Archives de catégorie : Okupa y resiste

Semaine décisive pour Notre-Dame des Landes

NdPN : pour rappel, il a été décidé par le comité poitevin contre l’aéroport de NDDL, au cas où la Châtaigneraie serait prise par les flics à Notre-Dame-des-Landes, de faire à Poitiers un rassemblement place d’armes devant la mairie, le soir même à 18H si l’attaque a lieu le matin, le lendemain si elle a lieu après midi. Voir par ailleurs cette action du comité rennais hier soir !

Autre chose, on a reçu ça du comité poitevin : « Bonjour, Jeudi 13 décembre, un congrès Vinci Énergie aura lieu au Palais des Congrès de Poitiers. Nous appelons à un rassemblement devant le Palais des Congrès, à 7h45 puis à 16h30, pour faire entendre une fois encore l’opposition grandissante au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. »

Mise à jour 12h : « ALERTE Le tribunal de Saint Nazaire vient d’autoriser la destruction des cabanes. Les proprietaires du terrain à ce moment-là sont blanchis par rapport aux maisons construites. Les chats teigneux ont demandé hier à AGO ( vinci) de respecter la trève hivernale. Les hôtels sont pleins de policiers… » Voir aussi l’article du Monde qui vient de sortir.

Communiqué de presse des occupant-e-s de la Châtaigne.

— Recours juridique des habitants de la châtaigne contre la demande de destruction des cabanes. —

Le 17 novembre dernier, lors d’une manifestation de réoccupation, des cabanes ont été construites sur un terrain en cours d’expropriation à Notre Dame des landes. L’objectif était de faire de ces cabanes un lieu de vie dans la lutte contre l’aéroport. Cet espace collectif, la Châtaigne, est devenu un lieu de rassemblement pour la résistance à l’aéroport, défendu par des barricades, des tracteurs enchaînés et surtout par la détermination  des dizaines de milliers de personnes et de la centaine de comités de soutien qui ont participé son édification.

Un certain nombre de personnes expulsées depuis le 16 octobre au cours de l’opération César habitent dans certaines de ces cabanes. Ces cabanes sont actuellement leur domicile et leur résidence principale. Il ne peut donc y avoir d’expulsion de ces personnes de leur logement sans procédure contradictoire et décision du tribunal d’Instance. Ce mardi 11 novembre, le juge du TGI de Saint-Nazaire rendra son jugement quant à la demande de la Préfecture visant à obtenir l’autorisation de démolition des cabanes avec le concours de la force publique. Face à la menace d’une décision de justice autorisant à cours ou moyen terme la destruction des cabanes, les habitant-e-s de la Châtaigne ont donc décidé de réagir. Ce lundi 10 décembre, par fax et par lettre recommandée, ils ont décidé d’informer AGO, filiale de Vinci qui se revendique aujourd’hui propriétaire des terrains, de leur présence et de la nécessité d’une nouvelle procédure avant toute intervention policière.

Des occupant-e-s de la châtaigne seront présent mardi à 10h30 au point presse annoncé par l’ACIPA pour commenter la décision du juge du TGI quant à la démolition des cabanes et présenter les initiatives de résistance à venir. Par ailleurs, en cas d’explulsion de la Chat-teigne, un appel a été lancé ces derniers jours par l’assemblée de la manifestation de réoccupation du 17 novembre : appel aux comités locaux à se rassembler en réaction immédiate et à occuper les lieux de pouvoir dans toute la France et appel à une grande manifestation quelques semaines plus tard à Nantes.

Des occupant-e-s de la Châtaigne

Vu sur Zad.nadir.org, 11 décembre 2012

Semaine décisive pour Notre-Dame des Landes

Après la décision du tribunal de Saint-Nazaire de repousser d’une semaine son délibéré sur la propriété du terrain de la Châtaignerie (la Chat Teigne) à l’ouest du Bois de Rohanne, où s’élève le village collectif construit depuis le 17 novembre, tous les regards se portent sur le 11 décembre.

En effet,  le tribunal doit statuer  sur la propriété du terrain – au propriétaire expulsé ou à AGO-Vinci mais aussi sur l’existence ou non de constructions illégales dessus. Une décision très attendue par les protagonistes : dans le « scénario du pire », pour les occupants de la ZAD, si le tribunal décide qu’il y a à la fois des constructions illégales et que le terrain est à AGO, les forces de l’ordre auront le feu vert pour intervenir, afin de faire cesser le trouble à l’ordre public le plus vite possible.

Eteindre l’incendie

barricade16-10A Paris, le président Hollande commence à être quelque peu agacé par le dossier Notre-Dame des Landes. Non pas que les manifestations du 8 décembre aient tellement rassemblé que cela – quoiqu’elles laissent planer le spectre de la convergence des luttes écologiques  – puisque les dossiers sensibles (Bures, TGV Lyon-Turin, THT, Fessenheim, EPR Flamanville) ne manquent pas ailleurs qu’en Bretagne, mais surtout parce que les dérapages policiers à Notre-Dame des Landes  et les nombreux blessés civils qu’occasionnent les opérations font désordre sur le plan de la politique intérieure. Hollande a donc recommandé à ses ministres « d’éteindre l’incendie » de Notre-Dame des Landes. Le seul problème, c’est qu’en envoyant les forces de l’ordre, il risque de l’alimenter mieux qu’en y déversant un Canadair d’essence.

Trois nouveaux arrêtés

Photos ZAD - copyleft

Photos ZAD – copyleft

En attendant la décision du tribunal, que la Préfecture et l’aménageur (AGO) espèrent favorable à leurs desseins, les forces de l’ordre se préparent. Et, pour suppléer aux arrêtés pris le 30 novembre et qui arrivaient à échéance aujourd’hui, de nouveaux ont été pris du 7 au 17 décembre. Ils interdisent le transport de « tout carburant » et de « tous produit explosif, inflammable, feux d’artifice » sur les deux communes de Vigneux et Notre-Dame des Landes et remplacent les arrêtés précédents dont ils prolongent les effets.

Nouveauté : un troisième arrêté interdisant le transport de matériaux sur certaines voies a été pris. La semaine dernière, les gendarmes, qui constataient que les constructions battaient leur plein, avaient inventé un « arrêté fantôme » pour stopper les camions puis s’étaient réfugiés derrière une réquisition d’un juge demandée pour l’occasion. Donc, « sauf nécessité professionnelle dûment justifiée », le transport des matériaux est interdit sur les routes suivantes : RD81 entre les Ardilières et la commune de Vigneux (carrefour de la Saulce), voie communale 1 (NDDL) des Perrières aux Ardilières, voie communale 11 (NDDL) du Chêne des Perrières à la Boistière, voie communale 5 (Vigneux) de la Boistière à Vigneux.

« Nous couvrons notre action »

Du côté de la Préfecture, l’on se refuse évidemment à commenter le calendrier des opérations. Mais des gradés de gendarmerie, engagés dans l’opération, se montrent plus prolixes.  Ces arrêtés permettent aux forces de l’ordre de « geler la construction de nouveaux points de fixation sur zone, autant que possible » et « limiter l’exposition des personnels » chargés du maintien de l’ordre. « Nous couvrons notre action », abonde un autre, pour lequel ces arrêtés n’auraient pas été pris s’ils ne se justifiaient pas par l’imminence d’une opération.

Si et seulement si la justice statue en ce sens.  Mais dans les rangs, l’on ne se fait aucune illusion « les barrages ne suffisent pas, les matériaux passent de partout. Même si l’on bloque toute la zone, ils feraient des tunnels comme à Gaza », commente un gendarme-mobile sous couvert d’anonymat. C’est aussi ce que constatent les journalistes présents sur place. C’est que « tenir 1600 hectares de terrain, c’est hors de la portée des forces de l’ordre », explique-t-on du côté des syndicats policiers ; « vider, on sait faire, tenir, non. Rien ne les empêchera de revenir dès que l’on repart, ou construire ailleurs pendant qu’on vide ici. On n’en voit pas la fin ». Pour se tenir au courant des évolutions de la zone, des nouvelles constructions et des protections qui sont faites, les forces de l’ordre comptent plus sur les rondes faites quotidiennement, au « contact » de la ZAD, les tournées de l’hélicoptère et les « autres sources« , à la fois gendarmes infiltrés, agents de la DCRI et… « certains de vos confrères« . Pas sûr que cela améliore tellement l’image des journalistes sur la ZAD.

Opération du 23/11 - photo Anaïs Denaux

Opération du 23/11 – photo Anaïs Denaux

Nous n’aurons qu’une confidence sur le calendrier : soit c’est maintenant, soit « la période des fêtes de fin d’année rendra très difficile, sinon impossible, la mobilisation du personnel policier requis ». En effet, nombre de gendarmes-mobiles et de CRS viennent de loin (Saran, la Rochelle, Pau, Sancerre, La Rochelle, Tours…) et seront nécessaires pour assurer la sécurité des villes au moment des fêtes et des chaudes nuits de fin d’année. Par conséquent, soit l’opération se fait avant le 17 décembre, soit elle est remise au mois de janvier, après les fêtes et la trêve des confiseurs.

Ce n’est en effet pas rien que de « vider »Notre-Dame des Landes : il faut mobiliser 2.200 policiers et assurer la logistique derrière : le casernement de Nantes est plein à craquer, des unités seront hébergées à Rennes, Vannes et Saint-Brieuc, et dans divers hôtels commis pour cela, parfois depuis des semaines (Campanile, Etap Hotel, WestHotel) à Saint-Herblain, Treillières, Carquefou et la Chapelle sur Erdre. Les récriminations des syndicats sur le manque de logistique ont été entendues : l’administration de la zone de défense Ouest a pris un long arrêté le 3 décembre  où elle fixe les responsabilités et les chaînes hiérarchiques de prise de décision en matière de logistique et de paiement, pour les coûts et les transports liés aux déplacements, dont la « mission Notre-Dame des Landes ».

Des recours ont été posés

Contre les arrêtés pris le 7 décembre, des recours ont été déposés par l’ACIPA et un paysan. Nous avons eu des nouvelles du référé suspension déposé au tribunal administratif contre l’arrêté du 30 novembre interdisant le transport de « tout carburant » sur le site : « le juge a un mois pour statuer dans le cas d’un référé-suspension », nous explique le juriste Dorian Piette, « il a décidé en l’espèce qu’il n’y avait pas urgence à statuer. C’est légal, mais cela s’approche du déni de justice, d’autant plus que cela joue dans le sens de la préfecture ». Espérons qu’il ne fera pas de même contre les recours qui viennent d’être faits.

Breizh journal, 10 décembre 2012

[Notre-Dame-des-Landes] Alerte sur la ZAD

Alerte ! Urgent : probable opération massive  d’expulsion demain (le 10/12) et mardi! 70 camions de Gendarmes mobiles  aux alentours de la ZAD ce soir!

A diffuser de toute urgence :

Un expulsion massive de la ZAD pour demain matin, accompagnée de la  destruction des cabanes, est très probable ! 70 camions de gendarmes  mobiles, ainsi que 3 cars de CRS ont été repérés à la Chapelle sur Erdre ( à une dizaine de km de NDDL) à Ouest Hotel !

Cela fait deux semaines qu’on avait pas autant compté de Gendarmes  mobiles aux alentours de la ZAD, et cela remonte à la phase de  répression/occupation militaire du 23/24 Novembre. Et et il s’agit pour l’instant d’un comptage sur une seule commune ! C’est pourquoi les occupant-e-s de la ZAD appellent à aller voir dans les  communes alentours de Notre Dame Des Landes !

Mobilisons-nous massivement demain et mardi sur la ZAD ! Résistons à  leur volonté de casser la lutte à Notre Dame Des Landes par une  politique de la terre brûlée ! Ils peuvent parler de dialogue, la  répression est leur seule langage quand les gens défendent leur  auto-détermination, et cherchent une autonomie en dehors de leur système mafieux, capitaliste et productiviste !

Résistons à l’arasement de la ZAD et de nos vies! Dans chaque commune de France, montrons-leur que nous ne voulons plus de leur simulacre de démocratie !

Rejoignons la résistance !

Vive la ZAD ! Vive l’autogestion !

Pour plus d’infos (et en direct) :

https://zad.nadir.org/

***

Par ailleurs , c’est important:

« besoin de materiel pour klaxon (pouet pouet ne fonctionne plus depuis hier, cette radio pirate qui  squatte les ondes de Vinci est un outil très important pour le mouvement actuel sur la zad -coordination, de liaisons, de reflexion-)

besoin d’une ALIMENTATION 12Volt 6Ampere (si possible filtrée régulée et stabilisée) comme c’est pour une radio FM mettre un filtre basse frequence à la sortie pour atténuer l’ondulation résiduelle de 50 Mez

OU – Transformateur 220Volt : 12VOLT 6/8 ampereavec un pont redresseur 8ampere un condensateur 4700 micro farad »

http://zad.nadir.org/spip.php?article819

[Rouillé – 86] Le train bloqué par 70 usagers

86 –  70 habitants de Rouillé ont bloqué en gare le TER ce matin

Le Collectif Rullicois des usagers du TER a mené une action ce matin en gare de Rouillé en bloquant le train 863402 en provenance de La Rochelle-Niort et en direction de Poitiers lors de son passage vers 8 h. Près de 70 personnes se sont retrouvées sur le quai de la gare puis sur la voie ferrée, le maire Rémi Gault et une grande partie de son conseil municipal en tête, le conseiller général du canton de Lusignan René Gibault, et en présence de la gendarmerie de la communauté de brigade de Vivonne. Un dialogue s’est engagé avec un représentant de la SNCF, avant que le train ne reparte avec six voyageurs supplémentaires. Le Collectif qui réclame des arrêts supplémentaires du TER à Rouillé, compte poursuivre cette action tous les lundis matin tant qu’une solution ne sera pas trouvée.

Nouvelle République, 10 décembre 2012

Mise à jour 10/12 : un article plus complet ici.

[Rouillé – 86] Les usagers vont bloquer le TER dès lundi

NdPN : la propagande pro-LGV bat son plein, principalement sur le thème de l’emploi… sans dire que ces emplois ne sont créés que pour un temps donné et limité, le temps de la construction, et que la LGV plus globalement détruira à terme des emplois sur les territoires qui seront désormais traversés (sans arrêt) par le TGV. Pendant ce temps, des usagers abandonnés par le train-train de la Croissance passent à l’action !

A Rouillé les usagers vont bloquer le TER dès lundi

Les gares de Lusignan et de Rouillé sont distantes de cinq minutes en TER. Le cadencement privilégie la première, ce qui provoque la colère des usagers.

Les habitants de Rouillé en ont un peu marre de voir passer des trains qui ne s’arrêtent pas, alors qu’ils disposent d’une gare tout à fait aux normes. Sur la fiche des horaires de la ligne Poitiers-La Rochelle, on peut vérifier que trois trains sur treize s’arrêtent à Rouillé, et deux sur dix dans l’autre sens. Depuis plusieurs mois, des usagers ont multiplié les demandes et les réunions avec les représentants de la Région et du comité de suivi de la ligne. A chaque fois, les propositions des quémandeurs, pourtant appuyées par un avis unanime du conseil municipal, ont été rejetées avec des arguments qui semblent pour le moins fallacieux aux yeux à ceux qui se sont impliqués dans ce projet.

Une réunion publique d’information vient d’avoir lieu à Rouillé, au cours de laquelle a été constitué le Collectif Rullicois des Usagers des TER. Ce collectif a pris une première décision qui va faire du bruit : chaque lundi matin, à partir du 10 décembre, le train 63402, en provenance de La Rochelle, qui passe à Rouillé vers 8 h, sera bloqué en gare, durant une ou deux minutes, temps correspondant à un arrêt normal. Un courrier avertissant de cette décision vient d’être adressé à la SNCF, à la présidente de Région, Ségolène Royal et au préfet. Les gendarmes ont également été prévenus. « J’ai même reçu un appel de la police de Poitiers », raconte l’un des organisateurs. Des tracts ont été distribués à Rouillé et les communes alentour pour appeler à soutenir cette opération, avec rassemblement, en présence des élus, à 7 h 30, place de la gare, chaque lundi matin. Fermement décidés à obtenir satisfaction, les membres du Collectif attendent sereinement la réponse qui sera donnée à leurs propositions, persuadés que leur manifestation va interpeller suffisamment pour qu’ils soient entendus.

Contacts : Guy Soulard (06.74.36.63.59), Odette Brach (05.49.57.06.48).

Philippe Bonnet avec Robert Guillon, Nouvelle République, 8 décembre 2012

[Poitiers] Péage gratuit contre Vinci

Péage gratuit à Poitiers contre Notre-Dame-des-Landes [sic]

Une quarantaine de militants du comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont levé les barrières du péage de l’autoroute A10, à Poitiers-Sud, ce soir, pendant une quarantaine de minutes. «L’objectif est de faire perdre un peu d’argent à Vinci, le concessionnaire de cette autoroute, et de dire aux promoteurs de l’aéroport que la résistance est partout», nous ont indiqué deux porte-paroles. Ils sont partis vers 18h30, à l’arrivée des gendarmes.

Nouvelle République, 7 décembre 2012

NdPN : plus d’infos bientôt. A noter que deux autres péages gratuits ont eu lieu, aujourd’hui à Ancenis (44) et hier à Tours.

Mise à jour :

Un tract nous est parvenu :

De la Société Vinci, Nous n’en voulons pas !

S’arrêter pour s’acquitter d’un « droit » de péage constitue l’un des innombrables gestes rituels qui jalonnent la routine DU quotidien. Imposées par une planification d’État, les autoroutes ont déjà été amplement financées par l’impôt. Et pourtant, les automobilistes continuent de payer des « droits » toujours plus élevés pour pouvoir les emprunter.

D’abord à l’État, puis, à des transnationales dont Vinci, bien sûr, à qui il a cédé ces autoroutes pour des sommes dérisoires. Par là, la firme Vinci a acquis un quasi monopole dans la gestion des autoroutes.

Or, la société Vinci ne se réduit pas à ce seul domaine. Elle domine, en fait, l’ensemble du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP), soit la réalisation des grandes infrastructures : Ligne à Grande Vitesse, Ligne à Très Haute Tension, Centrale nucléaire, aéroport, … La société Vinci reconfigure, détruit et restructure les territoires. Une conquête menée à l’aide des Partenariats Public-Privé (PPP) qui permettent d’allier la légitimité démocratique, la finance publique et les forces de l’ordre de l’État à son savoir-faire, ses réseaux et son réalisme commercial. La société Vinci a donc toute les allures d’une société totalitaire.

Face à l’omniprésence de Vinci à Poitiers (opération d’urbanisme « Coeur d’agglo », concession de la LGV Tours-Bordeaux et de l’aéroport de Poitiers-Biard, etc.), peut-être serait-il temps de s’inspirer de la forte résistance des habitant.e.s de Notre-Dame-des-Landes (Nord-Ouest de Nantes) où seule la lutte décolle contre le projet d’aéroport, dont Vinci est le concessionnaire.

Exigeons l’arrêt immédiat de ces projets Vinci, inutiles et mortifères, de l’opération militaire en cours à Notre-Dame-des-landes et réaffirmons notre solidarité avec les habitant.e.s de cette Zone à Défendre.

Comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Courriel : nonaeroportnddl86@riseup.net et infos sur zad.nadir.org

NdPN : Sur Tours, on nous informe qu’il y a constat d’huissier, une personne gardée à vue et de possibles poursuites judiciaires.