Archives de catégorie : Antinucléaire

Les anarchistes ukrainiens soutiennent des liquidateurs de Tchernobyl

Les anarchistes ukrainiens soutiennent des liquidateurs de Tchernobyl

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1323727448.jpgÀ Donetsk, les liquidateurs de l’accident de Tchernobyl (« liquidateurs » était le nom donné en ex-URSS au personnel civil et militaire intervenu immédiatement sur les lieux de la catastrophe de Tchernobyl, NdT) ont lancé un camp de protestation car ils sont désespérés. Certains d’entre eux ont déclaré une grève de la faim. Près du camp, constamment, ont lieu des meetings de protestation. Ils protestent contre l’annonce des autorités ukrainiennes, en novembre, sur le gel des pensions spéciales réservées aux liquidateurs.

Les autorités menacent de mettre fin au campement. Les anarchistes du mouvement MSA (Union Internationale des Anarchistes) et d’autres groupes ont organisé la collecte d’aide pour le camp.

Nous nous adressons à toutes les personnes non indifférentes.

En 1986, il s’est passé un événement terrible — la catastrophe de Tchernobyl. Ses conséquences seront ressenties même par nos enfants et nos petits-enfants. Grâce à l’héroïsme des liquidateurs de la catastrophe de Tchernobyl, ses effets ont été atténués. Beaucoup des liquidateurs ne sont plus en vie. Les autres ont irrévocablement perdu leur santé.

Le pouvoir donne naissance aux parasites. Aujourd’hui, ces parasites ont, de nouveau, mis des liquidateurs de Tchernobyl entre la vie et la mort, car les vies de ceux-ci dépendent directement des pensions.

En luttant pour leur vies, des liquidateurs sont obligés de défendre leurs droits par le biais de la grève de faim… Aujourd’hui, des parasites, bureaucrates gaspillant de l’argent du peuple, prétendent que ces révoltés ne sont pas de vrais liquidateurs de Tchernobyl, en les accusant d’être des provocateurs politiques, etc. Toutes les ressources administratives et des média sont utilisés pour discréditer des manifestants.

Nous rejetons fermement ces accusations absurdes ! Nous appelons toute la société à exprimer le soutien aux liquidateurs de Tchernobyl. Vous pouvez envoyer les messages de solidarité (…).

Nous nous souvenons de ce qu’ils ont fait pour nous !

Union Internationale des Anarchistes (Ukraine, Russie, Lituanie, Allemagne, République Komi, Israël)
http://samoupravlenie-forum.ru

Voici le texte du tract des liquidateurs de Tchernobyl :

LE CAMPEMENT DE LIQUIDATEURS DE TCHERNOBYL (rue Universitetskaya, 91) EST EN DANGER !

NE PERMETTEZ PAS DE TUER NOTRE ESPOIR POUR LA JUSTICE, L’HONNEUR ET LA DIGNITÉ DE CEUX QUI SE SONT LEVÉS POUR DÉFENDRE LEURS DROITS ET VOS DROITS !

HABITANTS DE DONETSK ! NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE AIDE MAINTENANT PLUS QUE JAMAIS ! ENSEMBLE, NOUS SOMMES LA FORCE !

Le commandant du campement Vladimir Derkatch (038) 095 – 503 – 13 -76

Traduit du russe (Union Internationale des Anarchistes – MSA) le 11 décembre 2011.

P.-S. : Selon les dernières nouvelles, le camp de protestation a été démantelé par la police le matin du 12 décembre. Vous pouvez envoyer vos messages de solidarité ici (vos messages de soutien seront traduits en russe et transmis aux liquidateurs de Tchernobyl).

Jura Libertaire, 13 décembre 2011

[Japon] 85% des réacteurs ont été stoppés mais les incidents continuent à Mihama et Genkai

Japon : 85% des réacteurs ont été stoppés

Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Mihama, au Japon, a été arrêté, suite à des fuites d’eau dans le système de refroidissement. Selon l’opérateur, Kansaï Electric Power, aucune fuite radioactive ne serait à signaler à l’extérieur de la centrale. Ce réacteur devait être arrêté pour maintenance le 18 décembre [1].

Le lendemain, l’Agence de sécurité nucléaire du Japon a annoncé une fuite de 1,8 tonne d’eau radioactive dans le réacteur n°3 de la centrale de Genkai. Celui-ci était à l’arrêt pour maintenance quand le problème, dont les causes sont encore inconnues, a été détecté. Ce réacteur fonctionne à partir de combustible Mox, fourni par Areva. Aucun risque pour la sécurité, affirme l’opérateur, le groupe Kyushu Electric Power, qui a pourtant annoncé un problème de pompe, sans évoquer d’emblée la fuite d’eau. Un défaut d’information qui a pour le moins irrité les autorités locales. Le mois dernier, l’opérateur avait redémarré le réacteur n°4 de cette centrale, qui s’était automatiquement stoppé quelques semaines plus tôt à cause d’une anomalie dans un condenseur de vapeur.

Sur les 54 réacteurs nucléaires du Japon, 46 sont désormais à l’arrêt, soit 85% du parc nucléaire. Depuis le tsunami et la catastrophe de Fukushima, la plupart ont été stoppés pour des tests ou pour maintenance. Face à l’opposition des habitants, aucun gouverneur de région ne veut prendre la responsabilité de redémarrer les réacteurs, malgré les pressions du gouvernement et des opérateurs. Et face à l’accumulation de problèmes, les réacteurs restants pourraient être stoppés prochainement. À ce rythme, le Japon sera sorti du nucléaire avant le printemps. Mais entre gestion des conséquences de la catastrophe de Fukushima et déconstruction des centrales, il faudra encore plusieurs décennies – voire des siècles ou des millénaires – pour que le nucléaire ne soit plus qu’un souvenir du passé.

Notes

[1] En 2004, une fuite de vapeur non radioactive dans un bâtiment du réacteur numéro n°3 de cette centrale a causé la mort de 5 personnes. 885 tonnes d’eau ne sont échappées d’une canalisation rongée par la corrosion, non conforme aux normes de sécurité. Source : Citizen’s Nuclear Information Center, Tokyo (CNIC)

Bastamag, Agnès Rousseaux, 12 décembre 2011

[Civaux] Nucléaire : la Vienne coule à l’envers !

Civaux : le débit de l’eau inquiète les écologistes

Alors que le débit de la Vienne frôle le seuil d’alerte, les relevés opérés par les services de l’État en amont de la centrale nucléaire étaient erronés.

EDF précise avoir alerté la Direction des territoires sur l'incohérence de ses chiffres début novembre.

 EDF précise avoir alerté la Direction des territoires sur l’incohérence de ses chiffres début novembre. – (Photo d’archives, Dominique Bordier)
 

La Vienne, qui se la coule douce cette année, coulerait-elle désormais à l’envers ? C’est la question posée par Vienne Nature et l’UFC 86, hier, à la lumière des mesures du débit de la rivière enregistrées en amont et en aval de la centrale nucléaire de Civaux. Depuis fin septembre, en effet, selon les chiffres communiqués par la Direction départementale des territoires (DDT) à Lussac et par EDF à Cubord, le débit moyen journalier serait plus élevé en amont de la centrale qu’en aval.

La potabilité de l’eau de Châtellerault

« A croire que la centrale produit de l’eau ! », s’étonne Roland Caigneaux, le représentant de Vienne Nature qui a soulevé le problème lors de la réunion de la commission locale d’information du 3 novembre. « Ces chiffres nous paraissaient étonnants dans la mesure où le débit que nous mesurons nous-mêmes du côté de L’isle-Jourdain était très supérieur », reconnaît Emmanuel Pedrono, le responsable de la communication de la centrale EDF. « Nous avons alerté la DDT mais nous savions que le débit réglementaire de 13 m 3 était garanti à Lussac. Nous sommes des gens sérieux. »
Les écologistes ne sont pas pour autant rassurés. « La DDT a publié des chiffres corrigés le 2 décembre après avoir recalé la courbe de tarage mais le débit reste supérieur en aval qu’en amont ! », insiste Roland Caigneaux. « Surtout, alors que les débits restent faibles et où les deux réacteurs vont être en service, la fiabilité des mesures est cruciale. Hormis ses besoins en eau de refroidissement, la centrale a besoin de débits suffisants pour la dilution de ses rejets radioactifs et chimiques ; la potabilité de l’eau de la ville de Châtellerault dépend de la teneur en radioactivité de la Vienne. »
Plus largement, le porte-parole du comité local du Sud Vienne des Verts, Arnaud Clairand, juge « particulièrement inquiétant, pour un site aussi sensible, que de telles anomalies puissent être relevées par des écologistes et des associatifs sans avoir suscité la moindre communication de la part de l’État ». Interrogée en milieu d’après-midi, hier, la préfecture de la Vienne n’a pas davantage réagi.

Nouvelle République, Baptiste Bize, 6 décembre 2011

 

Après le camp à Valognes

APRES LE CAMP À VALOGNES, communiqué n°4

À Valognes, le 23 novembre dernier, c’est un peu de l’arrogance du lobby nucléaire qui a dû en rabattre, et c’est un peu du sentiment d’impuissance qui poisse depuis tant d’années celles et ceux qui le combattent qui s’en est allé. Alors qu’Areva se permettait la semaine précédente d’exposer aux journalistes comme il leur avait été simple de faire retirer le paragraphe sur le MOX de l’accord PS-EELV, dévoilant ainsi aux yeux de tous qui est le maître en ces matières, ils offraient à Valognes l’image du plus complet désarroi : ils hâtaient d’un jour, dans la précipitation, le départ du train CASTOR, faisaient boucler par la préfecture tout le centre de Valognes, fermer les collèges et lycée de la ville pour la journée et dénonçait ensuite ces gens «qui ont perturbé le fonctionnement de toute une région». Tout cela parce que 500 personnes venant de toute la France s’étaient donné rendez-vous dans un camp pour bloquer un train et partager leur désir d’en finir avec la mainmise du nucléaire sur leur vie.

L’efficacité véritable de l’action collective réside rarement dans ses effets les plus perceptibles. Que nous ayons réussi par trois fois à accéder en masse aux voies, à y soulever les rails, en ôter le ballast sur plusieurs dizaines de mètres et finalement à retarder le départ du train de plusieurs heures, et ce malgré l’énormité du dispositif policier, n’est certes pas un résultat négligeable. Mais nous accordons plus d’importance à la façon dont nous sommes parvenus à un tel résultat, à l’intelligence collective qu’il faut avoir acquise pour arriver, par une marche nocturne à travers champ, à prendre de court les forces adverses et, de là, à les fixer en un point pour que d’autres trouvent les rails libres quelques centaines de mètres plus loin. Nous nous souviendrons pour longtemps du soleil qui se lève sur une brume à l’odeur de gaz lacrymogène, des habitants et habitantes de Flottemanville qui nous offrent spontanément du café et nous encouragent, de ces maires qui nous ouvrent leur mairie, réconfortent nos blessés, nous offrent le refuge. Et nous n’oublierons pas de sitôt ces cartouches de gaz CS qui pleuvent indistinctement sur tout le village, dans ses maisons, ses poulaillers, et qui témoignent assez de tout le respect que la police éprouve à l’endroit de la population. Qui a dit, d’ailleurs, que la population du Cotentin était uniformément favorable au nucléaire qui la fait vivre ? Nous avons, nous, croisé ce ce jour-là, de nombreux soutiens actifs dans la population, tout comme auparavant des voisins, des familles, étaient venues sur le camp pour partager le repas.

Plutôt que de minorer le nombre des manifestants, de les traiter de «casseurs», de se féliciter que le train soit tout de même parti, Areva et sa préfecture feraient bien de s’inquiéter de la détermination de celles et ceux qui ont agi là, comme de la solidarité qui s’est exprimée à leur endroit, que ce soit localement ou en Allemagne. A combien de décennies remonte, en France et toute proportion gardée, la dernière grande bataille contre la pieuvre atomique ? Faut-il être aux abois pour inculper une manifestante de 65 ans pour vol, parce qu’elle a prélevé quelques canettes de soda sur un camion de livraison de repas de la gendarmerie en flammes et nier devant les journalistes tout coup de matraques quand cela fait plusieurs heures que les images de manifestants tabassés sont sur tous les écrans ?

Le feuilleton national des dernières semaines autour du nucléaire ne peut guère laisser de doute sur ce qu’il y a à attendre des gouvernements pour ce qui est d’en sortir. En la matière, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Si Valognes nous a renforcés et a renforcé notre cause, c’est en cela : que ce soit pour l’organisation du camp ou de l’action, pour ce qui est de prendre les décisions justes ou d’exprimer nos idées, nous n’avons attendu personne. Nous avons fait ce que nous pouvions, dans la mesure de nos moyens certes limités, mais non dérisoires. Et en dépit des manoeuvres d’Areva, de la SNCF et de leurs complices, nous avons réussi à faire ce que nous nous étions proposés de faire. La chose n’est pas si courante. Qui plus est, nous savons que Valognes ne fut pas le seul point de blocage du CASTOR en France, et même si Areva et la SNCF tentent de taire le harcèlement dont ils font l’objet, nous sommes omniprésents et irréducitbles. Les retards du CASTOR, consécutifs à l’action de blocage de la voie dans le sud-manche et à l’usage de signaux d’alarme dans la région de Rouen en sont la preuve. Nous espérons seulement que cet exemple donnera de la force à toutes celles et tous ceux qui, ailleurs, brûlent d’en faire autant.

Nous n’avons jamais envisagé Valognes comme un coup d’éclat, mais plutôt comme un nouveau départ, un apport de vigueur, une contribution déterminée à tout ce qui, en France, veut s’affranchir de la fatalité nucléaire. Nous savons que le chemin sera long et âpre. En même temps qu’il nous faut nous arracher à la production électrique centralisée et retrouver dans notre façon de vivre comme dans ce qui nous entoure l’énergie dont nous avons besoin, il nous faut perturber par tous les moyens les flux d’uranium et de déchets qui tissent le fonctionnement régulier et soigneusement occulté de l’industrie de l’atome aussi bien que son maillon faible. Il nous faut empêcher la construction de l’EPR de Flamanville et déboulonner les lignes THT qui doivent y aboutir, si nous ne voulons pas en reprendre pour 40 ans de plus de soumission au chantage nucléaire. Il y a tout un décrochage à organiser, un décrochage technique et politique vis-à-vis de la normalité nucléarisée. Areva juge nos méthodes «inacceptables»; nous jugeons que c’est l’existence même d’Areva qui est, en chacun de ses détails, inacceptable. Les milliards investis dans le lifting de son image, depuis que la Cogema est devenue Areva, n’y changeront rien. Il faut que la production d’énergie à partir de l’atome devienne partout visiblement le problème qu’elle est essentiellement. Comptez sur celles et ceux de Valognes pour y travailler.

Collectif Valognes stop castor

Aux un-e-s et aux autres présent-e-s à Valognes, n’hésitez pas à nous envoyer vos impressions, analyses, ressentis après le camp et l’action du 23 novembre 2011 sur le mail du collectif, valognesstopcastor arobase riseup point net.
Par rapport à l’action, pour celles et ceux ayant eu des démêlés avec les forces de l’ordre , vous pouvez contacter la legal team du collectif : legalteamvalognes arobase riseup point net

Valognes Stop Castor, 2 décembre 2011

[Nogent-sur-Seine] Action Greenpeace réussie à la centrale nucléaire : « le nucléaire sûr n’existe pas »

Coup d’éclat de Greenpeace, qui s’est introduit dans une centrale nucléaire

Des militants de Greenpeace ont réussi un coup d’éclat lundi matin en s’introduisant dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), à 95 km au sud-est de Paris, a annoncé l’organisation écologiste, une « intrusion » confirmée par la gendarmerie à l’AFP.

Dans un communiqué, Greenpeace précise s’être introduit vers 06H00 dans cette centrale « pour faire passer le message que le nucléaire sûr n’existe pas ». Interrogé sur France Info, le ministre de l’Industrie Eric Besson a évoqué de possibles « dysfonctionnements » et a avoué sa surprise.

Huit militants sont entrés dans la centrale, selon une source de la gendarmerie, qui a indiqué que certains militants avaient déjà été appréhendés. Plus tard dans la matinée, la gendarmerie a signalé des tentatives d’intrusion dans les sites nucléaires de Blaye Gironde) et Cadarache (Bouches-du-Rhône). A Nogent-sur-Seine, « une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l’un des réacteurs, où ils ont déployé une banderole: +le nucléaire sûr n’existe pas+ », a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace. Vers 08H30, les militants étaient toujours dans la centrale, dont certains sur le dôme du réacteur, selon M. Renaudin.

« Cette opération montre à quel point nos sites sont fragiles aux facteurs d’agression extérieurs, non naturels », a estimé Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace, qui avait indiqué auparavant que le « but » de l’opération était de démontrer « la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d’atteindre le coeur d’une centrale ».

« Si l’enquête confirme (que Greenpeace est entré dans la centrale), cela veut dire qu’il y a eu dysfonctionnements et qu’il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas », a déclaré pour sa part Eric Besson sur France Info.

Interrogé par BFMTV-RMC, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a jugé l’action « irresponsable de (la) part » de Greenpeace. « Il va falloir en tirer des conséquences. (…) On ne peut pas permettre que n’importe qui puisse entrer aussi facilement que ça dans une centrale nucléaire. On peut imaginer ce que certains pourraient en faire », a poursuivi M. Guaino.

« Il faut revoir l’approche globale de la sécurité des centrales. (La politique actuelle) ne prend en compte ni le risque terroriste ni le risque d’une chute d’avion ou d’une explosion chimique ou d’un acte de malveillance », a souligné de son côté Sophia Majnoni, de Greenpeace. Elle a dénoncé l’audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant « une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima ».

Au moins une compagnie de gendarmerie était sur place, ainsi que le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG). Créés à la suite d’une convention EDF/gendarmerie de février 2009, les PSPG, formés par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), sont présents dans chaque centrale. Ces unités, chargées de lutter contre les « intrusions et les actes de malveillance », doivent pouvoir intervenir rapidement. Le GIGN, qui s’entraîne régulièrement sur des centrales nucléaires, peut également intervenir.

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, construite en 1987 et qui possède deux réacteurs, a été choisie par Greenpeace « car elle est la plus proche de Paris », selon Greenpeace. Plus de dix millions d’habitants se trouvent dans un rayon de 100 km autour de la centrale, selon l’organisation.

Championne du monde de l’atome, la France tire 75% de son électricité de son parc de 58 réacteurs.

AFP, 5 décembre 2011