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[Poitiers] Rassemblement et conférence de presse Dal86 Vendredi 24 à partir de 18h
Rassemblement et conférence de presse Dal86 Vendredi 24 à partir de 18h
Droit Au Logement Vienne (86)
Comme vous le savez sûrement, nous avons décidé de créer le Droit Au Logement 86. Il ne s’agit pas pour nous d’une énieme association mais de combler un vide actuel. En effet, il n’existe rien sur Poitiers qui agisse aussi transversalement sur le logement que pourrait le faire un DAL.
Nous pouvons penser aujourd’hui que les actions du DAL86 vont s’orienter selon quatre axes :
1) Avoir un état des lieux fiable de la question du logement.
2) Le logement d’urgence (y compris le logement d’urgence des personnes en situation irrégulière)
3) Les expulsions locatives.
4) Le logement indigne.
Nous vous invitons vendredi 24 février
18h : Rassemblement et conférence de presse du DAL86 devant la préfecture après le dépôt officiel de ses statuts. Le point sur l’arrêt historique du Conseil d’État qui reconnaît que le droit à l’hébergement d’urgence est une liberté fondamentale pour TOUS les sans abris http://dal86.fr/2012/02/10/un-arret-historique-le-conseil-detat-reconnait-que-le-droit-a-lhebergement-durgence-est-une-liberte-fondamentale/.
18h30 : Rassemblement et conférence de presse du DAL86 devant la mairie. Le point sur les logements vacants et la loi de réquisition : Article L641-1 (code de la construction) : « Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2. »
19h : Repas solidaire place du marché
MERCI de venir nombreux et d’en parler massivement autour de vous.
MERCI aux collectifs, associations, syndicats, partis et organisations politiques, et à leur militants, de venir nombreux avec banderoles et drapeaux afin de montrer votre attachement aux problèmes du logement et de marquer votre soutien à la création du Dal86.
Email dal86@droitaulogement.org
Blog : http://dal86.fr/
Page Facebook http://www.facebook.com/groups/121586687964217/
DAL 86, 19 février 2012
« Affaire » de Labège : la dernière engeôlée est sortie, la lutte continue !
Et de quatre
Ce jeudi 16 février, la dernière des mises en examen encore incarcérée a été remise en « liberté », elle aussi, sous contrôle judiciaire !!!
Labège : on en est où ?
Pourlaliberte, 17 février 2012
ndPN : Pour rappel sur Poitiers, cet après-midi du samedi 18 février aura lieu à 14h une manifestation de solidarité, devant le palais d’injustice. Un concert de soutien aura aussi lieu le 3 mars au Plan B.
[Notre-Dame des Landes] Rencontres en mars contre l’artificialisation des terres
WE rencontres Artificialisation des sols et défense des terres agricoles
Invitation aux collectifs et groupes en lutte contre l’artificialisation des terres
ARTIFICIALISATION DES SOLS ET PRESERVATION DES TERRES AGRICOLES MUTUALISONS NOS EXPERIENCES ET NOS LUTTES !
Notre Dame des Landes (44)
Du 9 au 11 mars 2012 à Notre Dame des Landes (44)
Cette rencontre aura pour objectif de favoriser la connexion, les échanges entre différentes luttes locales et des pratiques de chacune. Elle est donc réservée en priorité aux structures en action ou à celles qui l’ont été. Elle se veut être également un espace de mise en réseau pour mieux comprendre les enjeux liés à nos luttes, les faire sortir de leur situation locale, découvrir la diversité des pratiques qui y sont liées, penser les convergences et nous renforcer dans nos combats respectifs.
Les attaques sur le foncier agricole sont toujours plus préoccupantes. Des quelques macro-projets d’aménagement du territoire (LGV, autoroutes, lignes THT…) très voraces en terre auxinnombrables petits projets de bétonnage de quelques hectares, ce sont chaque année plus de 70000 hectares de terres qui sont saccagées en France. Au-delà des politiques d’affichage toujours plus vertes, des municipalités avec leur PLU(Plan Local d’Urbanisme) jusqu’à l’Etat et son Grenelle de l’environnement, les décideurs donnent raison au béton : les zones artisanales, industrielles et commerciales et les grandes infrastructures telles que les LGV, les lignes THT et autre aéroport grignotent un peu plus chaque jour l’espace rural.
Tout ce bétonnage résulte des mêmes logiques : il est nécessaire à l’expansion du capitalisme, basé sur l’accroissement perpétuel des activités et des flux économiques, la privatisation des ressources, le contrôle de l’espace et des individus. Le bétonnage est présenté comme indispensable, quitte à invoquer encore et toujours la crise et faire du chantage à l’emploi, pour les faire accepter.
Face à ces attaques, des luttes s’organisent : ici on se bat contre l’installation d’un énième hypermarché ; ailleurs, un collectif de jardiniers urbains occupe une friche maraichère destinée à l’écobéton d’un nouveau quartier « durable » ; là-bas, des paysan-ne-s, villageois et citadins résistent contre une nouvelle LGV ou un aéroport pour garder leurs terres, pendant que d’autres les occupent pour y développer une activité maraichère… Les pratiques sont diverses, de la lutte juridique à l’occupation de terres, de la manifestation publique au coup d’éclat médiatique, du lobbying institutionnel jusqu’au sabotage.
Lutter contre le béton, c’est bien sûr préserver une ressource naturelle non renouvelable primordiale au maintien d’un potentiel nourricier. Mais ces luttes sont au carrefour de bien d’autres enjeux sur lesquels s’unir, croiser des problématiques et penser des stratégies communes : c’est se battre pour l’accès à la terre, rendu difficile – entre autre – du fait de la spéculation qu’entraine cette pression foncière. C’est remettre adicalement en question le système agricole, les modes de production et plus généralement l’industrie agroalimentaire. C’est défendre des terres pour l’agriculture paysanne mais aussi des terres pour des jardins familiaux ou collectifs en ville nécessaires pour satisfaire un droit légitime à l’autoproduction.
Infos pratiques :
La rencontre aura lieu dans une salle de la commune de Notre-Dame-des-Landes. L’hébergement se fera chez l’habitant-e, sur la zone menacées par l’aéroport et aux alentours Quatre repas sont prévus pendant le week-end (vendredi soir ; samedi midi et soir ; dimanche midi). La rencontre étant autofinancée, une participation sera demandée pour rembourser les frais engagés. Un montant indicatif entre 20 et 40 euros est proposé, sachant qu’il sera possible de s’arranger pour les petites bourses.
Afin de faciliter l’organisation du week-end, nous avons opté pour un système de pré-inscription. Merci d’annoncer par mail (voir ci dessous) de votre venue ainsi que quelques informations supplémentaires : moment d’arrivée, le nombre de repas que vous prendrez, a quelle titre vous venez (collectif/association en lutte, objet de cette lutte)…
Courriel pour les préinscriptions :
convergence-terresnourricieres**_AT_**mailoo.org (remplacer le **_AT_** par @) préprogramme sur :
Liste des signataires au 31 janvier 2012 :
Confédération paysanne, CADE (Collectif des Associations de Défense de l’Environnement Pays basque et Sud des Landes), Relocalisons, ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes), Collectif ACCRiL (Association de Coordination des Citoyens et des Riverains Landais), Collectif CCN-TGV (Collectif Contre les Nuisances du TGV de Chasseneuil du Poitou et de Migné-Auxances), CRI (Coordination Riverains Impactés – LGV Poitiers Limoges), Soleil Vert de Chaptelat, Association Corbières, Parti Pour La Décroissance
Indymedia Paris, 17 février 2012
Occupy Oakland appelle à une grève générale mondiale le 1er mai 2012
ndPN : Voici un bien bel appel, que nous relayons en espérant qu’il soit entendu ! L’appel en anglais est consultable ici.
Occupy Oakland appelle à une grève générale mondiale le 1er mai 2012
La grève générale est de retour, remodelée pour cette époque faite de coupes budgétaires importantes, d’un violent racisme anti-immigrés, et d’une spéculation financière prédatrice et généralisée. En 2011, le nombre de travailleurs syndiqués aux Etats-unis était de 11,8%, soit près de 14,8 millions de personnes.
Ce dont ces chiffres ne parlent pas, c’est le nombre croissant de chômeurs et de précaires dans ce pays. Les chiffres ne parlent pas des travailleurs manuels, des travailleurs non déclarés, des travailleurs domestiques, qui viennent, la plupart du temps, des communautés immigrées. Les chiffres ne parlent pas de ceux qui travaillent à domicile et de toute l’économie invisible du travail reproductif non rémunéré. Les chiffres ne parlent pas des étudiants qui ont contracté des milliards de dollars de dette, et qui souvent multiplient les petits boulots, pour pouvoir payer des frais de scolarité qui montent en flèche. Les chiffres ne parlent pas du pourcentage énorme de noirs américains qui sont en prison ou exclus de la stabilité et de la sécurité de l’emploi à cause du racisme de notre société.
En Décembre 2011, le taux de chômage officiel à Oakland atteignait le poucentage catastrophique de 14,1%. Alors que les villes comme Oakland tombent en ruines à cause de l’austérité, ce qu’il reste d’argent public est destiné à la corruption et la militarisation des forces de police afin de contenir le désordre social. Le 2 Novembre de l’année dernière, Occupy Oakland a organisé la première grève générale aux Etats-unis depuis la grève générale d’Oakland de 1946, qui avait fermé le centre ville et bloqué le port. Nous devons ré-imaginer une grève générale, dans une époque où la plupart des travailleurs ne sont plus syndiqués et où la plupart d’entre nous se battent pour le privilège de travailler plutôt que pour des améliorations marginales des conditions de travail.
Nous devons porter le conflit dans la rue, dans les écoles et dans les bureaux des administrations locales corrompues. Ré-imaginer une grève générale signifie trouver dès maintenant des solutions pour les communautés touchées par les coupes budgétaires et par le harcèlement constant de la police, indépendamment d’un éventuel changement de municipalité. Occupy Oakland appelle et participera à une nouvelle orientation du mouvement des Occupy, basée sur la certitude que nous ne devons pas seulement trouver de nouvelles façons de subvenir à nos besoins indépendamment de l’Etat ; nous devons aussi attaquer les institutions qui nous acculent à une vie de misère faite d’exploitation, d’endettement, et d’une pauvreté toujours croissante. SI ON NE PEUT PAS VIVRE, ON NE TRAVAILLERA PAS.
Le 1er mai est un jour férié international qui commémore le massacre de Haymarket en 1886, quand la police de Chicago, défendant comme toujours les intérêts des 1%, attaqua et tua des travailleurs qui participaient à la grève générale et revendiquaient l’instauration de la journée de 8h. Au XXIe siècle, malgré ce que nous disent les politiciens, la guerre de classe existe et elle se mène contre les travailleurs (de base et non syndiqués), les étudiants, les gens de couleur, les chômeurs et les précaires, les immigrés, les SDF, les femmes, les queer et les trans, et les prisonniers. Au lieu de trouver un terrain d’entente avec les monstres, il est temps de les combattre. Il est grand temps de faire de la lutte une réalité quotidienne dans la zone de la Baie et au-delà.
Le 1er Mai 2012, Occupy Oakland se joindra aux gens de tous horizons, partout à travers le monde, dans une gréve générale mondiale visant à interrompre la circulation du capital, qui chaque jour sert à enrichir les classes dirigeantes et à appauvrir le reste d’entre nous. Il n’y aura pas de victoire autre que celle que nous remporterons nous-mêmes, en nous réappropriant les moyens d’existence dont nous avons été et dont nous continuons à être dépossédés jour après jour.
Révolte pour une vie qui vaille la peine d’être vécue !
Grève/Blocage/Occupation
Traduit par Indymedia Paris, 14 février 2012