de leur propre chef : le petit attroupement est on ne peut plus disparate. Il s’est formé là à 14 heures pour répondre à l’appel « Occupons Pôle Emploi », lancé initialement par quelques Indignés en Gironde et devenu un mouvement national présent à Rennes, Lyon ou encore Toulouse.

Xavier Renou, porte-parole du collectif les Désobéissants, jongle entre les interviews données à des journalistes venus en masse et les coups de fil passés pour organiser la suite du mouvement. Il est le seul, semble-t-il, à connaître la suite des événements. « Je suppose qu’il est prévu d’aller occuper un Pôle Emploi, mais je n’ai aucune certitude », confie Pedro, un chômeur de 28 ans qui, malgré un bac+5 en audiovisuel, enchaîne les petits boulots alimentaires faute de mieux. « Moi je suis surtout venu voir qui est motivé par une action des chômeurs. Une occupation, c’est pour alerter, mais il faudrait un vrai mouvement de chômeurs », estime-t-il.

« À la rencontre des agents »

Au bout d’une trentaine de minutes et quelques tergiversations, le cortège s’engage discrètement et par petites vagues dans le métro. Direction l’agence Pôle Emploi de Clichy (Hauts-de-Seine). L’occupation des locaux se fait sans violence. Xavier Renou prend la parole haut et fort pour dénoncer la politique de maintien d’un haut niveau de chômage adoptée par le gouvernement, dont le discours de promotion de l’emploi serait « hypocrite ». D’autres participants tentent d’entrer en discussion avec les conseillers de l’agence et sa direction. Car c’est bien là l’autre objectif de cette action : « aller à la rencontre des agents de Pôle Emploi », comme l’expliquait Renou dans une précédente interview.

Patrice, conseiller Pôle Emploi depuis plus de vingt ans, accueille plutôt bien cette intrusion sur son lieux de travail. « C’est Claire Villiers, une ancienne de l’ANPE, qui a créé le collectif Agir contre le chômage », tient-il à souligner, comme si ce seul fait était la preuve que les revendications des chômeurs et celles des agents de Pôle Emploi étaient directement liées.

« Aujourd’hui, on n’a ni les moyens ni le temps de bien accompagner les demandeurs d’emploi, explique sa collègue Fanny. Normalement, on devrait s’occuper de 70 demandeurs, mais moi aujourd’hui je suis le dossiers de 350 d’entre eux. » Pour autant, elle désapprouve l’initiative d’occupation qui a été lancée : « Il y a mieux comme action. Là, on nous empêche de travailler et on oblige les demandeurs d’emploi à revenir demain. Je sais que ce n’est pas lancé pour nous nuire, mais ce n’est pas la bonne méthode », estime cette conseillère en poste depuis quatre ans.

« Action trop disparate »

Les syndicats des agents de Pôle Emploi sont d’ailleurs restés absents de cette journée. Contacté plus tôt dans la matinée, le syndicat national unitaire (SNU), majoritaire, expliquait qu’il avait jugé « l’action trop disparate et avec trop d’inconnus » parmi les participants. « Les interlocuteurs les plus crédibles, comme le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires) ou l’APEIS (Association pour l’emploi, l’insertion et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires), n’étaient pas les plus engagés », ajoutait Jean-Charles Steyger, du bureau national.

Ces associations, rassemblées sous la bannière des « Raisons de la colère », préféraient agir de leur côté. Ils étaient reçus ce mardi après-midi par le cabinet de Xavier Bertrand pour présenter leurs revendications.

Leur presse (Marion Garreau, Libération), 17 janvier 2012.

 

ndPN : nous reproduisons aussi un commentaire, toujours sur cet article du Jura Libertaire :

 Il y a eu plusieurs manières de le dire, comme celle de Rennes
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5989
ou l’une de celle de Paris
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5990
il y a eu [plu sieurs manières de le faire, dans pas mal de villes
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5956
comme à Lyon
http://rebellyon.info/Le-17-janvier-occupation-de-Pole.html
comme d’autres, les occupants du Pôle Clichy proposent de recommencer
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5991
on s’en reparle bientôt, ici et ailleurs.