Archives de catégorie : Antinucléaire

[Coutances – 50] Stop-THT : vis et boulons déposés devant la rédaction d’Ouest-France

[Stop THT] De nouveaux pylônes déboulonnés par de petites mains

Cette nuit, des petites mains ont poursuivi le démantèlement de la ligne THT Cotentin-Maine.

Une fois encore, une petite part des butins a été déposée devant quelques rédactions.

Que RTE et consorts ne se méprennent pas : nous ne laisserons pas leurs pylônes gacher nos vies.

Autant de pylônes seront dressés et autant ils seront déboulonnés.

Nos vies ne sont pas à vendre !

Des petites mains

Mailing, 23 février 2012.


Après Avranches, quelques boulons devant notre rédaction de Coutances

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1330097529.jpgCinq boulons et vis devant notre rédaction de Coutances ce matin.

Deux semaines exactement après Avranches, une main anonyme est venue déposer quelques boulons et écrous dans la nuit de jeudi à vendredi devant notre rédaction de Coutances. Naturellement, on pense à un déboulonnage de la ligne THT. Mais ces boulons et vis sont très peu nombreux : cinq en tout. S’agit-il de « restes » d’Avranches ? L’acte n’a pas été « revendiqué » pour le moment.

Leur presse (Ouest-France.fr, 24 février 2012)

[Poitiers] La coordination pour la sortie du nucléaire réclame des études sanitaires

Le nucléaire nuit-il à la santé publique ?

La coordination pour la sortie du nucléaire profite de la récente fuite de tritium à Civaux pour réclamer des études sur l’impact de l’industrie nucléaire.

Comme d'autres membres de la coordination, le Poitevin Damien Crapiz a participé à la vigie devant le siège de l'OMS au début du mois.

 

Comme d’autres membres de la coordination, le Poitevin Damien Crapiz a participé à la vigie devant le siège de l’OMS au début du mois.

Nicolas Bourmeyster bondit quand il entend le directeur de la centrale nucléaire de Civaux déclarer que la récente fuite de tritium n’a pas eu d’impact sanitaire. « Il n’est aucunement qualifié pour affirmer cela ; moi-même je n’en sais rien », explique ce chercheur poitevin du CNRS qui étudie particulièrement les leucémies. « Les concentrations peuvent se faire de manière sournoise… Le problème, c’est justement qu’il n’existe aucune étude officielle pour mesurer l’impact de l’activité nucléaire sur la santé publique ! »

Constituée il y a près d’un an, au lendemain de la catastrophe de Fukushima, la coordination de la Vienne pour la sortie du nucléaire profite de l’émotion suscitée localement par l’incident survenu le mois dernier à la centrale de Civaux pour interpeller l’opinion sur les conséquences de l’industrie nucléaire sur la santé. « On sent clairement, depuis cette fuite de tritium, que les gens sont plus réceptifs quand on distribue des tracts ou que l’on manifeste », précise Myriam Rossignol, du NPA. « Cela est également vrai à la commission locale d’information depuis Fukushima », confirme Jacques Terracher. « L’Autorité de sûreté nucléaire commence même à dénoncer les problèmes. » Le représentant de l’Association pour la cohérence environnementale en Vienne qui s’inquiète pour la santé des habitants de Châtellerault qui boivent l’eau de la Vienne en aval de la centrale de Civaux plaide pour la publication de registres du cancer dans chaque département.

«  Pas un mal nécessaire  »

Plus largement, Nicolas Bourmeyster juge « grave » pour la santé publique que des études ne soient pas menées pour étudier le lien entre les cancers et le nucléaire : « On ne peut pas considérer qu’on est en confiance avec un système qui ne nous dit pas tout. On a l’impression que c’est un mal nécessaire parce que le nucléaire est incontournable. Ce n’est pas vrai. » Plusieurs membres de la coordination ont d’ailleurs pris part, encore tout récemment, à l’action de vigilance silencieuse menée en permanence devant le siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève. Ils appellent aussi à manifester devant Notre-Dame-la-Grande, à Poitiers, le 10 mars à 10 h 30. Parce que le ministre de l’Industrie, Eric Besson, est attendu à la même heure à Civaux ? Non, pour commémorer la catastrophe de Fukushima à la veille de la date anniversaire.

en savoir plus

Plus de leucémies autour des centrales

La récente enquête de l’Inserm sur la fréquence importante des leucémies chez l’enfant autour des centrales nucléaires françaises entre 2002 et 2007 a retenu l’attention des partisans de la sortie du nucléaire. « Elle vient confirmer le bien-fondé de nos craintes », estime Françoise Chanial. « Là où on attendait 7,4 cas de leucémie, les chercheurs en ont dénombré 14, soit un quasi-doublement. Pourquoi n’y a-t-il pas de suivi épidémiologique autour des centrales ? »

Nouvelle République, Baptiste Bize, 23 février 2012

Petite leçon antinucléaire à Besson

Eric Besson est rassuré, nous pas du tout !

Pour Eric Besson, le bilan sanitaire de la catastrophe de Fukushima est sans rapport avec les « chiffres astronomiques qui ont circulé ». (lien)

On rappellera juste au ministre ces quelques faits, puisqu’il apparaît qu’il n’est pas au courant !

1143 enfants (plus de 30%) sur 3765 de Fukushima ont des anomalies de la thyroïde (lien)

– Nombre total d’enfants testés : 3765

– Nombre d’enfants trouvés avec des grosseurs de 5,1 mm ou plus : 26 (0,7 %)

– Nombre d’enfants avec des grosseurs plus petites que 5,1 mm : 1117 (29,7 %)

– Nombre d’enfants trouvés avec aucune grosseur : 2622 (69,6 %)

573 décès ont été certifiés liés à la catastrophe nucléaire (lien)

Par ailleurs, on ne sait toujours pas ce que sont devenus les centaines d’employés à la centrale de Fukushima en 2011 qui ont mystérieusement disparu des listes administratives de Tepco. Pas de noms, pas de morts. (lien)

Les victimes d’une catastrophe nucléaire ne se comptent pas en décès immédiats mais en malades à venir.

7 ans après la catastrophe de Tchernobyl, quelle était la santé des enfants 

Aujourd’hui, 80 % des enfants sont malades dans les zones contaminées autour de Tchernobyl (lien). Cette catastrophe mondiale a fait 985 000 victimes dans le monde entier entre 1986 et 2004 (lien).

Le Blog de Fukushima, 21 février 2012

[Tokyo] 12.000 manifestant-e-s contre la folie nucléaire

Japon: des milliers de manifestants contre l’énergie nucléaire

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Tokyo contre le recours à l’énergie nucléaire, onze mois après le violent séisme et le tsunami qui ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima.

Kenzaburo Oe, 77 ans, Prix Nobel de littérature 1994, a déclaré devant des manifestants rassemblés à Yoyogi Park que « les déchets radioactifs des centrales nucléaires seront supportés par les nouvelles générations ».

« Les êtres humains ne doivent pas passer cela sous silence. C’est contraire à l’éthique », a ajouté le romancier.

La manifestation a réuni 12.000 personnes selon les organisateurs, 7.000 selon la police.

Le séisme et le tsunami qui ont dévasté le 11 mars la région du Tohoku, dans le nord-est du Japon, ont fait quelque 19.000 morts et déclenché l’accident nucléaire de Fukushima, le pire depuis celui de 1986 à Tchernobyl.

En raison de l’élévation du niveau des radiations, des dizaines de milliers de personnes habitant aux alentours de la centrale située à quelque 220 km au nord-est de Tokyo, ont dû abandonner leur foyer. Plusieurs d’entre elles ne savent toujours pas quand elles pourront regagner leur domicile.

La grande majorité des 54 réacteurs nucléaires japonais sont arrêtés du fait d’un mouvement d’opposition populaire provoqué par la crise de Fukushima.

L’acteur japonais Taro Yamamoto, qui aurait été écarté de plusieurs distributions du fait de ses prises de position contre le nucléaire, a déclaré aux manifestants : « Notre pays cessera d’exister s’il est confronté à nouveau à un grand séisme ».

Une manifestation analogue, quoique de moindre importance, s’est déroulée dans la préfecture de Niigata, sur la côte de la mer du Japon, où se trouve une centrale nucléaire.

A l’issue du rassemblement de Tokyo, les manifestants ont redescendu les rues de Shibuya, un des principaux quartiers commerciaux et de loisir de la capitale.

Ils ont scandé des slogans et déroulé des banderoles sur le thème « Sayonara (Adieu) aux centrales nucléaires », « Ayez le courage de dire non au nucléaire » et « Il y aura d’autres accidents si les centrales sont remises en marche ».

AFP, 11 février 2012

[Fessenheim] Folie nucléaire, déni de démocratie

Nucléaire: Sarkozy confirme la poursuite de l’exploitation de Fessenheim

Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi à Fessenheim la décision du gouvernement de poursuivre l’exploitation de la centrale nucléaire alsacienne, la plus ancienne du parc français, après le feu vert en janvier de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

« On ne la fermera pas cette centrale, il n’en est pas question (…) pourquoi est-ce qu’on la fermerait pour des raisons politiques », a assuré M. Sarkozy à des salariés de la centrale EDF, que son rival socialiste dans la course à l’Elysée François Hollande souhaite fermer s’il est élu. « Ce serait une erreur magistrale », a insisté le chef de l’Etat.

AFP, 9 février 2012

ndPN – pour rappel: pourquoi faut-il fermer Fessenheim