Arbres coupés le long de la Boivre
Alors que s’activaient les ouvriers de GTM autour de la démolition de la quatrième poutre [ndPN : de la grande passerelle] , les élagueurs de la société Altitude Élagage de Coulombiers ont commencé de couper dix peupliers de part et d’autre de la Boivre. Les souches sont ensuite déracinées et les végétaux broyés sur place. L’opération se poursuit jusqu’à ce soir.
SOCIAL Grève des enquêteurs de l’Insee
Les enquêteurs de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) arrêteront une partie de leur travail tout au long du mois de mars, indiquent les organisations syndicales (CGT, CFDT, Fo et Sud), dans un communiqué. Ces vacataires protestent contre « la rupture des négociations engagées depuis deux ans sur leur futur statut d’enquêteur ». Ce mouvement est suivi dans la région Poitou-Charentes, selon un responsable syndical local, et pourrait affecter la qualité des prochaines publications de l’Insee.
NUCLÉAIRE « La faillitte de l’infaillibilité »
L’association de défense de l’environnement de Migné-Auxances organise une conférence-débat avec Raymond Sené, co-fondateur du Groupe scientifique d’information sur le nucléaire et Roland Caigneaux, membre de la commission locale d’information de la centrale de Civaux, mercredi 14 mars. Son thème : « La faillitte de l’infaillibilité du nucléaire ». « En riverains de Civaux, nous nous posons la question de la sûreté de la filière électro-nucléaire », explique les représentants de l’association. « La question n’a pas attendu Fukushima pour s’imposer, mais le moment semble propice pour en parler sans langue de bois. Raymond Sené traitera des problèmes de sûreté et de la nature des accidents mais aussi de l’impasse des déchets et des inéluctables démantèlements. Le représentant de Vienne Nature à la CLI fera le point local après la fuite de tritium. » Mercredi 14 mars, à 20 h 30, à la salle Jean-Ferrat de Migné-Auxances.
Négociations salariales : ça coince à la Fonderie du Poitou Fonte
Alors que leurs collègues de la Fonderie Alu en sont encore à chercher une solution de reprise pour leur entreprise, les salariées de la Fonderie du Poitou fonte, ont engagé une négociation avec leur direction autour des salaires. Négociation qui coince, visiblement puisqu’hier, le syndicat CGT de l’entreprise, faisant part des propositions de la direction (24 € bruts d’augmentation générale et une prime d’assiduité mensuelle de 16 €) indiquait que celles-ci sont encore très loin des attentes des ouvriers. « Nous avons donc décidé d’informer et de recueillir l’avis des ouvriers avant de reprendre toute discussion », indiquait hier le syndicat. La consultation étant faite, les élus ont donc demandé à la direction de l’entreprise de reprendre la négociation dès ce vendredi matin. Une requête que la direction semble avoir acceptée sans que l’on puisse encore préjuger de la bonne avancée de celle-ci, tant les points de vue paraissaient éloignés, hier soir.
Les salariés du Printemps solidaires
A l’invitation du comité d’entreprise, 34 salariés du Printemps se sont retrouvés dans un café du centre-ville mardi soir. On a pu échanger fleurs et photos souvenirs proposées par d’anciennes élues du comité d’entreprise. « L’idée est de maintenir les liens entre tous et toutes, dit une représentante du CE. L’équipe reste soudée. » Une dizaine de salariés travaillent dans le magasin pour finir de le vider, avec les entreprises de démolition. Elles attendent toujours leur lettre de licenciement qui aurait dû arriver avant fin février. D’autres ont trouvé un nouveau travail ou espèrent une réponse pour passer un entretien. D’autres encore suivent une formation. Et certaines ont pris leur retraite. Tous attendent le 20 mars, date de l’examen de la requête soumise devant tribunal de grande instance de Paris sur la légalité du plan social.
POITIERS Il vole dans les troncs avec des tiges munies de scotch
C’est une bien mauvaise habitude qui lui a déjà valu des ennuis judiciaires. Et ça va recommencer. Le 8 juin prochain, un homme de 48 ans sera jugé pour avoir délesté les troncs de l’église Sainte-Radegonde de pièces de monnaie. Un appel au commissariat avait abouti à son interpellation, mardi, en compagnie de son fils de 25 ans, mis hors de cause. Au domicile du père, les policiers ont retrouvé des tiges en plastiques munies de scotch pour double face ! Un Poitevin de 27 ans a été interpellé, mardi soir, après avoir menacé deux contrôleurs de Vitalis à l’aide d’un petit couteau. Les faits se sont déroulés à l’arrêt de la Chaussée. Le suspect a été arrêté un peu plus loin par la police, rue Grignion-de- Montfort. Il est convoqué en justice en juin.
Nouvelle République, 2 mars 2012