Archives de catégorie : Se trouver

Une association pictave pour le logiciel libre

Une association pictave pour le logiciel libre

Il y a sur Poitiers un GULL (groupe d’utilisateurs de logiciels libres) : l’APP3L (Association Pictave pour la Promotion de GNU/Linux et des Logiciels Libres). C’est donc un groupe d’échange et d’entraide autour des logiciels libres qui est ouvert à tous, aussi bien aux militants qu’aux curieux, aux débutants ou aux technophiles.

Notre prochaine réunion aura lieu le jeudi 15 décembre 2011 à partir de 17h30 au CRIJ de Poitiers. De façon générale nous nous réunissons tous les 1er et 3ème jeudis de chaque mois, toujours à 17h30 au CRIJ. Ces réunions sont l’occasion de discuter du logiciel libre et des systèmes d’exploitation libres, de les découvrir, les essayer et même les installer, de s’entraider bien sûr et d’organiser la vie de l’association (site internet, événements et autres projets).

Mailing d’un membre du GULL poitevin

Second appel de Poitiers

Second appel de Poitiers

Appel de Poitiers à une Journée nationale d’actions,le 17 mars 2012, contre la répression et les violences policières et, entre le 10 et le 17 décembre 2011, à une initiative locale contre la répression sévissant à Toulouse

Le troisième forum antirépression organisé à Poitiers par le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux a rassemblé plus d’une centaine de personnes les 26 et 27 novembre. Après le bilan positif qui a été tiré de la Journée nationale d’actions faite le 19 mars 2011 à l’appel du deuxième forum antirépression poitevin, et alors que la multiplication des intimidations, violences policières, interpellations, condamnations de toutes sortes continuent de dessiner un peu partout un ordre policier généralisé, s’est imposée l’idée d’une nouvelle journée de mobilisation en France contre les politiques sécuritaires en cours ou à venir.

Les participant-e-s au forum de Poitiers appellent donc tous les collectifs et toutes les personnes luttant contre la répression à faire du samedi 17 mars 2012 une Journée nationale d’actions contre les politiques sécuritaires, au travers d’initiatives décidées localement, afin de faire connaître et de développer les diverses luttes existantes en favorisant leur coordination, et de construire une mobilisation contre toutes les formes de répression.

Les personnes assemblées lors du forum antirépression soutiennent également l’appel du Collectif liberté pour les inculpé-e-s du 15 novembre de Toulouse et ont décidé de le relayer pour multiplier les initiatives dans le cadre d’une semaine de mobilisation, du 10 au 17 décembre. Ce afin d’exiger, d’une part, la libération des quatre personnes mises en détention depuis le 16 novembre à la maison d’arrêt de Muret (sur l’accusation d’avoir mené à Labège, le 5 juillet dernier, l’action contre la Protection judiciaire de la jeunesse visant à dénoncer l’accentuation de la répression contre les mineurs) ; et, d’autre part, l’arrêt des inculpations pour ces personnes ainsi que pour une cinquième actuellement en liberté sous contrôle judiciaire.

Pour tout contact : Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux –antirep86@free.fr

Antirep 86, 4 décembre 2011

Halte à la purification sociale du centre-ville de Poitiers

Halte à la purification sociale du centre ville de Poitiers

NON à l’appropriation du centre ville par les classes dites supérieures ou bourgeoises, NON aux ghettos de riches, ni en centre-ville ni ailleurs

 Poitiers toma la calle

Philippe de Bony, installé rue du Marché-Notre-Dame” et qui “est agent général de la Mutuelle de Poitiers” a dit sans rire et par voie de presse (Nouvelle République – Centre Presse du lundi 10 octobre 2011) que “depuis deux ans, des choses ont été faites [par la municipalité et la police] pour gérer le problème des marginaux de Poitiers.

Que veut donc dire gérer le problème des marginaux dans son esprit de commerçant de la ville de Poitiers ? Tout est expliqué dans des articles du 9 septembre 2009 de Centre presse « Le SDF a-t-il outragé “Hooker”, flic zélé ? » et de la Nouvelle République « Les relations entre policiers et marginaux au tribunal ». Au mois d’août 2009 (quelques semaines donc avant le 10 octobre), sous la pression des commerçants le maire a pris, ou réactualisé, « des arrêtés interdisant les regroupements de chiens et la consommation d’alcool sur la voie publique » (comprendre des arrêtés anti-zonards-SDF-pauvres-jeunes). Et « il a […] fait savoir au directeur de la police qu’il entendait bien que ses arrêtés ne restassent pas lettre morte. De directeur en chef de service, de chef de service en gardiens de la paix, la consigne a dégringolé la hiérarchie » jusqu’à « un policier des plus zélés, un gardien de la paix qu’au commissariat comme dans la rue on surnomme “Hooker”. Et qui, en vertu des consignes, joue avec dextérité du carnet à souche pour aligner les marginaux à coups d’amendes à 11 € qu’ils ne payent jamais. En quelques semaines, il est devenu leur bête noire. »

De même, il y a quelques semaines, le maire a supprimé le laisser-passer de la Croix-rouge dans les rues pietonnes du centre ville sous prétexte que le Samu social encouragerait les zonards à y séjourner.

Donc, gérer le problème des marginaux pour la municipalité, la police et les commerçants, c’est en clair harceler les zonards-SDF-pauvres-jeunes jusqu’à ce qu’ils en aient marre et quittent Poitiers ou du moins le centre ville. C’est donc faire de la purification sociale. Et “Philippe de Bony, installé rue du Marché-Notre-Dame” qui “est agent général de la Mutuelle de Poitiers” en est un farouche partisan.

Tout cela entrant dans la politique dite « Coeur d’Agglo ». Plus qu’une politique de gentrification – c’est-à-dire, ce terme venant de gentry, « petite noblesse » en anglais, un phénomène urbain d’embourgeoisement – il s’agit de conforter la domination sociale sur la ville de Poitiers de la bourgeoisie de droite comme de gauche, celle qui fait depuis longtemps la loi sur le « Plateau ».

Nous condamnons donc les propos discriminants de M. de Bony envers les zonards-SDF-pauvres-jeunes et nous nous étonnons que la presse puisse s’en faire l’écho.

Nous condamnons aussi l’attitude discriminatoire de la municipalité et de la police et exigeons que les arrêtés anti-zonards-SDF-pauvres-jeunes soient abrogés et que la purification sociale au centre ville soit stoppée.

Démocratie réelle maintenant Poitiers : www.democratiereelle86.frdemocratiereelle86@free.fr ; Groupe Facebook : Democracia real ya! Poitiers http://www.facebook.com/groups/228644177149786/
* Pour s’inscrire à la liste de diffusion, envoyez un mail vide à : democratie-reelle_86-subscribe@yahoogroupes.fr

 Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

Démocratie réelle 86, 3 décembre 2011

[Tours] Des logements, des papiers pour tous ! appel à manifester samedi

Des logements, des papiers pour tous ! manif samedi Tours

Mouvement des logements, des papiers pour tous, appel à manifester Samedi à 14h, place Anatole France

UN JOUR VIENDRA….

Depuis quelques mois plusieurs occupations d’espaces publics ont lieu par des familles à la rue soutenues par des militants. Les pouvoirs publics ( mairie, préfecture, conseil général…) n’apportent toujours aucune réponse adaptée pour résoudre la situation.

Face à l’immobilisme des politiques, différents réseaux associatifs, sociaux et culturels ont été interpellés. L’ITS, les cinémas Studios, le Nouvel Olympia, le foyer de jeunes travailleurs ont pris position et soutenu la lutte sous diverses formes, apports financiers et matériels. Ces structures se sont engagées à participer à la pression exercée sur les pouvoirs publics.

En plus de leurs refus de dialogue, les autorités accentuent les différentes formes de répressions face aux populations en détresse : menaces de la préfecture sur les procédures de régularisations, tentatives d’expulsions des travailleurs sans papiers, et de familles logées en Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile, rafles autours des foyers d’hébergements, etc…

Les interventions musclées des forces de l’ordre s’intensifient également auprès du mouvement qui soutient ces familles dans leurs luttes : écoutes téléphoniques illégales, activations du plan vigipirate et de services de sécurité privée dans divers lieux publics, injures racistes et provocations.

Face à la violence de cette situation, les divers partis politiques de gauche et notamment le parti socialiste en cette période pré-électorale ne font part d’aucun positionnement politique.

Nous luttons pour la liberté de circulation et d’installation et revendiquons un logement et des papiers pour tous et toutes.

Nous vous appelons à une manifestation à Tours,
le samedi 3 Décembre à 14h place Anatole France

Le mouvement des papiers des logements pour tous et toutes, soutenu par Urgence un toit (SUD santé sociaux, RESF, LDH, AL37,NPA, EE-LV), Chrétiens Migrants, Des travailleurs sociaux professionnels ou en formation, et de nombreux individus révoltés

mouvementdeslogements@gmail.com, urgenceuntoit37@gmail.com

Alternative Libertaire 37, 1er décembre 2011

[Toulouse] Liberté pour les inculpé-e-s de Labège !

Révolte et solidarité avec les révoltées

Omniprésence de flics et de militaires sur la voix publique, multiplication des fichiers, délation institutionnelle, interdictions et amendes en tout genre… Chaque jour la pression policière s’accentue sur la population. Contrôles, surveillances et contraintes sont le lot quotidien de tout un chacun, particulièrement des pauvres. Les voix de la pacification sociale sont immenses et vont jusqu’à l’assassinat légal. Rien ne sert de se cacher derrière un « je n’ai rien à me reprocher, donc rien à cacher et rien à craindre… »

Les législations protègeraient tout le monde, « coupables » et « innocents », même ceux qui n’ont rien demandé. Elles effectuent un tri permanent entre les honnêtes citoyens et les contrevenants, ces derniers qui n’ont pas forcément choisi de transgresser mais qui se retrouvent entraînés dans la spirale judiciaire à cause de diverses situations préjudiciables, les plus souvent économiques. C’est paradoxal, cette société s’est construite sur le vol historique des forces de production (main d’œuvre, outils et richesses), mais elle stigmatise en même temps une frange de population dénoncée comme délinquante. Elle l’exhibe et s’en sert d’exutoire. Elle punit la petite rapine et absout le pillage en col blanc, la spoliation des initiés bien placés…

L’enfermement est une torture, le sort réservé aux désobéissants, aux malchanceux. C’est aussi une industrie fleurissante. Chaque jour, un flux incessant alimente les chaînes carcérales. Des millions de personnes en sursis, chair à prison, matière première, victimes potentielles du système. Des millions de procédures judiciaires touchant plus ou moins violemment des millions de gens. Des millions de vies mises sous contrainte à l’intérieur des divers établissements pénitentiaires et à l’extérieur sous contrôle judiciaire, bracelet électronique… Et aussi des millions de personnes sans condamnation formelle, anciens prisonniers, familles et proches des prisonniers qui subissent aussi, en permanence, la lourdeur du règlement pénitentiaire, les brimades et les humiliations institutionnelles.

Multiplication des délits, multiplication et allongement à l’infini des peines, isolement : l’État et les profiteurs de toute sorte, fonctionnaires, employés ou actionnaires des boîtes privées qui gèrent de plus en plus le parc pénitentiaire, appliquent la souffrance avec une humanité digne des valeurs de la démocratie républicaine, des règles pénitentiaires, des Droits de l’Homme et du marché. Ce sont les mêmes ou leurs semblables qui sèment misère et terreur sur toute la planète par le biais d’une économie de guerre et de guerres tout court.

Nous voulons une société sans classe et sans pouvoir dominant d’aucune sorte, faut-il le répéter, une société qui a aboli le profit, l’argent et l’enfermement…

Autant les soumissions voire les adhésions au système sont grandes, autant l’aspiration au changement se généralise. Les résistances perdurent au cœur de la société et au cœur des lieux d’enfermement. Se renouvelant sans cesse, elles sont ce qu’elles sont mais existent depuis que la douleur des sujets soumis à la correction a été érigée en tradition. Les luttes contre l’oppression prennent des formes diverses mais s’alimentent d’une visée commune : la destruction des inégalités et des prisons qui lui sont inhérentes. Le message a la qualité d’être clair. Il se transmet depuis des décennies par tous les exploités qui refusent la fatalité : Révolution sociale, émancipation.

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’antagonisme entre les intérêts de classe est criant. L’État enferme de plus en plus longtemps, mais aussi de plus en plus tôt ceux qui refusent la loi de la jungle. L’âge de responsabilité pénale en France est déjà de 13 ans et tendrait à être abaissé à 12 (pour le moment les mineurs de moins de 13 ans font l’objet de mesures dites « de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation ». La plus belle des jeunesses se meurt en prison. Plus précisément depuis ces dernières années dans les divers établissements de contention (centres renforcés, centres fermés…) et dans les prisons pour enfants, pour adolescents, dans les fameux établissements pour mineurs, EPM, hauts lieux de l’éducation carcérale. Prisons où des jeunes souffrent, se suicident et parfois se révoltent. Comme à Lavaur ce printemps où l’administration a envoyé ses sbires armés et cagoulés pour mater les jeunes prisonniers. Les services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) collaborent clairement avec l’administration pénitentiaire dans sa sale besogne de garde chiourme. Le 5 juillet 2011, la PJJ toulousaine (à Labège) a été la cible de la solidarité, ses pratiques carcérales dénoncées, ses locaux salis par la vindicte populaire. Une action somme toute dérisoire mais ô combien symbolique alors qu’au même moment le ministre de la Justice annonçait une série de mesures renforçant encore la répression contre les mineurs. La nouvelle loi Mercier crée une comparution immédiate s’appliquant dès 13 ans, un fichier unique des mineurs délinquants (personnalité, environnement…) permettant au procureur de déférer le jeune directement au tribunal pour enfants, supprimant ainsi le pouvoir du juge pour enfants. Elle crée un tribunal correctionnel pour les mineurs de plus de 16 ans, composé de juges non spécialisés, manière d’abaisser la majorité pénale de 18 à 16 ans…

Le 15 novembre 2011, après une traque de quatre mois, une série de perquisitions et de gardes à vue, cinq personnes sont mises en examen pour l’action contre la PJJ. Ils sont accusées « de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ; violence commise en réunion sans incapacité ; dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion ». Des faits minimes, une action de solidarité, mais des chefs d’inculpation très lourds et qui risquent d’être lourds de conséquences. Quatre inculpés sont incarcérés depuis à la Maison d’arrêt de Seysses, une personne est en liberté provisoire et une autre gardée sous le coude comme témoin. Et l’enquête n’est pas close.

Que ces personnes soient impliquées ou non dans cette action n’a que peu d’importance, tant il est juste sur le fond d’avoir exprimé sa solidarité avec celles et ceux qui subissent la répression de manière brutale, ici les jeunes prisonniers de Lavaur. Quand l’État enferme pour quelques graffitis, il montre le bâton à ses détracteurs et à tous ceux qui, frappés de plein fouet par la débâcle économique se risqueraient à quelques actions directes expropriatrices et/ou revendicatives. La lutte contre cette société qui produit misère et enfermement est un chemin semé d’embuches, de joies et de pleurs… dont on peut se relever renforcé et d’autant plus déterminé. Il convient maintenant d’exprimer sous de multiples formes notre soutien à ces nouvelles victimes d’une justice qui mène la chasse à la solidarité.


PDF du tract

Liberté pour les inculpé-e-s de Labège

Manifestation à Toulouse (affiche)

 

Réunion tous les mardi 20h à Canal sud,
pour organiser la solidarité avec les inculpéEs et préparer la manif.

contact du collectif : spazialtri@autoproduzioni.net

Liberté pour les inculpé-e-s de Labège