Archives de catégorie : Antinucléaire

[Laval] 1 000 € d’amende avec sursis requis contre les cinq militants antinucléaires

Ce jeudi 11 juillet, au tribunal correctionnel de Laval, cinq militants antinucléaires ont été jugés. Deux motifs : dégradation d’un pylône sur la commune de Saint-Cyr-Le-Gravelais et participation à un groupement en vue de dégradations de biens matériels. Les militants démentent les dégradations.

Le procureur Sanesi requiert une peine d’amende de 1 000 € avec sursis. Le jugement sera rendu jeudi 26 septembre.

Presse atomique (ouest-fRance.fr)
11 juillet 2013

[Laval] Rassemblement en soutien aux cinq militants antinucléaires jugés à Laval

Devant le palais de justice de Laval, entre 50 et 60 personnes étaient réunies ce midi pour soutenir les cinq militants antinucléaires qui seront jugés ce jeudi après-midi pour dégradation sur un pylône dans la commune de Saint-Cyr-Le-Gravelais, en Mayenne. « S’il y avait un vrai débat sur le nucléaire, nous n’aurions pas à effectuer de tels rassemblements », a défendu Annick Phillipe, l’une des militantes poursuivies en justice.

Presse nucléarisée (ouest-fRance.fr)
11 juillet 2013

L’État fait jouer sa justice face à l’opposition au nucléaire et à la THT

Du nouveau, notre report du procès du 21 mars se déroulera le jeudi 11 juillet à 14h au tribunal de grande instance de Laval, 13 place saint Tugal.

Appel à don et actualité procès (version .pdf)

Nous vous invitons dès 12h devant le tribunal pour un repas à prix libre

Attention : Pour cause de tour de France, le centre ville de Laval sera bloqué à la circulation à partir de 10h. Il faudra que chacun-e prenne ses dispositions pour arriver en avance. L’endroit le plus proche pour se garer est la gare SNCF qui se trouve à 20-30 min à pied du tribunal.

N’oublions pas que ce sont désormais au moins 9 procès qui ont eu lieu et auront lieu pendant le premier semestre 2013. Nous en profitons donc pour relancer un appel à don auprès du fond de soutien aux inculpé-es des luttes anti-THT et anti-nucléaire (voir en bas de page). On peut déjà estimer à quelques dizaines de milliers d’euros les frais à venir… !!!

Presque vingt-six ans jour pour jour après le désastre de Tchernobyl, une petite centaine de personnes est venue s’attaquer, le 25 avril 2012, à un tentacule du nucléaire dans la région, un pylône de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine.

Neuf mois après, cinq personnes sont sommées de se présenter à la gendarmerie de leur domicile (Rennes, Plélan-le-Grand, Coutances, Paris, Le Mans). Mis-es en garde à vue pour vingt-quatre heures renouvelables, mais finalement relâché-es dans la journée, nous sommes poursuivi-es pour dégradations en réunion sur un bien d’utilité publique et refus de donner notre ADN. Pour défendre une industrie qu’il ne voudrait voir souffrir d’aucune critique, l’État fait jouer son arsenal judiciaro-policier. Nous nous retrouvons sur le banc des accusé-e-s ainsi que d’autres, concerné-es tant par l’opposition à la THT que par les blocages de trains de déchets nucléaires (Valognes et Caen). On aurait pourtant tendance à penser, deux ans après la catastrophe en cours de Fukushima, que c’est l’industrie nucléaire dans son ensemble qui est condamnable par son inconséquence – des dégâts incommensurables occasionnés par les mines d’uranium et par son enrichissement à ceux de la ligne THT, en passant par l’exploitation erratique des centrales, les tares du retraitement et la longue aventure du stockage des déchets…

L’action menée ce jour-là paraît bien dérisoire et anodine, mais hautement symbolique, à côté de tous les maux qu’a entraînés, qu’entraîne et qu’entraînera l’industrie nucléaire et ses lignes à très haute tension.

Procès passés et à venir :

18 et 19 mars à Caen : deux appels suite à l’action contre le train de déchets nucléaires à Valognes 11/2011

22 mars à Laval : procès d’un anti-THT.

21 mai : rendu du jugement pour un déboulonnage public le 18/03/2012, le militant doit payer 2000 euros de dommages et intérêts à RTE pour quelques boulons dévissés et 400 euros d’amende.

31 mai à Caen : un appel suite à l’action de Valognes et un procès suite au camp de Montabot.

5 juin : rendu du jugement pour les 7 inculpé-es du GANVA qui avaient bloqué un train de déchets radioactifs en novembre 2010, ils-elles doivent payer 29 000 euros de dommages et intérêts à la SNCF, 1750 euros pour payer l’avocat de la SNCF, ils-elles prennent 3 mois de prison avec sursis et 5 des 7 ont une mention sur le casier B2.

Fonds de soutien :

Chèque à l’ordre de l’APSAJ – Association pour la solidarité et l’aide juridique : APSAJ, 6, cours des alliés, 35000 Rennes

RIB : 42559 00055 41020014732 07

IBAN : FR76 4255 9000 5541 02001473 207/BIC : CCOPFRPPXXX

source : blog de l’assemblée anti-THT

Hervé Couasnon va passer en procès pour avoir déjoué la sécurité de la centrale de Civaux

NdPN : Voir précédents articles sur cette « affaire » ici et . Pour lire un article plus récent sur Hervé Couasnon, voir ici.

CIVAUX L’escaladeur de la centrale jugé jeudi prochain

Surnommé le poète escaladeur, Hervé Couasnon, doit être jugé jeudi prochain après une intrusion remarquée dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Civaux en mai 2012.

Nouvelle République, 28 juin 2013

[Civaux] Encore un « incident » à la centrale : le réacteur n°1 évacué !

NdPN : Trente-cinq incidents ont été déclarés en 2012 à Civaux. En 2013, voici le douzième incident… 

Centrale de Civaux : le bâtiment d’un réacteur évacué après un incident

La préfecture confirme que le bâtiment du réacteur n°1�de la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne, a été évacué ce jeudi après-midi un peu avant 15�h après un incident. Une source de rayonnement a été émise durant un laps de temps très bref alors que des opérations de maintenance étaient en cours pour le redémarrage du réacteur. Plusieurs personnes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été touchées par cette émission dont l’origine n’a pas été déterminée pour le moment. Le site du bâtiment réacteur est toujours interdit d’accès. Il n’y a pas de radioactivité anormale de détectée dans ce site.

Nouvelle République, 27 juin 2013

Un ouvrier de la centrale de Civaux reçoit une dose radioactive inexpliquée

Douze employés de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) qui travaillaient dans le réacteur n°1, à l’arrêt pour maintenance, ont été évacués jeudi, confirment l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et EDF.

Les dosimètres électroniques d’un ouvrier qui se trouvait dans une piscine, vide, du bâtiment réacteur, et de cinq de ses collègues qui se situaient plus haut dans la même enceinte, ont déclenché simultanément leur alarme vers 10h du matin, indique EDF.

Avant chaque intervention en zone nucléaire, une dose limite de radioactivité est fixée pour chaque intervenant. Si celle-ci est dépassée, une alarme se déclenche et le personnel doit évacuer. C’est ce qui s’est produit jeudi à Civaux. Chaque employé porte deux dosimètres, l’un électronique, l’autre, qui ressemble à un film, plus fiable.

L’analyse du dosimètre film, indiquait EDF jeudi soir, confirme qu’un employé a reçu une dose dépassant la limite prévue pour cette intervention. Cette dose, de 1,17 millisieverts (mSv) est à comparer aux 20mSv qu’un employé du nucléaire est autorisé à absorber pendant une année. Elle ne présente pas de danger pour la santé, assure Anne-Cécile Rigail, responsable de l’ASN pour la région Sud-Ouest.

« C’est un événement sans conséquence pour la santé des travailleurs ni pour l’environnement », affirme la responsable de l’ASN mais « c’est insolite » car les balises fixes, dans le bâtiment réacteur, n’ont pas enregistré de radioactivité anormale.

EDF va devoir déterminer si l’employé a effectué un déplacement non prévu dans son intervention ou s’il a rencontré une source radioactive qui n’avait pas été identifiée sur son parcours.

En cas d’évacuation du bâtiment réacteur, EDF est tenu d’en informer l’ASN et la Commission locale d’information, indique Anne-Cécile Rigail.

Le Figaro, 27 juin 2013