Archives de catégorie : Décroissance libertaire

[Notre Dame de Cenilly – 50] Arrestations et traque policière des militant-e-s anti-THT

Une vingtaine d’arrestation à la maison occupée de l’Aubressière tandis que les invités de l’après-midi sont dispersés/pourchassés dans la campagnes.

17h00. Une vingtaine de personnes viennent de se faire arrêter.

Ce dimanche 6 mail, des militant et miltantes anti-THT avaient prévu de rejoindre un groupe résidant dans une maison qui avait été rachetée par RTE sur la commune de Notre Dame de Cenilly au lieu-dit l’Aubressière pour un repas, une après-midi de discussion et une soirée musicale.

Parti du rendez-vous traditionnel du dimanche midi à l’ancien château d’eau du Chefresne, le groupe de véhicule des militant-e-s anti-THT n’a jamais pu rejoindre le lieu du repas, bloqués à plusieurs reprises par des forces de gendarmerie et militaires.

Pendant ce temps-là, il semblerait que d’autres composantes de ces forces aux ordres de RTE sont en train d’expulser de leur logement les habitants de cette maison que RTE a vidé de ces habitant-e-s.

Différents groupes sont dispersés dans la campgne environnante chassé par la gendarmerie, les gardes mobiles et autres uniformes.

Il est difficile de faire le point à l’heure actuelle, la crainte étant surtout le sort réservé à nos ami-e-s de la maison de l’Aubressière qui avait déjà fait l’objet d’un pique-nique le 5 novembre 2011.

Contact tél : 06 68 02 24 23.

Rennes info, 6 mai 2012

[Rennes] Réunion publique sur la lutte contre l’Ayraultport

Réunion publique sur la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Mercredi 9 mai à 18h30, amphi B6, Université de Rennes 2

A Nantes, le 24 mars dernier, 10 000 personnes se sont rassemblées pour protester contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. Face au mépris et à la passivité du député maire Jean-Marc Ayraut, il nous semble indispensable d’étendre la lutte au delà des frontière de la ZAD-Zone à Défendre-.

Parce que les bulletins de vote seuls ne permettront pas de faire abandonner le projet, nous appelons à lutter localement contre les activités de Vinci, multinationale chargée du chantier et futur concessionnaire du site. C’est aussi l’occasion de s’opposer à un acteur important de l’urbanisme imposé à Rennes, en le reliant au projet d’aéroport du grand ouest. En effet, avec la collaboration des responsables politiques (notamment du parti socialiste), le groupe Vinci s’accapare l’espace public pour toujours plus de profits : parkings, routes, centrales nucléaires, hôpitaux, écoles, prisons…

http://stopvinci.noblogs.org/

http://zad.nadir.org/

Rennes Info, 2 mai 2012

Appel à un collectif mayennais contre la ligne à très haute tension

APPEL A UN COLLECTIF MAYENNAIS CONTRE LA LIGNE THT

Depuis sept ans, des dizaines de milliers de personnes (de la Manche, de la Mayenne, de l’Ille et Vilaine et du Calvados) vivent dans l’opposition à une ligne Très Haute Tension programmée pour être installée de Raids (50) à Beaulieu (53).
Alors que depuis décembre 2011, les chantiers de pylônes ont démarré et que avec eux la violence d’état d’état et de RTE s’abat sur ces populations, (signatures forcées, travaux de destruction engagés légalement ou pas, etc…). Face à cette situation, et ce malgré un énorme travail associatif de Mayenne Survoltée notamment, pour porter devant la justice les abérrations de cette ligne T.H.T., nombre d’individus ont décidé que l’heure était à l’action directe pour tenter d’enrayer ce « rouleau compresseur » et appellent chacun à y participer avec les moyens qu’il jugera bon pour nuire matériellement à l’avancée du chantier. Si nous sommes contraints à ces pratiques c’est que l’opposition populaire à ce projet  n’a, depuis que le projet est connu, rencontré uniquement que mépris et arrogance de la part de l’état et de RTE que chacun aura compris qu’il n’y avait rien à attendre de ces institutions. C’est seulement en s’organisant s’organisant par nous-mêmes avec nos moyens que nous pourrons freiner la toute puissance de l’état.
C’est pourquoi, aux cotés des associations qui fournissent toujours informations et recours juridiques face à ce projet néfaste, certains d’entre nous ont souhaité créer un collectif de lutte contre la T.H.T.
Le collectif se veut être un soutien pour les habitants et habitantes qui se trouveraient démunies face au travail de destruction qu’effectue RTE contre ce qui a été, pour elles et eux, des lieux dans lesquels il et elles ont toujours vécu et/ou travaillé. Le collectif  souhaite accompagner leur colère et les prémunir de tout acte de désespoir qui pourrait s’ajouter à leur sentiment d’impuissance, et souhaite également effectuer un travail d’information de la population contre la propagande produite par RTE quant à l’avancée, soi-disant sans « incidents », des travaux.  Le collectif souhaite la réappropriation de cette lutte par la population afin qu’elle y participe activement, et souhaite travailler contre toutes les formes de résignation. Le collectif se veut ouvert à toutes les initiatives et à toutes les personnes souhaitant s’informer ou participer à cette lutte. Le collectif refuse toutes formes de récupération politique. Le collectif assumera toutes les formes d’actions, sans distinction de leur « violence », tant qu’elles n’atteignent pas l’intégrité physique des personnes travaillant à la construction ou à la protection des lignes. Qu’elles soient produites par les habitants de la région ou les personnes venant de l’extérieur, les actions seront assumées également. Le Collectif veut éviter les rivalités, peu constructives, entre des locaux et des non locaux. C’est lorsque la détermination se double d’une organisation collective horizontale (autrefois nommée démocratie directe), que ce que nous récoltons n’est pas seulement de la confiance et de la force, c’est aussi le sentiment profond d’être en train de reprendre nos affaires en main.
Si la Mayenne, comme le Chefresne, est aujourd’hui en résistance ce n’est n’est pas seulement contre les dégats sur la santé que RTE elle-même impute à reconnaître implicitement en rachetant les maisons à moins de 100 m de son réseau THT. Ce réseau THT est intimement lié à la production nucléaire et assumé comme telle par EDF justifiant cette ligne THT par l’EPR en construction. C’est donc également une résistance à l’industrie nucléaire que nous poursuivons aujourd’hui. Mais ces lignes THT et la centralisation de la production électrique dont elles sont la résultante ont également une autre signification. Avec la multiplication de ces projets en France et en Europe, nous savons aujourd’hui que l’état et l’industrie ont décidé de faire de  l’électricité un marché spéculatif international se donnant les moyens d’un d’un réseau international de distribution pour vendre l’électricité de l’EPR au Maroc, en Angleterre ou ailleurs. On est bien loin du souci affiché par EDF de sécuriser la distribution en France et notamment dans l’Ouest. C’est donc aussi contre la démence productiviste et le règne de l’économie que nous rentrons en résistance.
Pour continuer à amplifier la lutte, débattre et fixer de nouveaux rendez vous, nous proposons de nous retrouver lors d’un assemblée du collectif de lutte contre la T.H.T. le jeudi 3 mai à 20h30 à la Baconnière (53) salle de la mairie.
Ce n’est que le début ! La ligne THT ne passera pas !
Plus d’infos :https://lists.riseup.net/www/subscribe.stop-tht
Valognesstopcastor.noblogs.org  et Stop-tht.org

NdPN : contre le nucléaire et son monde, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes ! Voir les dernières déclarations du candidat Hollande à ce sujet…

[Châtellerault] Centre d’enfouissement Sita : les riverains contre-attaquent

Centre d’enfouissement Sita : les riverains contre-attaquent

Après l’annonce d’un nouveau dossier pour la prolongation de l’exploitation du site de Saint-Sauveur, Aspect met la Sita en cause.

Le centre d’enfouissement des déchets ménagers de Saint-Sauveur devrait cesser de recevoir des ordures à la fin septembre. Après une trentaine d’années d’activité, un arrêté préfectoral, daté de deux ans, prolongeait en effet, l’exploitation du site jusqu’à cette date. Pas plus tard.

Nous l’avons écrit dans notre édition de samedi, cette nouvelle, confirmée aux élus directement concernés par Yves Dassonville, préfet de la Vienne, avait été annoncée aux riverains du centre d’enfouissement et aux adhérents de l’association de sauvegarde et de protection de l’environnement de Coussay-les-Bois et de sa région thermale (ASPECT). Une nouvelle qu’ils n’ont pas savourée longtemps. La société d’exploitation Sita-Suez vient en effet de déposer un dossier de prolongation d’exploitation du site, dossier que l’administration est tenue d’étudier, même si, en dernier ressort, la décision appartiendra à l’autorité préfectorale.

Un dossier pour informer le préfet

A cette étude, ASPECT compte bien ajouter un élément important. Concernant la façon dont la société Sita-Suez exploite ce site. Ainsi, mardi matin, une petite délégation de l’association, conduite par son président Vincent Butruille a fait le tour du site accompagnée par un huissier de justice pour constater « un certain nombre de manquements à la réglementation ». Un dossier sera ainsi constitué et adressé à la préfecture. « Au début, quand nous évoquions ces problèmes, on nous traitait de menteurs. Aujourd’hui, Sita-Suez admet que nous avons raison mais évoque à chaque fois des situations «  exceptionnelles « . Nous savons, nous, que ce n’est pas exact. Nous sommes conscients qu’il est nécessaire de prendre en compte le traitement de nos poubelles. Ce que nous voulons, c’est que cela se fasse dans le cadre de la réglementation, ce qui diminuerait nettement l’impact sur l’environnement. » Les problèmes d’odeur « moins nombreux mais plus désagréables qu’avant », la question de la gestion de l’eau et la sécurisation du site sont notamment des préoccupations pour Aspect. Les trous dans la clôture d’enceinte, les bâches soulevées par le vent et qui laissent chaque averse déverser des quantités d’eau sur des déchets qui devraient en être préservés, les bassins de rétention des eaux de ruissellement, trop pleins, et qui laissent les eaux récoltées partir dans la nature sans qu’aucune décantation n’ait le temps de se produire, des silos laissés à ciel ouvert alors qu’ils devraient être recouverts de terre au fur et à mesure, telles sont quelques-unes des observations qu’a pu faire la petite délégation. « Un élément de décision pour le préfet, explique Vincent Butruille. Il n’y a pas de raison que les informations lui arrivent à sens unique. »

Nouvelle République, Laurent Pinot, 26 avril 2012