Archives de catégorie : Répression

[Poitiers] Appel à la grève dans l’éducation le 31 janvier

Un appel à la grève dans l’éducation, du SNES-FSU, de FO et de la CGT. On regrettera encore une fois que seule la suppression de postes – certes insupportable – soit mise en avant, et non un changement véritable de l’institution scolaire elle-même (voir les tracts ici et ).

ÉDUCATION Appel à la grève le 31 janvier

A l’issue de la réunion du comité technique de l’académie de Poitiers qui s’est tenu mardi, les organisations syndicales Force Ouvrière, SNES-FSU et CGT Éducation lancent un appel à la grève dans l’éducation pour le mardi 31 janvier, jour de la manifestation nationale prévue à Paris. Ils dénoncent la suppression de 85 postes d’enseignants dans le primaire et de 102,7 postes dans les collèges et lycées de Poitou-Charentes.

Nouvelle République, 19 janvier 2011

[Mali] Le gouvernement part en guerre contre les communautés touaregs de l’Azawad

Reprises des Hostilités Militaires en Territoire Azawad.

Après plusieurs années, et encore ces derniers mois, le Mouvement touareg a multiplié les efforts pour créer un dialogue constructif avec les autorités maliennes avec la participation de la communauté internationale pour amener la paix, la stabilité, le développement et la sécurité dans les régions touarègues. Nous avons largement informé les partenaires occidentaux du Mali et certains pays de la Sous-région de la situation que vit notre Région du Nord du Mali. Mais nous n’avons cessé de nous heurter a un refus répété de dialogue de la part des Autorités maliennes à nos demandes de trouver une issue positive qui puisse satisfaire les parties en conflit.

 

Les autorités de Bamako se sont entêtées au cours des ces années à refuser de renouer le dialogue.

Pour bien montrer leur rejet de tout dialogue, les autorités de Bamako ont envoyé ces derniers jours plusieurs centaines, voire plus d’un millier de soldats dans le Nord du Mali avec les derniers équipements acquis ces derniers mois par l’armée malienne, ainsi que des chars et des avions de guerre. Ces déplacements massifs de troupes, qui inquiètent les populations civiles, ont été reçus par le Mouvement comme une invitation à la  guerre de la part des autorités maliennes.

Finalement Bamako a créé une fois de plus toutes les conditions pour une reprise des hostilités militaires. Pour se protéger et ré-occuper progressivement l’espace de l’Azawad et aussi répondre à la provocation de Bamako, des hommes de l’Etat major du Mouvement national de libération de l’Azawad ont chois d’engager leur vie. C’est dans ce contexte qu’ont démarré ce matin les actions militaires enregistrées en territoire de l’Azawad, à Ménaka. Après de très violents combats à l’arme lourde, la ville de Ménaka est sous contrôle depuis quelques heures sous le commandement militaire du Mouvement. On ne déplore aucun blessé du côté des civils dans cette opération réfléchie qui a été un grand succès pour le Mouvement. Des actions militaires importantes du Mouvement National de Libération de l’Azawad continueront tant que Bamako ne reconnaîtra pas ce territoire comme une entité à part. Ces actions militaires sont aussi un appel à la communauté internationale : tant qu’elle ne s’impliquera pas effectivement pour une résolution durable de ce conflit qui n’a que trop duré, les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Ces actions n’ont d’autre objectif que de gagner la Paix et la Justice pour la Communauté de l’Azawad et la stabilité pour notre Région.

Le 17 janvier 2012.

Le Porte Parole, Chargé des Relations Extérieures du Mouvement (MNLA).

Hama Ag Sid’Ahmed

Site du MNLA, 17 janvier 2012

[Lyon] La police charge le rassemblement contre les violences policières

La police charge le rassemblement contre les violences policières

Une centaine de personnes s’était réunie ce soir à partir de 19h place du Pont. Au bout de 40mn le petit groupe s’ébranle.

Après un tour dans la guill’ aux sons de ’flics porcs assassins’, ’police partout justice nulle part’, ’la police assassine, ni oubli ni pardon’ et compagnie, le cortège s’est arrêté quelques temps devant le comico de jean macé avec quelques jets de pétards

Les Baceux se sont alors mis en fin du cortège qui a redémarré direction saxe, puis des camions sont rapidement arrivés par les côté, les flics en descendant rapidement en mode chaud.

Le cortège a accéléré de manière groupée avant d’éclater dans les petites rues de la guill’ qui se remplissaient à vitesse grand V de keufs de toute sorte.

Beaucoup de gens avaient des codes d’allées ou des apparts amies et sont hors de portée de la répression à l’heure qu’il est. Mais effectivement on peut pas exclure que des gens aient été chopés dans le quadrillage final du quartier, affaire à suivre

Une belle énergie collective en tout cas

La vidéo

Rébellyon, 17 janvier 2012

[Vivonne] L’OIP contre la fouille à nu systématique aux parloirs

Les fouilles à nu des détenus de Vivonne devant la justice

 

Le tribunal administratif de Poitiers est saisi en référé, aujourd’hui, sur les fouilles à nu pratiquées à la prison de Vivonne. Une habitude contestée.

Avant et après le parloir, c'est la fouille à nu.

 

Avant et après le parloir, c’est la fouille à nu. – (Archives Patrick Lavaud)

Pratique légitime ou habitude contestable ? Le tribunal administratif de Poitiers est à son tour amené à trancher, aujourd’hui, sur la question des fouilles à nu des détenus qui bénéficient d’un parloir. Une question qui est en train de faire le tour des tribunaux administratifs français.

L’Observatoire international des prisons (OIP) mène en effet le combat contre cette pratique en multipliant les procédures judiciaires. L’OIP avait dans un premier temps demandé au directeur du centre pénitentiaire de Vivonne d’abroger une des dispositions du règlement intérieur de la prison qui détaille le régime des fouilles corporelles.
Un refus implicite lui a été opposé. L’OIP a déclenché dans la foulée une procédure devant le tribunal administratif pour obtenir la suspension de la mesure contestée. Le juge des référés ne statuera pas sur le fond du dossier. Il va examiner deux points avant de rendre son ordonnance : y a-t-il urgence à statuer ; existe-t-il un doute sérieux sur la légalité de la mesure contestée ?
Récemment, à Marseille, un détenu de Salon-de-Provence qui contestait la fouille à nu qui lui était systématiquement imposée a obtenu gain de cause. C’est ce caractère systématique et attentatoire à la dignité qui est fermement contesté par l’OIP.
« La France a été condamnée plusieurs fois par la Cour européenne des droits de l’homme », note l’OIP. « Cinq ans après ces condamnations et deux ans après l’adoption d’une loi pénitentiaire qui encadre normalement l’usage de ces fouilles à nu, force est de constater que cela n’a pas empêché le maintien quotidien de cette pratique dans les établissements pénitentiaires. »
Les parloirs sont souvent des moments privilégiés pour faire passer aux détenus des matériels, souvent des téléphones, de la drogue ou du courrier. Des pratiques qui sont interdites mais qui persistent. C’est ce qui conforte la direction du centre pénitentiaire de Vivonne pour maintenir le principe de la fouille à nu, expliquait son directeur, en octobre dernier. « Nous respectons les directives interrégionales de Bordeaux. Nous sommes en conformité avec les textes. »
L’OIP conteste cet argumentaire. Si la loi pénitentiaire prévoit les fouilles à nu, elle écarte tout systématisme. Il faut théoriquement qu’une présomption d’infraction existe pour la déclencher. L’OIP défend d’autres solutions, notamment le recours à des équipements qui ont le tort d’être beaucoup plus coûteux.

Nouvelle République, Emmanuel Coupaye, 18 janvier 2012

[Irak] Des soldats britanniques tabassent des mômes

Ces troupes britanniques qui battent les enfants irakiens.

Après une petite manifestation dans lequel les jeunes irakiens ont riposté en lançant des pierres sur des soldats britanniques en tenue anti-émeute. Des soldats sont filmés entrain de battre les enfants irakiens derrière un mur à coups de matraque et de poings.Vous pouvez entendre les enfants mendier s’il vous plaît ne me frapper plus… Et on appel cela les forces de paix … mon c.. oui

Blog du Groupe de Béthune (Fédération Anarchiste), 17 janvier 2012

La vidéo sur le site du groupe de Béthune (attention, images choquantes)