Archives de catégorie : Okupa y resiste

Rafle de 26 militant-e-s NO-TAV dans de nombreuses villes

NO-TAV : 26 arrestations ce matin

Opération répressive de la police italienne en raison, officiellement, de la bataille du 3 juillet à la Maddalena. Les opposants au train haut vitesse ont vu débarquer la police en force ce matin à l’aube dans des différentes villes d’Italie, d’après la presse bourgeoise une arrestation aurait aussi eu lieu en France. 23 arrestations au total et 11 plaintes, les chefs d’accusations ne sont pas encore très clairs.

Pas mal d’arrestations parmi les membres des comités populaires et de Askatasuna. Mais aussi pas mal de gens arrêtés partout dans le but de faire passer l’idée que la résistance populaire NO-TAV ne soit que une organisation paramilitaire de gens étrangères à la vallée. La police a aussi fait des descentes dans trois centri sociali de la botte.

Mise à jour dès que l’on a davantage d’informations…

Le réveil, 26 janvier 2012

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Ce matin à l’aube a eu lieu l’opération répressive annoncée depuis un bon moment contre le mouvement no-tav. Le nombre des arrestations n’est pas encore bien claire. Mais les médias « officiels » parlent de plus ou moins 26 arrestations et 15 mesures restrictives. Elles concernent surtout des ami-e-s du Piemont, mais aussi d’Asti, Milan, Trento, Palerme, Rome, Padoue, Gêne, Pistoia, Cremona, Macerata, Biella, Bergamo, Parme e Modena. Il y a eu aussi probablement une arrestation en France. Infos à suivre. Résistance !

Indymedia Paris-IDF, 26 janvier 2012

Mise à jour :

Vague répressive en Italie…

« Comme riposte aux arrestations ce matin en Val Susa et dans toute l’Italie, le mouvement No Tav a décidé de convoquer immédiatement une marche de solidarité avec tous les arrétés. Cette marche partira de la place de la gare de Bussoleno, coeur du mouvement No Tav, ou vit d’ailleurs l’un des arrétés, Mario, gérant d’un salon de coiffure. La marche en partira, tous unis, sous le signe de la lutte. Une première réponse à eu lieu à VillarForcchiado, devant la maison de Guido Fissoreconseiller communal arrêté à l’aube. Tout de suite de nombreux No Tav ont accourus. En ordre Alberto Perino, Giorgio Cremaschi, Claudio Concelli et Nicoletta Dosio ont relancé et défendu le mouvement, les arrêtés et une vallée toute entière qui ne s’explique pas cette lâche attaque. » (Traduit à l’arrache au boulot, si des gens plus compétent que moi veulent corriger pas de problème)

Ca, c’est ce qu’on trouvait ce matin sur le site de No Tav info, la plate forme des groupes de lutte contre le train à haute vitesse (TAV, Treno a alta vélocita). Une lutte qui s’était christallisé cet été autour d’un camp, « la commune libre de Maddalena » et de multiples manifestations aux expression multiples. L’une d’elle, celle du 3 juillet, a particulièrement attiré l’attention tant par le niveau d’affrontement et de détermination des manifestants que par la sauvagerie de flics. De nombreux compte rendus en avaient été fait.

Mais ce matin du 26 janvier, soit plus de 6 mois après, l’état italien a décidé de se venger. La DIGOS (police politique italienne) a débarqué dans de multiples lieu de vies (légaux ou non) et a arrêté au moins 26 personnes en laissant une quinzaine d’autres sont laissé sous le coups de « mesures restrictives » (je ne connais pas précisément le droit italien mais cela ressemble fortement à un contrôle judiciaire).

Précisons tout de suite, la presse Italienne se régale. A la lecture c’est très impressionnant de saloperie et ça nous ferait passer le Figaro pour un organe du parti socialiste. Ils balancent tous les noms qu’ils peuvent, sans exceptions. Tout est bon à prendre pour ces charognes. Ils s’amusent d’autant plus que l’état a parfaitement ciblé, parfaitement calculé son coup. Voyez donc :

La quasi totalités des centre sociaux Turinois ont été perquisitionnés. 4 lieux en tout : l’Askatasuna, Le metzcal, Le Barocchio et le El paso. On a pas encore de nouvelles des trouvailles policières.

Les perquisitions et arrestations ont eu lieu dans toute l’Italie : Turin, Asti, Milan, Trente, Palerme, Bergame, Parme, Modene, Macerata, Biella, Rome, Pistoa… et bien sur en Val de Suse (3 arrestations) Cela traduit une attitude coordonnée et prévu de longue date.

La vitesse de l’information prouve également (est ce vraiment nécessaire de la rappeler) que cette action a eu lieu conjointement avec les journalistes. Là encore pas de surprise.

Pas de surprise non plus sur les personnes arrétés (là j’avoue tirer mes infos de la presse bourgeoise donc c’est à prendre avec modération) :

- Un conseiller municipale du val de Suse, farouchement opposé au projet
- Un des « leaders » du centre social Askatasuna
- Une personne présentée comme une « figure marquante » de « l’anarchisme insurrectionnel » (je ne sais pas ce qu’ils entendent par ça, dans leur cervelle de bourgeois immonde, ça doit rimer avec « fou furieux »)
- Un mec présenté comme un ex de Prima Linea (mon dieu le retour du terrorisme rouge)
- Un des fondateurs des BR (en 1972, il avait déjà prémédité la manif du trois juillet sans doute…)

Suivent d’autres personnes (presque un article sur chaque personne arrétés avec photos dans la presse Italienne, arrêtez facebook les gens) au parcours plus « anecdotique » (en gros les articles expliquent comment ils sont méchants et ce qu’ils aiment manger le matin au petit déj’. Passionnant).

Tout ce petit monde est accusé visiblement d’avoir préparé les « émeutes » du 3 juillet. Evidemment ça ne tient pas debout. et le procureur de la république de Turin a beau expliquer que « ils ne criminalisent pas un mouvement mais des individus », ça ne trompe personne. 15 jours avant la grande manifestation du 11 février, l’état a cherché à arracher au mouvement No Tav l’expression la plus radical du refus de la haute vitesse, la frange la plus vive, celle qui fait vivre le mouvement. Celle qui exprime son plus profond dégout pour le capitalisme destructeur et son opposition légitime face à l’institution policière, qui depuis des mois déjà occupe militairement la vallée.

Solidarité avec les rebelles de Val Susa ! Contre la haute vitesse ! Contre l’état et le capital !

http://radioblackout.org/streaming/

Indymedia Paris-IDF, 26 janvier 2012

[Montpellier] Le squat Très Très Grand Coeur expulsé par le GIPN

Montpellier – Expulsion TTGC

Montpellier, quartier Figueroles. Expulsion ce matin par le GIPN du squat le « Très Très Grand Coeur ». Une vingtaine de personnes à la rue. Pas de blessés, une personne interpellée puis relachée. La SERM, organisme d’aménagement urbain de Montpellier,grand acteur de la gentrification, propriétaire des lieux etait présente lors de l’expulsion. Nique les porcs, nique la SERM. Brule ton propriétaire. Plus d’infos plus tard.

Indymedia Paris-IDF, 26 janvier 2012

[Dijon] Lutte du potager libre des Lentillères (Tanneries) contre le futur écoquartier

 Le potager collectif des lentillères et l’espace autogéré des Tanneries sont  deux lieux occupés et offensifs. Ils se trouvent sur le chantier du futur écoquartier de Dijon.

La mairie voudrait faire de ce quartier sa vitrine écologique, attirer de nouveaux capitaux, de beaux habitants,…

Mais nous, ces lieux on les trouve déjà très beaux comme ça.

Histoire de goût ? pas que !

La vidéo ici : http://regardeavue.com/liberez-lespace/

Regardeavue, 8 décembre 2011

[Marrakech] Les flics assiègent le campus

Les flics assiègent le campus de Marrakech. Déclaration des étudiants de Marrakech !

Les flics barricadent les portes du campus de Marrakech et arrêtent les militants ! Bas les pattes des luttes héroïques des étudiants au Maroc !

Depuis tôt ce matin(lundi 23 janvier), les flics assiègent le campus (Université Cadi Ayyad-Marrakech), avec leurs voitures à côté de la porte de la faculté de lettres ! Ils ont fait des barricades pour inspecter et menacer les étudiants, arrêter de nombreux militants dans une tentative de propager la peur et de forcer les étudiants à passer leurs examens. Malgré tout cela, les étudiants boycottent fermement les examens dans la continuité de leur lutte pour une meilleure éducation et la démocratie, réfutant la soi-disant « réforme de l’université », qui est un plan impérialiste et réactionnaire visant à privatiser le secteur de l’éducation et ouvrir ses portes au Capital avide, et à priver l’accès aux pauvres de l’éducation supérieure. Les étudiants se battent également pour la démocratie et un véritable changement politique.

Bas les pattes des étudiants, fils et filles des masses!

A bas le régime réactionnaire au Maroc, fidèle laquais de l’impérialisme !

Solidarité internationale avec les étudiants de l’université de Cadi Ayyad !

Vive les luttes de masse !

Comité Anti-impérialiste, 25 janvier 2012

Mobilisation contre ACTA

Communiqué d’Anonymous

La vidéo

Youtube, AnonymousWar2point0, 24 janvier 2012

Le site de l’Express attaqué après une chronique de Christophe Barbier sur les Anonymous

On n’attaque pas impunément les Anonymous, surtout en racontant n’importe quoi. Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’Express, l’a appris aux dépends du site de son journal.

Il a attaqué les hacktivistes dans sa chronique matinale sur iTélé le 23 janvier, les traitant de voleurs, et vitupérant contre l’anonymat. Alors qu’il affirmait ne pas craindre de représailles (“on est blindé, pas de souci, on les attend”), le site de L’Express a mouliné gentiment dans le vide lundi après-midi.

Les Inrocks, 23 janvier 2012

Mise à jour : la réaction de Barbier qui nous a bien fait rigoler, jugez vous-mêmes !

Deux mille manifestants à Varsovie pour la liberté sur la toile

Lancée sur des réseaux sociaux, une manifestation contre l’accord multilatéral anticontrefaçon ACTA a rassemblé environ 2.000 personnes mardi après-midi devant le bureau du Parlement européen à Varsovie, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des personnes manifestent le 24 janvier 2012 à Varsovie contre un accord anti-contrefaçon

Des personnes manifestent le 24 janvier 2012 à Varsovie contre un accord anti-contrefaçon

« Pas de décision nous concernant sans notre accord », affichaient les banderoles des manifestants, venus protester sous la neige contre le projet du gouvernement polonais de signer jeudi à Tokyo le traité anticontrefaçon ACTA (Anti-contrefeiting trade agreement).

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé mardi avoir autorisé l’ambassadeur au Japon de signer ce texte.

« La signature et la ratification de l’accord ACTA par la Pologne va aboutir à la mise sous surveillance de la toile, et nous sommes là pour que le gouvernement en prenne conscience », a indiqué à l’AFP Kamil, lycéen de 16 ans se réclamant du groupe de hacktivistes Anonymous.

« Nous savons que le Gouvernement va signer le traité. Notre travail à partir de maintenant, c’est de faire du porte-à-porte chez les députés polonais pour qu’ils refusent de le ratifier », a expliqué, mégaphone à la main, Katarzyna Matuszewska, 37 ans, germaniste et militante dans une ONG s’occupant des droits de l’Homme sur internet.

« Je ne manifeste pas uniquement pour la liberté sur internet. Je veux montrer que jeunes et moins jeunes peuvent se mobiliser ensemble pour faire quelque chose de révolutionnaire », a dit Ania, une lycéenne de 17 ans, convaincue que « les Polonais sont les premiers à se soulever parce qu’ils savent mieux que les autres le prix de la liberté ».

Une centaine de sites internet polonais ont affiché temporairement mardi des pages noires en signe de contestation contre le traité ACTA, selon les médias.

La récente vague de protestations suit un week-end marqué par les attaques des groupes de pirates Anonymous et « Polish Underground » contre des sites gouvernementaux dont celui de la présidence polonaise, du Premier ministre, du Parlement et des ministères des Affaires étrangères et de la Culture.

Le site du Premier ministre (www.kprm.gov.pl) était toujours inaccessible mardi, ne présentant que des liens vers les pages officielles du Premier ministre sur les réseaux sociaux blip, Facebook et twitter.

L’accord multilatéral ACTA doit aboutir à la création de standards internationaux de protection de la propriété intellectuelle.

Dans le cadre d’une vaste campagne du gouvernement américain contre le piratage sur internet nommée « Operation in Our sites » (Opération sur nos sites) lancée il y a 18 mois, les autorités américaines ont saisi plus de 350 noms de domaine, dont la plate-forme de téléchargement Megaupload.com.

Les parlementaires américains ont reporté l’adoption d’une sévère loi anti-piratage suite à une vague de protestations dénonçant des menaces contre la liberté sur internet, menée par Google et Wikipedia.

AFP, 24 janvier 2012

Mise à jour 25/01/2012

Liste des attaques d’Anonymous :

http://mysteriousflag.net/?p=58

Appel à une manif à Lyon :

http://rebellyon.info/Manifestation-le-28-janvier-14h.html