Archives de catégorie : Feu aux prisons

Libération des 3 compagnons anarchistes emprisonnés lors du G20 à Nice

Libération des 3 compagnons anarchistes emprisonnés lors du G20 à Nice

Parce qu’ils voulaient manifester contre le G20 à Nice, trois jeunes espagnols ont été arrêtés le 2 novembre 2011 et condamnés en comparution immédiate. Nous exigeons leur libération.

Rendez-vous le lundi 14 novembre à 14heure devant le consulat d’Espagne. (16 Rue Sainte-Anne) CNT-AIT de Toulouse.

Le mardi 2 novembre dernier, trois compagnons espagnols A, X et M, se sont rendus à Nice pour participer à la manifestation contre le sommet du G20, dont la devise était “Le peuple d’abord, pas la finance”.

Leur entourage, ami(e)s et famille, s’inquiétant de ne les voir arriver, a tenté de les joindre sur leur portable puis ont décidé de téléphoner aux hôpitaux et à la police, craignant un accident de la route. Finalement, ils ont fini par apprendre qu’ils s’étaient faits arrêter.

Plusieurs médias espagnols et français ont annoncé leur arrestation. Selon ces médias, elle s’est effectuée avant d’arriver sur le lieu de la manifestation et pour détention d’armes. Ces prétendues armes ayant justifié leur détention puis leur incarcération sont en réalité du matériel d’escalade, plus précisément un piolet, appartenant à l’un des détenus qui fait de l’alpinisme de façon régulière comme le prouve son appartenance en tant que membre à la Société de Montagne SHERPA, N.I.F. G-26022061. Certains médias sont même parvenus à affirmer que nos compagnons portaient des pistolets (ABC, 20 Minutos, Intereconomía), ce qui est absolument faux.

Nous dénonçons le manque de déontologie et de rigueur professionnelles de ces medias qui en plus ont publié les prénoms et noms de nos compagnons leur causant des préjudices irréparables.

À ce jour, nous avons connaissance de leur emprisonnement à la Maison d’Arrêt de Nice. Ils n’ont pas encore pu communiquer par téléphone avec l’extérieur.

Nous sommes profondément inquiets par ce manque d’information et indignés face à ce que nous considérons comme une violation des droits les plus fondamentaux ainsi qu’un jugement politique visant à limiter et criminaliser les actions politiques contraires au système en vigueur.

Pour tout cela, nous EXIGEONS :

- La liberation immédiate de nos compagnons.

- l’établissement des reponsabilités ayant abouti à la privation de droits fondamentaux subie par nos compagnons, aux dégâts psychologiques et au grave préjudice à leur image et à eux-mêmes.

Nous restons impliqués et vigilants quant aux suites qui seront données à cette affaire.

CNT-AIT Toulouse, 10 novembre 2011

(Bourg-en-Bresse) Une famille non-scolarisante devant le tribunal

L’école n’est pas obligatoire en france, c’est l’instruction qui l’est. Les parents peuvent choisir l’instruction à la maison, c’est légal, et même continuer à percevoir les allocs. Dans ce cas, il faut se soumettre à des contrôles plus ou moins réguliers d’un inspecteur de l’éducation nationale. Ce n’est pas précisément le contrôle qu’ont refusé Sylvie et Régis pour leurs enfants, mais les modalités du contrôle, comme nous l’avons déjà raconté dans un article de février dernier. Aujourd’hui, illes sont convoqué-es devant le tribunal correctionnel.

Sylvie raconte :

Après avoir refusé des moda­li­tés de contrôle tota­le­ment irres­pec­tueu­ses ET de notre famille ET de nos droits, nous avons été signa­lés par l’ins­pec­teur d’aca­dé­mie de l’Ain, et sommes pour­sui­vis par le Procureur de la République de Bourg en Bresse, pour un délit que nous n’avons pas commis.
L’éducation natio­nale ne sait plus quoi faire pour nous faire plier, elle passe donc à l’inti­mi­da­tion en nous envoyant devant un juge.
Nous sommes accu­sés d’avoir « omis » de sco­la­ri­ser nos enfants après une mise en demeure de le faire de la part de l’ins­pec­teur d’aca­dé­mie. Non seu­le­ment nous n’aurions jamais « omis » de sco­la­ri­ser nos enfants, car nous aurions tout sim­ple­ment « refusé » haut et fort de le faire mais en plus, nous n’avons JAMAIS reçu de mise en demeure.

Plusieurs familles menacées :

L’étau se res­serre. Plusieurs famil­les se voient mena­cées, envoyées devant les juges, pour les mêmes rai­sons que nous : exiger res­pect et com­pé­tence de la part de celui qui vien­dra nous contrô­ler. Apparemment, c’est trop deman­der.
A court d’argu­ments, , ils ten­tent de nous faire passer pour une secte afin de nous faire plier.
Rendez-vous donc le 15 novem­bre 2011 devant le Tribunal Correctionnel de Bourg en Bresse, pour ceux qui sou­hai­te­raient nous sou­te­nir.

Nous avons fait une vidéo qu’on peut voir ici.

Et le reste des infor­ma­tions sur notre his­toire ici.

Sylvie

Vu sur Rebellyon, 28/09/2011

Contre G20 : prison ferme pour présomption d’activités alpinistes

Prison ferme pour trois Espagnols en marge du contre G20

Trois Espagnols âgés de 24 à 30 ans, interpellés mardi matin à Nice avant de participer à la manifestation internationale du contre G20, ont été condamnés chacun cet après-midi par le tribunal correctionnel de Nice à quatre mois de prison, dont un ferme.

Ils ont été aussitôt écroués. Dans leur voiture, les policiers avaient trouvé divers objets (un piolet, des boulons, un fer à cheval, des masques de ski, une dizaine de paires de gants neuves…) pouvant laisser penser que les trois hommes venaient à Nice dans l’intention de casser, et non pas de manifester.

Ils ont bien sûr protesté de leur innocence. Le parquet avait requis de cinq à dix mois de prison ferme. Les trois hommes ont en outre été condamnés à une interdiction de séjour de trois ans dans les Alpes-maritimes.

Leur presse – Nice matin, jeudi 3 novembre