Viendez nombreux-euses !
Pour rappel sur cette “affaire”:
http://www.antirep86.fr/2012/01/24/solidarite-avec-les-inculpe-e-s-de-toulouse/
Viendez nombreux-euses !
Pour rappel sur cette “affaire”:
http://www.antirep86.fr/2012/01/24/solidarite-avec-les-inculpe-e-s-de-toulouse/
En plus de la vente militante du Monde Libertaire 24 pages à prix libre (comme chaque samedi, de 11h à 12H devant le parvis de Notre-Dame), voici quatre semaines que nous diffusons une centaine d’exemplaires du Monde Libertaire gratuit, édition de 8 pages, dans les rues de Poitiers. Des gens croient parfois qu’il s’agit d’une entourloupe mais non, le numéro est bel et bien gratos et sans pub : un choix militant de la Fédération Anarchiste, face à l’attaque contre la presse libre et indépendante.
Quelques numéros sont laissés chaque semaine au Biblio Café (rue de la Cathédrale) et au Plan B (boulevard du Grand Cerf). Tu peux aussi retrouver le Monde Libertaire en libre téléchargement à cette adresse.
L’intégralité des articles des semaines passées est aussi consultable sur le site du Monde Libertaire.
Il est aussi possible de nous écrire pour toper un numéro papier gratos : pavillon-noir [gare aux bases] federation-anarchiste [eh yo lève le poing] org
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86), 13 février 2012
Samedi 25 février 2012, à Grasse
Rencontre nationale contre la répression sécuritaire et les violences policières
Face à la répression sécuritaire et au déferlement de violences policières, qui restent impunies, nous avons besoin d’unir nos forces.
De nombreux comités « Vérité et Justice » se sont d’ores et déjà constitués. Des associations et des réseaux interviennent également pour dénoncer ces agissements et l’impunité dont bénéficient les auteurs de cette répression.
En l’état actuel, la dispersion de ces différentes initiatives les rend moins efficaces. Une majorité des acteurs de ces luttes aspire pourtant à la constitution d’un collectif élargi.
L’expérience nous apprend que seules l’action concertée et la mobilisation du plus grand nombre ont abouti à la mise en accusation de policiers. Malgré cela, les poursuites et, quand ils ont lieu, les procès intentés aux policiers conduisent rarement à leur condamnation. La police bénéficie de la protection de la justice : la connivence est de mise entre magistrats et forces de l’ordre.
La liste des victimes de la répression et de la violence d’État ne cesse de s’allonger. L’écrasante majorité de ces victimes est essentiellement constituée de Noirs et Arabes, le plus souvent habitants de quartiers populaires.
Toutes ces violences et cette répression ne sont pas une fatalité. Nous pouvons les prévenir. Nous devons les dénoncer et nous y opposer par l’organisation collective.
Vendredi 24 février 2012 sera rendu, à Grasse, le délibéré du procès des policiers responsables de la mort d’Abdelhakim AJIMI.
Samedi 25 février 2012 sera l’occasion de réunir, à Grasse, autour des comités « Vérité et Justice », toutes les personnes qui luttent contre les violences et la répression d’État.
À l’issue de cette journée, après avoir partagé les expériences et ciblé les objectifs, nous espérons poser les bases d’une structure qui se veut efficace et durable.
À titre d’exemples, cela peut passer par : la rédaction d’une charte, la constitution d’une liste d’avocats spécialisés, la création d’une caisse de solidarité, la mise en place d’un calendrier d’actions collectives à l’échelle nationale, la création d’outils de diffusion (brochure papier, site internet permettant un partage de données écrites, de vidéos…).
La forme et le nom que prendra cette structuration restent à définir. Ceci dépendra de l’implication de chacun. L’idée étant de s’inscrire dans la durée : ce combat n’est pas un sprint, c’est une course de fond.
Rendez-vous Samedi 25 février 2012, à 9h
Place du Cours – Grasse
Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 12 février 2012.
Jura Libertaire, 12 février 2012
Hamlet et Vardui, 6 et 9 ans, sont scolarisés depuis 2 ans à Jean-Mermoz (Bel Air). Originaires de Biélorussie, ils se sont intégrés avec leurs parents depuis deux ans. Fin janvier, ils ont reçu de la préfecture une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Depuis trois semaines, un comité de soutien, composé de parents, d’enseignants et d’associations s’est constitué dans le quartier. Après un concert, un rassemblement et une marche ces dernières semaines, le comité organisait hier après-midi une réunion sur le parvis de l’école. Il s’agissait cette fois de « chanter son soutien » à ces enfants menacés. Parmi les textes lus, un slam de Julia, intitulé « Le petit prince de Bel Air ». Pour poursuivre la mobilisation, le comité organise une réunion d’information au centre de la Blaiserie le 22 février prochain, salle conviviale à 20 h.
Nouvelle République, J.-M. G., 11 février 2012
SAJA, ou Yang Jeong Hyun de son vrai nom, est une jeune Sud-Coréenne de 26 ans. Depuis deux ans, elle étudie en France aux Beaux-Arts de Dijon. Depuis 2009 déjà, sa créativité débordante lui a permis de mettre un pied dans ce monde envié des artistes dont le public a pu admirer les oeuvres. Après avoir exposé en Corée et en Chine, elle expose pour la première fois individuellement en France à l’Atelier-Galerie Le Mouton Noir.
Travaillant sur des photographies aux perspectives géométriques intéressantes, l’artiste a étonnamment décidé de découper les photos en les amputant de quelques éléments centraux méticuleusement choisis. Un parc aux allées bien tracées ne gardera ainsi que ses parterres de gazon et ses arbres, une plante sera supprimée du trottoir qu’elle égayait généreusement de sa verdure. Seule la forme vide observée sur le cliché laissera deviner l’étrange absence de l’objet. « Ne pas créer au lieu de créer, c’est ce qui m’a guidée, explique l’artiste. J’essaie de vider l’image pour susciter la présence par l’absence. C’est un travail qui porte essentiellement sur le vivant. »
A côté du travail sur le végétal et l’animal, l’homme est aussi étudié. S’appuyant sur des publicités de mode pour vêtements ou lingeries, et même sur des photographies à caractère pornographique, la créatrice, en ôtant les personnages des images, vient éveiller la réflexion de chacun sur un sujet délicat.
SAJA au Mouton Noir, du 8 février au 3 mars, du mercredi au samedi de 15h à 19h.
Centre-Presse, 10 février 2012